On a sorti les doigts du cul des auxiliaires de vie pour faire le onze mondial historique du Napoli. Tu peux nous croire, c’était un sacré effort. Et on parle pas des trous des mémoires, rapport qu’on commence à sucrer les fraises.

Dans ce onze, on retrouve beaucoup de joueurs des années fastes entre 1984 et 1991 (soit les années Maradona) ce qui semble logique, mais on a essayé d’inclure des joueurs plus anciens, plus récents aussi.

_______________CASTELLINI

FERRARA__BRUSCOLOTTI__KROL___FRANCINI

_______ALEMAO__JULIANO__BAGNI___________

_________________MARADONA_________________

___________SALLUSTRO__CARECA_____________

 

PORTIERI :

 

Luciano Castellini (1978-1985)

Comme un symbole de Mangiacaca et Fistoculo, le Torino et Naples sont les deux clubs de sa vie (respectivement 201 et 202 matches). Gardien bondissant comme Jamel Debbouze dans le Marsupilami à moins que ce ne soit l’inverse, Castellini était surnommé Il giaguaro par les tifosi. Vainqueur d’une Coppa et d’un Scudetto avec le Tor, Castellini est resté tout vierge avec le Napoli. Dommage Kevin, à deux ans près (Castellini a pris sa retraite en 1985) c’était Jacques pote.

 

Sostituire :

Claudio Garella (1985-1988)

Le successeur de Castellini et gardien titulaire en 1986-1987, saison du doublé Coppa-Scudetto. Type au style atypique (moisson de « y », Jacques pote au Scrabble pour Fistoculo), composé de parades avec les pieds, mais efficace. Et la gueule à Depardieu. Y a qu’à voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=LmPV78ASlnA

 

Alla rinfusa :

Dino Zoff, Giuliano Giuliani, Giovanni Galli, Giuseppe Taglialatela, Morgan De Sanctis…

 

DIFENSORI :

Ciro Ferrara (1984-1994)

Ok on est gagas, mais comment oublier Ciro Ferrara. 323 matches disputés avec Naples entre 1984 et 1994 pour autant de trophées (comment ça on exagère?), buteur contre Stuttgart en finale retour de la Coupe UEFA 1988-1989, sélectionné 49 fois en Nazionale à partir de l’âge de vingt ans, Ciro Ferrara était plutôt pas mauvais. La suite ici : http://horsjeu.net/fil-info/le-onze-mondial-historique-de-la-juventus-de-turin/

 

Giuseppe Bruscolotti (1972-1988)

Recordman du nombre de matches joués avec Naples pour un total de 511 matches, Bruscolotti est comme Maradona avant pontage gastrique : incontournable. Question style on peut oser la comparaison avec Claudio Gentile : annihilateur d’attaquants avec un marquage individuel impitoyable.

 

Ruud Krol (1980-1984)

Un des patrons du grand Ajax, celui de Cruyff, du football total et tutti quanti http://horsjeu.net/fil-info/le-onze-mondial-historique-de-lajax-amsterdam/  (339 matches). Avec Naples 107 matches au poste de libéro et, à défaut de Scudetto, le titre de meilleur joueur étranger du championnat 1980-1981.

 

Giovanni Francini (1987-1994)

Un super arrière-gauche (formé au Torino les enfants !) malheureusement barré par Paolo Maldini en Nazionale (cadeau, match dans le match et 4-1 pour Naples : https://www.youtube.com/watch?v=5PbUKcqxLxw). 184 matches avec Naples entre 1987 et 1994.

 

Sostituzioni :

Alessandro Renica (1985-1991)

Né en Basse-Normandie comme Orelsan, c’est vraiment chelou https://www.youtube.com/watch?v=pHy0LkdpxSU. Joueur clé du dispositif napolitain dans les années Maradona, Alessandro Renica était le libéro indiscutable de l’équipe.

 

Giancarlo Corradini (1988-1994)

Arrière central même période, on avait une base Ferrara-Corradini complétée par Renica à la fin des années 1980, c’était pas une histoire de Nîmois…

 

Moreno Ferrario (1977-1988)

Avec 313 matches Ferrario est troisième recordman du nombre de matches joués avec Naples. Et pour cause : à dix-huit ans le défenseur était déjà titulaire… ça force le respect. Rejoint la Roma en 1988.

 

Paolo Cannavaro (1998-1999 ; 2006-?)

Il nostro capitano. Cadeau : https://www.youtube.com/watch?v=7Zc6nvcQ1s0

 

Alla rinfusa :

Pierluigi Ronzon, Roberto Policano, Roberto Ayala, Jeno Vinyei, Marco Baroni, Matteo Contini, Hugo Campagnaro, Christian Maggio…

 

CENTROCAMPISTI :

Ricardo Rogério de Brito « Alemão » (1988-1992)

Au Brésil ça va vite : t’es blond avec une moustache, on te surnomme « l’Allemand ». Pas cons les mecs. Alemão, un des meilleurs milieux de l’histoire du Napoli en tout cas. Précis et intelligent, avec les atouts techniques et physiques pour jouer le rôle de box to box. Petit aperçu : https://www.youtube.com/watch?v=9bLTLkqV6gs

 

Antonio Juliano (1962-1978)

394 matches pour le deuxième recordman de matches joués après Beppe Bruscolotti. Un leader, capitaine à 23 ans pour le meilleur (deux places de 2e, trois places de 3e et une Coppa Italia en 1975-1976) et pour le pire (39 matches en série B). C’est aussi un joueur de la Nazionale championne d’Europe en 1968 (victoire 2-0 contre la Yougoslavie après avoir fait 1-1 au premier match, rejoué) et il compte en tout 18 sélections entre 1966 et 1974. Reconverti dirigeant sportif, c’est lui qui fit venir Maradona en 1984, en provenance du Barça.

 

Salvatore Bagni (1984-1988)

Un bon joueur, un sacré personnage aussi. Astreint au service militaire à Modène, le type a commencé par remporter… le trophée de la ville de Modène. Tremplin d’une grande carrière, de Perugia (109 matches) à Naples (106 matches) en passant par l’Inter (82 matches), et une dernière saison avec l’Avellino (23 matches). Sans oublier les 41 sélections en Nazionale. Arrivé à Naples en même temps que Maradona, Bagni avait pour mission de récupérer un maximum de ballons et d’alimenter les attaquants. Salvatore Bagni est connu aussi pour son bras d’honneur aux supporters Giallorossi en 1987, et pour ses commentaires avinés sur la RAI : https://www.youtube.com/watch?v=FHbLnx47rx0

 

Sostituzioni :

Fernando De Napoli (1986-1992)

On a choisi un 4-3-1-2 avec Juliano et Bagni associés au boche, mais Bagni-De Napoli c’était un peu la formule magique au milieu entre 1986 et 1988. 54 sélections en Nazionale, toutes entre 1986 et 1992…

 

Massimo Crippa (1988-1993)

Fils de Carlo Crippa (175 matches avec le Torino), Massimo jouait le plus souvent côté gauche. Ses appels dans la profondeur étaient redoutables pour les défenses du championnat. 150 matches avec Naples.

 

Faustinho Jarbas « Cané » (1962-1969 ; 1972-1975)

Lui jouait côté droit, avec pour mission de verrouiller le couloir en phase défensive, et de se projeter en phase offensive. Termine Capocannoniere de la Coppa Italia 1964-1965, seul trophée de sa carrière.

 

Alla rinfusa :

Bruno Gramaglia, Andrea Orlandini, Nereo Rocco, Oscar Damiani, Luigi Caffarelli, Luca Fusi, Fabio Pecchia, Jonas Thern, Francesco Turrini, Walter Gargano, Marek Hamsik…

 

ATTACCANTI :

Maradona (1984-1991)

Le meilleur joueur de l’histoire du club, le meilleur joueur de l’histoire tout court. Dans les années Maradona, le club est deux fois champion d’Italie (1986-1987 et 1989-1990), vainqueur de la Coppa Italia 1986-1987, de la Supercoppa italiana 1990 et de la Coupe UEFA 1988-1989. En grande partie grâce à lui, même s’il faut un peu démystifier le myhe, et reconnaître l’importance du recrutement après la venue d’El Pibe pour franchir un nouveau palier (voir les gars présentés/mentionnés plus haut, et plus bas aussi). Maradona, seul joueur capable d’humilier Franco Baresi. Tout est dit. https://www.youtube.com/watch?v=_ipl1mInKbY&feature=related

 

Antonio de Oliveira Filho « Careca » (1987-1993)

Alter ego de Maradona en attaque, les deux hommes formaient peut-être le duo d’attaquants le plus célèbre de l’histoire. Le Brésilien était rapide et technique comme Maradona, mais beaucoup plus grand (182 cm) et meilleur de la tête. 73 buts en 164 matches avec Naples, 60 sélections et 29 buts avec le Brésil.

 

Attila Sallustro (1926-1937)

Un des premiers attaquants de Naples après la fondation de l’Associazione Calcio Napoli en 1926. Attila portait bien son prénom : en 260 matches l’attaquant a marqué 108 buts. Pas mal.

 

Sostituzioni :

Antonio Vojak (1929-1935)

L’Italien natif de Pula en Autriche-Hongrie (aujourd’hui en Croatie) compensait les coups de moins bien de Sallustro avec des statistiques incroyables : 102 buts en 190 matches ! Il fut également entraîneur du Napoli entre 1940 et 1943.

 

Ezequiel Lavezzi (2007-2012)

Un des symboles de la reconstruction du Napoli dans les années 2000, avec les résultats qu’on sait. El Pocho, attaquant puissant et technique, marquait au maximum 11 buts par saison. Mais quel joueur ! Malheureusement son départ pour le PSG ressemble beaucoup à un mauvais choix de carrière pour l’instant… Cadeau : la chanson de Luca Sepe pour Lavezzi : https://www.youtube.com/watch?v=W8PapjPS2qU

 

Andrea Carnevale (1986-1990)

On aurait pu mettre José Altafini pour le nombre de buts marqués et les septs ans passés au club, mais c’est un ingrat qui a préféré rejoindre la Juventus. On a préféré Carnevale, qui entre 1986 et 1990 complétait l’attaque Maradona-Careca. 31 buts en 105 matches.

 

Alla rinfusa :

Omar Sivori, Marcello Mihalich, Gino Rossetti, Stefan Schwoch, Giorgio Braglia, Gianfranco Zola, Giovanni Venditto, Edinson Cavani…

 

Baci a tutti,

 

Mangiacaca e Fistoculo

5 thoughts on “Le onze mondial historique du Napoli

  1. Par contre, faudra m’expliquer en quoi la venue de Lavezzi à Paris ressemble à un mauvais choix de carrière pour l’instant.

  2. Mon commentaire semblera sans doute footix et puis je sais bien qu’un onze mondial est toujours un peu subjectif. Mais j’aurai cru Cavani plus décisif que Hamsik. Peut-être votre choix est motivé par le fait qu’il est arrivé plus tard au club?

  3. @Hugog: le onze a été rédigé il y a 3 mois, ceci expliquant cela.

    @Willy Pagnol: l’idée était de mettre 11 titulaires et 11 remplaçants, mais c’est vrai que finalement, le onze me parait injuste à l’égard de Cavani. On fera une maj quand il aura fait tomber le record de Maradona!

  4. OK très bien

    Je suis cette académie depuis le début mais j’avais pas compris que tu en étais l’un des rédacteurs Loulou, ba elle est toujours aussi bien en tout cas

  5. @Hugog –> Ben c’est simple :
    Lavezzi à Naples = adulé jusqu’à la mort (plus que cavani), titulaire indiscutable et indiscuté, forme physique au top (plus rapide que maggio « superbike ») et inséré dans un groupe très soudé, avec un entraîneur qui l’a fait sortir du lot

    Lavezzi à Paris = connaît bien le banc de touche, pas trop la forme, sort quelques coups d’éclat irrégulier, inconnu effacé par la surmédiatisation d’Ibra, joueur parmis un agrégat d’autres joueurs, groupe peu fraternel, entraîneur/caporal…

    Et puis désolé, mais le climat parisien doit quand même lui faire regretter sa baraque de Posilippo avec vue sur la baie de Naples et le Vésuve !

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