Marseille – Cirque Pinder (2-0) : La Paillade Académie dresse des otaries
La mère de Marcelin a peut-être fait une erreur en accouchant à Montpellier
Joueur du monde ou de liguain
qui bien souvent voudraient être les mêmes
Joueur banal, fuoriclasse ou de Saint-Marin
Footballeurs en tout genre je vous aime
Même au dernier des peintres en balade
Je veux dédier ces quelques vers
issus de notre dernière panade
là-bas sur la cruelle Canebière
Car aucun joueur de ballon rond
Ne sera jamais plus moche que son pied
Ni plus péteux, ni plus ducon
A part peut-être Daniel Congré.
Joueur je t’aime parce que
Lorsque la piaule devient la guerre
Y a pas de footeux qui engueulent
Dans les hordes de mégères
Ces folles, fanatiques du cheveu
Affligées de haine et de far à paupières
Déifiant la pouffe qui fait la une
Maudissant celle qui en a l’air
Y a pas de joueur maquerelle-pétasse
Stupide et emmerdante à souhaits
Y en a même pas au pays du Clapas
A part bien sûr Daniel Congré.
Joueur je t’aime parce que
Un ballon entre les pattes
Tu deviens plus divertissant que
Ces connards qui nous apâtent
Avec des maximes pleines de bon sens
Sur le chômage ou le port du voile
Sans dire un mot de ce qu’il pensent
Jouant avec le feu sans se roussir les poils
Voilà la nature de ces fieffés salopards
Aucun joueur ne fait plus suer
Que cette bande de conos en costard
A part peut-être Daniel Congré.
Joueur je t’aime parce que
Tu vas pas me foutre les nerfs
A chaque toucher de balle
Ton jeu très peu en désespère
Parce que dans les rangs des empapaoutés
Ceux qui se prennent pour des maestros
Se marchant sans cesse sur leurs lacets
Ceux qu’on rémunère beaucoup trop
Il n’y a sûrement pas un seul joueur
Dans ce flot de chèvres toutes caquées
Aucun de ceux qu’on regarde à toute heure
A part bien sûr Daniel Congré.
C’est pas d’un cerveau de joueur
Qu’est sorti le Bigdil ou Harry
Pas un seul joueur n’a sur le coeur
La mort des oreilles des voisins de Lorie
Parisiens et méridionaux
Savent qu’il existe partout des caraques
Des canassons écervelés, princes des conos
Elevés au doux air de la merde en plaque
Dans ce monde régie par la monnaie
Les abrutis ont fraternisés
Pas un joueur pour rivaliser
A part peut-être Daniel Congré.
Joueur je t’aime surtout enfin
Pour la force ou la faiblesse de ton jeu
Quand il s’agit de s’évader bien assez loin
Te regarder suffit à me rendre presque heureux
Et quand viendra l’heure dernière
L’enfer sera peuplé par les crétins
Jouant à qui chopera Lucifer
A qui se tapera un diablotin
Moi je me changerai bien en pigeon
Si je peux encore rester
Et tous les jours j’irai larguer mon estron
Sur la fiole de Daniel Congré.
Les phoques (my wife):
Jourdren (3/5): Et pourtant, le gus ne fait pas un match dégueulasse. Y a pas de justice.
Tiéné (1/5) : Est-ce qu’un Tiéné vaut mieux que deux petits rats ?
El-Kaoutari (1/5): Aussi fou que nul. Un défenseur central désaxé.
Hilton (2/5) : A force d’essuyer les plâtres, on se met à jouer comme un bras cassé.
Congré (-?/5): Un specimen comme ça, faudrait le mettre sous verre et l’exposer. On parviendra peut-être à se rembourser le transfert.
Saihi (1/5): Se faire passer comme en 40 n’est pas suffisant, Jamel préfère en plus livrer ses cartouches à l’ennemi.
Stambouli (1/5) : Incapable de faire une passe. On a fusillé pour moins que ça Bois de Vincennes.
Cabella (3/5): Se tape un Vendée Globe à tous les matches. Faudra pas s’étonner qu’il prenne vraiment le large à la première occasion.
Sanson (2/5) : Une traction avant digne des plus belles carrosseries, toutefois incapable de faire machine arrière.
Marveaux (1/5): Pas forcément bien positionné mais pas polyvalent non plus, comme un symbole de cul-de-jatte.
Bakar (kikoo les croisés/5): Une imitation parfaite de la porte qui grince imitant un chien en deuil.
Sont entrés en jeu (et sortis en îles):
Montaño : des petits airs de Bozo le clown.
Camara : Comment ? D’Artagnan ? Un noir ?
Mounier : Je centre (comme une merde) donc je suis (une merde).
Bonus « Denique, Ludovicus »:
« J’ai peut-être fait une connerie en faisant venir Fernandez ». Non ??? Une connerie ??? Tu y vas un peu fort Louis, on est que 16ème avec un match en plus, c’est pas grave. On n’est qu’à la 15eme journée et on ne compte que 2 victoires, c’est pas la mort. Snif.
Le bisou vigneron, avec le coeur qui se fendille comme l’écorce sous la sécheresse,
Marcelin Albert.
Oh putain, c’est génial. Si en plus les rimes avaient pu respecter celles de l’originale (impossible par construction malheureusement, ne serait-ce qu’à la fin des couplets…), ça aurait au-dessus du Brésil. Là, ça détonne un peu quand on met la musique de Renaud en fond.
Chapeau bas !!
Merci. Putain merci.
Il est fomé où Congré?
Hahahahahahahahha.
Hahashahahahahahhahahaha.
Hahahahhaha.
Merci. Oui, sinon, merci.
Putain de respect !
Bravo !
j’ai remplacé « Daniel Congré » par « Jean Fernandez » (prononcer Fernandé du coup) et ben ça marche aussi surtout la dernière strophe