Lens-Nancy (1-0) La Chardon à Cran Académie ne panique pas.

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Il est encore plus beau quand il est frustré.

Salut bande de vendus,

Lens. J’y suis allé une fois. Je n’ai croisé personne, et Bollaert était fermé. En attendant d’être renommé PetroNord Arena, ou autre abomination sortie d’un cerveau atrophié, on y travaillait à réduire le nombre de places et augmenter le confort, ceci afin d’accueillir au prix fort des gros culs pleins de bière venus de toute l’Europe supporter leur équipe pendant l’Euro.

En tout cas je ne suis pas si sûr qu’on y croise autant de chômeurs, de pédophiles et de consanguins qu’on le dit. Déjà, parce que je suis certain qu’il y a plus de chômeurs autour de Paris que n’importe où ailleurs (rapport de population oblige), plus de consanguins dans la Marne que dans le reste du monde, et que les pédophiles ont trouvé leur terre promise au Vatican. Même si un laxiste de gauche a pris ses quartiers là-bas à la place de ce bon Benoît qui chantait la messe en latin et accueillait les violeurs d’enfants au conclave tranquilou. Mais je m’égare.

Car il ne faudrait pas croire que j’ai de la tendresse pour des bouffeurs de moule-frite pour autant. Et je ne leur ménagerai pas mes attaques ad hominem, car j’adore ça. On me dit « pas la famille, pas le physique », j’insulte ta mère, et crache dans les cheveux de ta sœur un bon molleton bien glaireux. Et encore, ça c’est si je n’ai pas le temps de me déféquer dans la main.

En direct de la plus belle région du monde, ici Marcel Picon, pour vous servir.

Lensiens, tas de petits slips, je tiens à vous le dire : vous n’êtes que des faibles et des impuissants. L’état de vos queues, je m’en branle (même si je doute qu’elles fassent 27,5 cm au repos, comme c’est la moyenne en Meurthe et Moselle, je te raconte pas l’état d’un vagin après trois minutes de limage), soit. Mais votre club Sans et Hors, qu’est ce que vous l’avez laissé devenir ? QU’EST-CE QUE VOUS EN AVEZ FAIT ? Franchement, j’hésite à en parler tellement tout le monde se fout déjà de votre gueule partout : entre Charles Gervais Martel qui se fait appâter comme un gland par les milliards suspects d’un pétrocrate obscur, la suspension de recrutement de la DNCG, le centre de formation qui ne fournit plus que des petits Yohan Démont en pagaille (contre une bonne grosse pénurie de Varane), et une année entière à jouer loin de son stade…heureusement, maintenant il est beau. Il peut résonner des plaintes lamentables de ceux qui ont connu un vraie équipe dans leur ville, et se dresser fièrement au firmament du classement des stades, vous plaçant ainsi en tête d’un deuxième classement, après celui des plus gros pigeons du sponsoring.

Voilà mon message à tous les lensistes : je croule de honte d’avoir vu l’ASaNaL perdre chez vous, mais si vous aviez un tant soit peu d’amour-propre, vous devriez carrément vous poignarder le cul avec des frites de chez votre camionneur sympathique, là. Parce que pour évoquer plus la misère que votre victoire, je ne vois pas grand chose d’autre que l’état de mon foie. Ah, attendez ?

Sang pur et race faite d’Or depuis toujours, n’est-ce pas, négligeable merde ?

Et c’est à croire que Pablo Correa n’était pas dans son assiette non plus ce lundi (je vous ai déjà parlé de mon amour pour les matchs du lundi ?), parce qu’au lieu de céder à son amour du turn-over habituel, il a cédé à la pression de tous ces cons qui jugent qu’une équipe qui a produit une bonne performance devrait être reconduite sans changement.

Grosse erreur de mettre à nouveau George Ndy assembe dans les buts, Julien Cétout, Michael Chrétien, Clément Lenglet, Vincent Muatori en défense, Youssef Ait Bennasser, Diallo Guidileye, Benoit Pedretti au milieu, et Loic Puyo, Alexis Busin et Maurice Junior Dalé en attaque.

Grossière erreur ? Mais non, ça a bien marché, en fait. On a perdu ce match comme on glisse sur une peau de zob qui traîne par terre. Traîtrise du sort. Abandon de la chatte. Revirement de la fortune. Dindons de la farce. Niquez vos mères.

-15 57 000 gueules noires rousses (ce qui est bizarre) sont venus ce lundi soir ébranler les gradins de l’enceinte Felix Bakou Bollaert à l’aide de leurs larges culs cris. Courage, Nancéiens, l’hostilité ne sera que timorée, par rapport à Saint S’enfle pour rien.

-10 Match du lundi oblige, le match est retransmis sur une chaîne payante de merde dont je ne donnerai pas le nom, et deux immondes connards m’abreuvent de leurs commentaires, chose que je n’avais pas vécue depuis longtemps. Alain Boghossian le bogoss est là pour nous rabâcher les oreilles de sa prétendue expertise, et sans que je sache pourquoi, on comprend qu’il est pour Lens dès avant le match. Sans doute le nom de Mammadov évoquait-il à ses oreilles le cadeau d’une jolie montre qu’on lui fit un jour dans les Balkans… Pour vous faire une idée de la crispation qu’entendre cette tête de gland débiter des âneries pro-lensiennes génère, je vous invite à vous passer un rasoir sur les dents.

-5 Les conditions sont proches d’une perfection toute nordiste : la température est de -12 degrés, la pluie tombe au rythme de 89 mm par minute, l’arbitre a moins de poil au menton que l’arrière du crâne de Pablo (qui oui, est équipé d’un menton, si on regarde bien).

1 Lens engage. Aussitôt je ressens comme un besoin de quitter la France, l’Europe, la Terre. Les mecs sont tellement nuls qu’une passe suffit pour vous dégoûter du football à vie.

2 Premier coup-franc pour Nancy. Pedretti tente un truc que je supporte presque aussi mal que les corners à la rémoise : il « joue vite ». Aussitôt le commentateur s’emballe comme un petit Crisitanjanpier encore puceau, alors que Lens a dégagé depuis deux bonnes minutes.

3 Faute d’Alexis Bousin qui offre un coup-franc à Lens le long de la touche. Ndy s’envole, reste suspendu en l’air 14 secondes et capte. Non, je ne m’emballe pas, mais que celui qui n’a pas remarqué sa progression me jette la première clé anglaise.

5 Muratori et Puyo se lancent dans une de leurs combinaisons de footballeurs sur le côté gauche, en décomposant bien leurs mouvements pour que les Lensiens puissent observer et tenter les mêmes choses lors de leurs prochains entraînements. Le centre de Muratori atteint Dalé, mais celui-ci est signalé hors-jeu.

9 Guidileye assène un petit pont ultra-violent à un Lensiste, ce que l’arbitre sanctionne immédiatement.

10 D’une transversale de footballeur professionnel, Pedretti lance un contre depuis son camp. Il trouve Bousin sur le côté, qui transmet en retrait à Guidileye plein axe. On commence à se moquer quand on aperçoit le ballon partir mollement au poteau de corner, mais le ralenti excuse le Guide, car sa frappe a été contrée par un moignon lensien.

13 Lens possède le ballon, mais pas de quoi en être fier, quand on en fait ce qu’ils font. Le jeu de Lens, en fait, c’est un peu comme l’usine de La Hague : un fleuron national qu’on aimerait bien voir loin de chez soi. Chrétien fait le ménage parmi tous ces mécréants, ils pensent de plus en plus à abandonner le culte du Grand Nul pour se convertir.

17 Puyo a cadré une frappe. Voyons ce que les Ramones en pensent ? Le gardien lensien au nom d’ordinateur arrête la balle.

20 Pedretti continue à jouer au football au nez et à la barbe de tous ces éclopés et de Rigobert Pirès. Il trouve Poyo, qui d’un centre de poulet le bec dans le gazon, atteint Alexis Bousin. Le jeune albinos frappe du gauche, mais Delle est sans pitié, et dévie le ballon en corner.

24 Poyo hérite du ballon à gauche, et tente d’en coiffer un terril, à quelques kilomètres de là. Artiste, il en néglige parfois que son travail est avant tout de centrer dans la surface.

25 Ait Bennasser dans ses œuvres, montre désormais aux jeunes handicapés lensais les vertus de la technique. Il se saisit du ballon, dribble tout le monde, et ne voyant quoi faire de mieux que de tenter le but de l’année, enroule sa balle vers la lucarne. Elle n’est malheureusement pas assez appuyée, Delle capte.

26 Soucieux de montrer que lui aussi a le niveau ligue 2, un Lensard tente une reprise de volée, geste tout de même assez technique. Touche.

29 Le Guide est basculé par un sans et hors, au prix d’une charge mesurée à 800 kilotonnes par le newton-mètre du bureau national des poids et mesures. Ce qu’il faut pour faire basculer Diallo Guidileye. Ça ou un gros morceau de viande, sur fond de Beethoven.

33 Pedretti a l’air d’être le seul type sur 22 à peu près conscient que le football est toujours un sport collectif.

38 Pas comme Guidileye, qui remonte le ballon dans un contre où Nancy se retrouve à trois contre trois face à la cage adverse. Voyant les appels tout nuls de ses partenaires, le bison mauritanien ne tente même pas le passage en force, et voit son crochet perrave être contré. Déçu je suis.

41 Au terme d’une belle séance de n’importe quoi sur le côté droit, Cétout s’extirpe du marasme on ne sait trop comment et parvient à centrer. C’est capté par Delle, toujours là.

43 Poyo laisse traîner un chicken mac nugget dans les pieds d’un adversaire et se fait sanctionner d’un jaune. C’est puéril, mais même jeunes, les arbitres de notre triste patrie n’ont aucun humour.

44 Dalé n’est donc bon que de la tête, en présence d’Hadji, et entre le premier septembre 2014 et le 15 mars 2015.

45 Cétout est un homme en confiance. Et la confiance, c’est simple à inculquer à un latéral : suffit de lui indiquer dans quel sens il n’a plus le droit de franchir la ligne médiane. La saison dernière, c’était dans le sens de l’attaque, cette année c’est l’inverse. Facile. En revanche, faire une touche longue est toujours un mystère pour Jujute, qui la réalise plus courte qu’un mousse de sous-marin gavé de bromure.

La mi-temps est sifflée sur un score nul en faveur des Lensois, et vierge en faveur de Nancy.

46 Nancy engage et…but direct pour Lens. En douze secondes environ, les blancs perdent le ballon au profit des sang et tripes, qui partent n’importe comment à l’abordage, et parviennent à atteindre la surface de Ndy, mais pas à éviter le retour de Muratori, qui contre le ballon. La réussite est du côté des professeurs corons, puisque le ballon s’élève au-dessus de Jean Guy Wallemme Roland, et s’en va le lober d’une belle ellipse hautement improbable résultant du contact entre les deux pieds de l’attaquant, du défenseur et du ballon. 1-0.

49 Assez rapidement, les Lensiens ne touchent plus une bille, et on cherche le seul mec un peu mobile de chez nous dans la profondeur. Ped’, puis Ait Bennasser tentent d’atteindre Busin, mais sans succès.

52 Poyo gagne un bon coup-franc dans l’axe. On s’attend à ce qu’il le saccage consciencieusement, mais c’est finalement Pedretti qui le tire, à ras de terre. C’est contré par le mur, et Lens parvient à dégager. Je mets cette phrase en italique, afin que vous ne soyez pas surpris de la voir revenir une bonne centaine de fois dans la suite du live.

56 Les coup-francs de Pedretti, directs ou indirects, sont systématiquement contrés. Voilà au moins une consigne du Kanak que ses joueurs semblent avoir comprise.

58 Ait est donc nul, ce soir.

60 Sur un corner du Ped’, Lens parvient à dégager.

61 Le schéma est simple : Lens ne sait pas défendre debout, donc fait faute. Kombouaré a fait bosser la défense sur coups de pied arrêtés en lançant des grenades à fragmentation à ses joueurs depuis le haut d’une tribune, donc on ne parvient pas à marquer. Et Lens parvient…

63 C’est d’autant plus relou que c’est évident, d’une part, et qu’ils sont vraiment nuls à se passer les couilles au mixeur, en face.

65 Dans leurs rares éclairs, les chardons aident bien à maintenir le statu quo, en plus : ici, c’est une passe idiote de Ait Bennasser, qui ne trouve même pas l’appel crétin de Dalé hors-jeu.

69 Ndy sort de sa surface pour aller enlever un ballon bien dangereux à un attaquant Flan et Mort, mais arrivée à l’orée de sa surface, il stoppe sa course, tel le petit promeneur innocent du conte qui a un mauvais pressentiment à l’entrée de ce bois sombre et peuplé de violeurs d’enfants. La chatte fait le reste, le ballon se tire ailleurs, et le cul du homard unijambiste reste impratiqué. Il s’en est néanmoins fallu de peu pour que je le dénonce au docteur Jerhille.

70 Delle est donc un gardien plutôt chiant, ce qui fait qu’avec Pedretti, il semble qu’il y ait deux joueurs de foot sur le terrain.

71 Devin, ou parfaitement dément, Pablo sort Pedretti. C’est Anthony Grobic qui entre.

73 Quant on voit Clément Lenglais commencer à orienter le jeu depuis la ligne de défense, avec kick’n’rush et compagnie, on se dit que ça pue. Les nostalgiques de la saison dernière peuvent toujours se dire que cela a amené quelques buts, mais j’ai souvenance que c’était surtout contre Sochaux, que ça marchait. Soit une équipe qui joue désormais en Chine.

Clément L’Anglet ne joue pas gardien, mais il connait ses classiques.

76 La ligne défensive lensienne a reculé d’environ 30 mètres depuis qu’ils ont marqué. Ils ne montent même pas au contre sur Poyo, qui frappe de loin. Ah oui, ben c’est pas la peine de monter sur lui, c’est vrai.

78 Sans même une attaque nancéienne, Lens parvient à putain de dégager.

80 Robic fait une bonne entrée, mais le plan des Hareng Saur ne change pas pour autant : il se fait descendre systématiquement. C’est militaire. Poyo tire le coup franc, c’est contré, et Lens parvient à dégueuler.

81 Ait Bennasser voit sa frappe contrée après une déviation de Dalé en pivot sur un nouveau centre de Robic.

82 Toto Robic en mode sniffeur de ligne parvient à trouver Dalé pour sa spéciale Junior Daleux au premier poteau, mais Delle en décide autrement, et sort l’arrêt du match. Et Lens parvient à dégorger.

84 La spéciale « Nancy en panique », à ne pas confondre avec « Les Charlots jouent au foot », mais c’est à s’y méprendre : auto-contre du gros cul de Robic sur une frappe de Dalé qui partait bien. On pouvait au moins espérer un corner, c’est dire.

85 Grobic hérite d’une déviation de Dalé à environ 30 mètres, et il suffit que le ballon rebondisse devant lui pour qu’il se prenne pour le Joe Cole de la coupe du monde 2006. La réalité le heurte de plein fouet lorsque la balle s’envole rendre visite au ciel sans étoiles de Lens : vous êtes Anthony Robic, vous jouez à L’ASaNaL, calmez vous.

86 Ait Bennasser fait une nouvelle fois n’importe quoi, et les commentaires honteux affluent. Pas foutus de jouer simple, ces crouilles. QI football de danseuse étoile. Retourne à Toul. Des choses horribles, que je ne pense évidemment pas. Petit con, tout de même.

89 Ça sent la peur, ça pue la mort, comme dirait un chanteur qui eut jadis du talent. On espère l’apparition prochaine du petit prince de mes deux, la perspective d’un bon coup de clé à mollette dans les gencives d’une innocente victime étant le peu que nous reste de réjouissant en Lorraine.

91 Pendant ce temps, les Sans effort jouent le contre, et alors qu’on les voyait à l’agonie depuis 45 minutes (qui a dit cinq ans?), touchent la barre de Ndy sur un centre qui est devenu un tir dangereux par l’opération d’une moule (sans frites) de cocu. Eh bien oui, amis nordistes, que croyez que fasse Youssouf Hadji pendant sa convalescence ? Où sont vos femmes, pendant que vous vous caillez à Bollaert ? Tout leur apprendre, ces imprudents.

92 Coup-franc pour Nancy, le long de la touche. Fort sportivement, la frange « Intellectuels de chocs » des supporters lensiens empêche Anthony Robic de le tirer en lui balançant des trucs. L’arbitre brandit la menace d’un rapport, et rapporte courageusement un de projectiles (un chiffon probablement imbibé de pisse) à son adjoint, afin que Robic puisse tirer. Delle capte, et Lens…oh ta gueule.

Fin du match, Lens peut aller se faire enculer.

DES NOTES

Ndy 2/5 Peu rassurante crevette coprophage et poliomyélite, le brave Guy Roland a réussi à tromper son monde pendant quelques matchs, mais a subitement retrouvé son niveau dans la froideur lensoise. Ah le gredin.

Cétout 3/5 Comme tous ses copains défenseurs, il n’a strictement rien à se reprocher sur ce match, et continue à apporter son soutien en attaque. Reprendra son hégémonie contre les gobe-moutarde lundi prochain.

Chrétien 3/5 Discret et besogneux, il n’a même pas eu besoin de convoquer ses potes inquisiteurs pour faire régner l’ordre.

Lenglet 3/5 Pas plus responsable que les autres sur le but, il a fait son match. Capitaine encore, il tient son rang.

Muratori 3/5 Anti-héros malheureux sur ce but de merde qui doit plus à la guigne qu’au talent d’en face, Vincent n’est pas du tout à blâmer.

Ait Bennasser 2/5 Trop fort pour les autres, il joue à sa vitesse, et perd adversaires comme coéquipiers sur ses touches de balle fulgurantes et ses coups de reins assassins. Et puis comme tout joueur français, il passe complètement à travers ponctuellement. Ce qui donne le match le plus inégal qu’on puisse imaginer.

Guidileye 2/5 Il se reposera quand il sera mort, mais on espère qu’il multipliera moins les mauvais choix au moment de l’interrogatoire final. Dans le cas contraire, Diallo peut s’attendre à une éternité de supplices dans les gouffres du purgatoire.

Pedretti 3/5 Toujours brillant lorsqu’il s’agit d’orienter le jeu. Remplacé par Robic (70e).

Busin 3/5 En ce qui concerne les courses, il vaut largement un Jonathan Église. Mais il ajoute à ces capacités le fait de jouer au ballon, ce qui le place indubitablement dans la catégorie de footballeur, ce que son camarade uruguayen n’est toujours pas.

Dalé 2/5 Pas brillant et pas rapide. Faisant du jeu en déviation son seul point fort, Junior en oublie parfois qu’un attaquant doit aussi marquer des buts.

Puyo 1/5 A tout raté, et même ce qu’il n’a pas tenté aurait fini à Hénin-Beaumont, de toute façon.

REMPLAÇANTS

Robic 3/5 Bonne entrée du gros. Provocateur jusque dans la réussite, il a bien porté la terreur dans le camp adverse, qui peut se féliciter d’avoir gagné à la chatte plus qu’au talent (je ne l’ai pas déjà dit, ça?)

Cuffaut NN Ne se prononce pas.

Walter NN Faites pas les cons, dans le chnord : y a mieux que voter Marine. Votez « petit blanc », par exemple.

NOTE ARTISTIQUE DE L’ÉQUIPE : 2/5

Bordel, c’était aussi frustrant que de devoir se finir en manuel après une pipe incomplète. Si vous allez à Lens et que vous vous faite pomper par la grosse Francine près du Louvre, vous saurez de quoi je parle.

Sentiment d’incomplétude renforcé par le fait que, contrairement à une turlutte nordiste, c’était encore une fois plutôt propre côté chardonnie. Le milieu sait tenir un ballon (chose que nul homme ou femme ne croyait encore possible à Nancy), Pedretti continue sa tournée des stades de la sombre France après son passage du côté obscur du football en mode professoral, le jeune Bousin n’est vraiment pas si pourri que sa tronche le laisse croire, Ait a eu un jour sans mais n’a rien à foutre en ligue d’Eux, etc.

C’était donc la défaite « accidentelle » que connaissent les équipes qui sont destinée à la ligain bientôt. Faudra juste faire gaffe à ne pas tomber dans la spirale hivernale dégueulasse qui nous a fait rater la montée l’année dernière. L’hiver est un beau salopard, qui agite ses atours infâmes sous ton nez pour te faire consommer du pétrole, des jouets débiles et des bretzels indigeste achetés à ce putain de marché en bois de la place Dombasle. Je déteste l’hiver.

Lundi, on reçoit Dijon pour le choc au sommet de la ligue d’Eux. D’ici là, ne commencez pas à croire au père noël, ce fils de personne (enfin si, de Saint Nicolas, mais ça y a que les Lorrains qui le savent) faites plutôt comme moi :

Je crois en Pablo Correa.

Marcel Picon

3 thoughts on “Lens-Nancy (1-0) La Chardon à Cran Académie ne panique pas.

  1. Tu mets le doigt là où ça fait mal, j’aime.
    Ton constat initial est tout bon, sauf sur la Gaillette, qui en a vu sortir de très bons et continue à tourner.

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