Leeds – Southampton (1-0 ) : La Hipster Académie part à la rifflette
On ne peut pas dire que l’on soit en feu, bordel…

## >> Le football et l’adversité 3<< ##
Je n’entraîne que dans des clubs où les supporters me rappellent ceux de mon pays natal. Des clubs m’ont proposé des postes… Je ne sais pas si je les ai simplement refusé parce qu’ils étaient contraire à mes valeurs, ou si c’est simplement la peur de ne pas pouvoir faire mon travail de manière convenable, et d’être congédié qui m’a fait ainsi réagir. J’aime à croire que les valeurs ont été déterminantes dans mon choix, et que mon éducation au monde et au football, dans ce pays maintenant détruit par des politiciens véreux, m’a donné la force de refuser ces postes, où le football n’est pas fait pour les gens qui viennent au stade, où l’on ne cherche pas à vivre au milieu de leur passion…
C’est ce qui me fait travailler réellement, la passion des gens qui viennent au stade, et c’est pour cela que j’insiste autant pour que des joueurs comme toi la ressente. C’est pour cela, pour ressentir le rôle éminent du football, que je vous encourage à aller prendre vos déjeuners dans les brasseries de la ville. Chacune à reçu de ma part les instructions pour que vous mangiez équilibré, mais que vous puissiez discuter avec les gens. Après les victoires comme après les défaites… Tu me dis qu’après les défaites c’est difficile… Eh bien, laisse moi te raconter comment c’était dans mon premier club, à Krol.
C’est probablement difficile à imaginer pour toi, mais là-bas les supporters étaient partie intégrante du match. Pas seulement par leur chants, pas seulement par des banderoles pour passer des messages, mais déjà avant le match, pour accéder au stade. Quand nous jouions contre Grabow, chez eux, la ville voisine située de l’autre coté de la Mitèle, 40000 des leurs étaient autorisés à rentrer dans l’enclos qui bordait le stade, désarmés, trois heures avant le coup d’envoi, et ils se massaient devant l’embarcadère d’où nous allions accoster à 10000. Et nos supporters débarquaient, costaud et costaudes devant. L’équipe est cachée dans la multitude de ses fans, et supporters et staff, nous cherchions à aller jusqu’au stade, en protégeant les joueurs. Avant d’arriver au stade, sauf malchance, peu nos joueurs prenaient des coups. Et ce contrairement à certains des costauds, qui arrivaient au stade déjà bien amochés.
Pour l’échauffement, c’était le dilemme : soit nos joueurs cherchaient à toucher le ballon, à s’échauffer correctement : dans ce cas ils étaient plus facilement reconnaissables par nos adversaires, et risquaient d’être blessés dans l’échauffourée. Ou bien ils restaient plus calmes, faisaient profil bas, s’échauffant à peine, mais ils se préparaient à une entame de match difficile.
Alors, lors de ma quatrième saison là-bas, il y eu ce match là bas, qui aller décider qui parmi eux et nous descendrait. Pour les gens de Krul, il fallait que les gars sur le terrain aient toutes les chance de donner le maximum. Alors ils ont discutés : comment désorganiser leur milice, comment les faire hésiter entre s’ils devaient essayer d’esquinter les nôtres ou de protéger les leurs. Et comment gérer notre sous-nombre. Les circonstances extraordinaires révèlent les gens de valeur, et ceux qui sont malins, et en cela Krul n’était point dépourvu.
Le premier effet de surprise, ce fut que les femmes participaient à la première offensive. En face, ils n’ont ni compris ni pris aux sérieux nos guerrières. Elles sont revenues avec un genou de gardien et une cheville de trequartista, ce qui était déjà admirable et nous aiderait beaucoup. Pendant ce temps, les joueurs s’échauffaient en courant autour de l’arène, sans y rentrer au milieu d’une masse d’autre gens en mouvement. C’était la tactique du banc de hareng, qui désarçonne les requins un peu bêtes (et en personnes un peu bêtes, ils étaient assez bien pourvus à Grabow). Et puis il y avait ce constat implacable : une brute essoufflée, ça tape moins précis et plus souvent dans le vide, ce qui paradoxalement nous a permis d’économiser nos forces.
Et puis soudainement nous sommes entrés dans le stade, en fonçant droit sur leur deuxième gardien, dont le dégingandage était repérable à mille lieues. Une fois que nous l’avions cabossé, c’était presque gagné : ils n’avaient plus de gardiens, et notre technique de hareng saur les a tellement surpris qu’il n’arriveraient pas à cabosser les nôtres. Et surtout pas nos gardiens, qui, très petits pour leur poste et bien épilés, avaient pu être travestis pendant l’échauffement, ce qui ajoutait grandement à leur sécurité.
La fin de l’échauffement et le match, en revanche, de mon côté, je les ai ratés. Je m’étais fait assommer par un solide gaillard pas assez essoufflé. Mais j’ai quand même bien participé à la fête pour notre maintient au retour à Krul !
## >>>>>##### Les Notes #####<<<<<
On ne va pas arriver à trouver des mecs en face qui nous font bien chier, ils sont nuls, bordel
Sandy, 12eme
Mais comment on arrive à ne pas leur mettre de but, bordel !!
Sandy, 14e, 16e, 19e, 20e, 24e, 25e, 40e, 42e, 45e, 45e+2, 46e, 47e, 49e, 51e, 54e, 57e, 59e, 59e, 59e, 59e, 59e, 59e, 59e (entre autres…)
Meslier (crépage de chignon/5) Pas vraiment présent dans la bagarre, on ne l’a aperçu que deux fois, dont une marquante : il fait l’arrêt qu’il fallait sur la seule frappe cadrée contre lui (ce qui est cocasse, c’est que ce fut aussi la seule frappe cadrée de notre p’tit jeune ailier Crysencio Summerville.)
Ayling (chahut/5) S’il y a du chahut, on peut s’assurer que Luke s’est débrouillé pour foutre la merde au début. Que ce soit avec des plongeons intelligents qui donnent envie de lui accorder le coup franc, ou en allant causer à l’arbitre avec un sourire charmeur à faire signer des viagers à des cancéreux en phase terminale. Le reste du temps, on lui donnerait le bon dieu sans confession, il a tout du bon élève : ce n’est pas le plus doué du lot, mais il s’acquitte de ses tâches avec régularité et en mettant du cœur à l’ouvrage.
Koch (chataigneur/5) Pour aller se battre, mieux vaut être du coté où il y a une grosse brute comme Robin, qui a fait dix ans de boxe, six de Taikwendo, huit de Kendo et douze de Yoga avec toi. Parce que s’il en prend une de temps en temps, entre temps il a fait facteur à Neuilly à la saison des dividende : il distribue. Et le tout une main dans le slip.
Wöber (hourvari/5) Quand on fait la guerre pour de vrai, mieux vaut son pote teuton de la charnière, mais pour une petite rixe pour l’hygiène façon village gaulois, Maximilien est très bien. Plus brouillon mais distrayant. On dit cela tant qu’il ne coute pas de but, évidemment…
Firpo (barnum/5) Il annonce partout en ville qu’il va y avoir du spectacle extraordinaire au cirque, et fait monter la tension en tentant quelques embrouilles. Et c’est vrai, il a marqué le but de la victoire, ce qui est à proprement parler extravaguant. Le reste du temps, il a plutôt planté la tente, et à regarder son attaquant courir avec la balle, les quelques fois où cette situation s’est produite.
Adams (anarchie/5) Va s’embrouiller avec tout le monde, surtout si c’est loin de la position où on l’attendait.
McKennie (grabuge/5) Lui et son gros cul ont fait un certain chantier. Les mecs en face sont venus s’écraser dessus comme des moustiques, il n’avait même plus besoin de les taper.
Aaronson (guérilla/5) quelques escarmouches par-ci par-là, avec un style d’attaque basé sur la mobilité. Avec un fusil mitrailleur, ça peut faire du dégât, avec un fusil à eau, moins.
Harrisson (corrida/5) Autre genre d’attaque mobile, mais déguisé en costume ridicule. Mais il a planté quelques belles brandilles.
Bammie (polka/5) Pas mal, mais on aurait aimé qu’il danse la polka des boulons à trois temps : une première fois de la tête, une seconde fois en obtenant un péno, puis une dernière fois en obtenant un rouge. Pour une équipe qui ne marque pas de buts, c’est rageant.
Gnonto (teigneux/5) Plutôt dans l’esquive, en passant entre les jambes sans oublier de mettre un coup dans les couilles. Si lors des dernières sorties il se faisait cueillir en sortie de dribble, cette fois, c’était bien mieux.
Summerville (valse/5) Si c’est juste nous, on lui met une valse à Crysencio. Comme tout les mecs qui arrivent à l’attraper nous direz vous et qui lui font tater des ballustrades (ils n’y arrivent pas à tous les coups, loin de là, néanmoins). On lui en met une première pour cette passe en retrait au gardien qui, bien que pas hyper forte, prenait quand même le chemin de la lucarne, mais surtout une seconde pour le putain de 2 contre 1 goinfré deux minutes après l’ouverture du score. Tu ne sais pas frapper dans un ballon de football, bordel de dieu. Alors va pas frapper en angle fermé sans éliminer ton défenseur et passe ta balle au mec seul au point de pénalty bordel !
Rutter (assomade/5) Lui n’a pas trop un gros cul, mais les gens n’arrivent pas à en faire le tour quand même. Et Georgino les cueille d’une manchette dans la carotide, c’est assez imparable. Sauf en ce qui concerne le fait de marquer des buts. Parce qu’en ce moment on fait tout pas trop mal, sauf ça. C’est ballot quand on joue au football.
Rocca (fronde/5) rentré pour parer la révolte des mecs en face. N’a pas eu grand chose à faire, du coup.
>>>>>>##### Les joueurs d’en face qui sont bien nuls #####<<<<<
Mailand Nailes(rossée/5) rossé cul-nu par un gamin de 19 ans.
Bella Kotchap (déculottée/5) s’allonge avant même d’être dribblé.
Bednarek (pile/5) A pris une pile par Bammie, tout en perdant des balles.
Bazunu(peignée/5) Alors lui, c’est le chef des nuls d’en face. Pas grand chose à faire (parce que on a un peu de mal avec le concept de marquer des buts, comme dit plus haut). Mais les deux fois où on l’a vu, il a perdu un duel de la tête contre Bammie, puis il encaisse un tir des plus moisi, tout mou, de Junior Firpo, tir passant au milieu du but et à 10 centimètres de sa jambe d’appui, qu’il a pris soin d’éloigner pour être sûr de bien laisser passer le ballon.
walcott (bastringue/5) A des contrôles de balle si mauvais que Junior Firpo (notre métre-étalon de la médiocrité et de la caravane au cul) le reprend à la course.
Walker-peters (plumée/5) Lauréat du prix Michael Cuisance de la perte de balle la plus anale (et pourtant il y avait de la concurrence)
Ruben Seles (fléau/5) Encore moins doué que le manieur de sabre d’Indiana Jones, puisque lui s’approche de son fléau et se le met direct dans la gueule. Sort le seul mec que l’on devait défendre avec un peu d’attention à la 55e. Sinon, manifestement ils ont bien bossé les corners, ils ont été dangereux à chacune des une fois qu’ils en ont obtenu un. (C’est Ilan qui l’a concédé avec cette passe en retrait et en lucarne de Summerville)
On ne notera pas Mara, mais on rapportera aux bordelais qu’il a joué 20 bonnes minutes, et qu’il n’a pas été trop nul, lui…)
### >>>>>##### Les Notes auxquelles vous avez échappé #####<<<<<
– baston – bataille – pugilat – correction – coup – raclée – dérouillée – dégelée – rouste – torgnole – insoumission – insurrection – mazarinade – agitation – désordre – pogrom – querelle – sédition – troubles – bacchanale – bagarre – barouf – bazar – boulévari – bousculade – brouhaha – chabanais – chambard – charivari – cirque – esclandre – foin – potin – raffut – ramdam – rémue-ménage – sifflet – tapage – tintouin – à la dure – caïd – tape – badaboum – baroud – bigorne – bucherie – caroublée – castagne – chercher les crosses – chicane – chicorne – chiquage – chlape – chourinade – cognerie – cognon – courave – dérouille – java – margoulis – partie de toupet – pétard – rifler – rififi – sonnage – stombe – colleteur