Montpellier – Toulouse (2-0) : La Paillade Académie a le coeur qui fait boum

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L’espoir a fui devant les vingt culs des Noirs.

C’est toujours un peu délicat de parler d’amour aux cons.

 

 

Altrad Stadium. Cet espèce de cage à poules améliorée, dimensions comprises. Ça résonne tellement qu’on se croirait dans un stade de foot, un vrai, alors qu’en fait il y a quinze zizounes qui vocifèrent dans le  » virage « . On met des guillemets ici parce qu’appeler un perchoir à marches un virage, cela reviendrait à prendre une trompette pour la plus chouette des belettes.

Et la plus chouette des belettes, celle qu’on voudrait emmener aller danser au bal masqué (oh. héééé. ooooh. hééé), elle n’est pas près d’arriver. Enfin tout cela relève de la forme d’expression de l’amour la plus abstraite, la plus stupide qui soit dans ce bas-monde, où tout est caqué, tout s’en va avec le temps qui lui te fout quand même des claques dans le pif, au cas où tu te souviendrais pas que ton existence pue la fiente. Mais bon, on est quand même dans un monde où Djamel Bakar fait des passes décisives, alors l’espoir est permis à points. On peut encore s’agripper le coeur avec nos petites mains et voir s’il a envie, comme ça en passant, de rebattre à nouveau la chamade. Quand Bakar réussit à glisser une balle en profondeur à Souley Camaradona, bin écoute mon pti pote, j’ai envie de te dire que tout est possible. C’est comme voir une étoile filante, ou une comète le débat est encore tout vert (comme ma bite ? Oui, mais pas le dimanche), et faire un voeu. Moi, j’ai fait un voeu en voyant cet espèce de miracle. En voyant l’homme qui miaula à l’oreille de ses croisés l’an passé devenir passeur décisif pour planter un deuxième but, chose trop rare cette saison, j’ai récupéré un peu de foi tout en perdant mon foie à siroter du whisky dégueulasse (au moins ça fait des trous dans la tête).

J’avais prédit un nul, pour coller avec le tableau ambiant. Eh bin non. Alors, un signe ? Ou tout simplement le temps qui continue à se foutre de la gueule du monde en jouant du piano avec les nerfs ? Si Djamel Bakar plante un doublé samedi prochain à Caen, il sera temps de sortir la Cadillac et d’aller chez Jean Delatour.

 

Les jouorrr :

Jourdren (3/5) : impeccable dans ses interventions, avec un alinéa à ajouter en bas de page par une astérisque en rouge gras police 14 concernant tout ce qui est relatif aux sorties aériennes.

Congré (3/5) : il a réussi des interventions chaudes, comme un symbole de Baguépi, mais a semblé plus fébrile sur son marquage en CPA. Et puis, les montées de balle : alo’s ça zé’o hein.

El-Kaoutari (3/5) : à part montrer son coffre de Renaud Chamade au gorille des fjords, il a encore montré que niveau appuis, c’est aussi fiable Gaston Lagaffe, et encore, on pense que le dernier à ses chances en combat de héron.

Hilton (5/5) : on rappellera juste qu’on l’a récupéré gratos. Voilà. C’est tout.

Deplagne (2/5) : trop de fautes aux abords de la surface, ce qui aurait pu nous zizer le match. Et puis cette marotte de toujours chialer dès qu’il fait une connerie… Pisseur.

Martin (3/5) : pas tellement visible dans le jeu, il s’est distingué par de bonnes récupérations quand c’était chaud pour le cul des ptis copains en défense.

Marveaux (3/5) : irréprochable dans l’envie et dans l’énergie. Dans la manière un peu moins. Un peu comme le bon élève qui rend que son brouillon parce qu’il a pas eu le temps de recopier au propre.

Mounier (4/5) : toujours aussi actif sur son côté, il profite d’un télescopage en règle de deux violettes pour planter son troisième pion de la saison. Bravo champion, t’es mon champion, champion.

Sanson (3/5) : un bonne performance, toute en retenue parce qu’il aurait pu faire beaucoup mieux, mais il est propre et ne fait pas ses besoins à côté du pote de chambre. C’est bieng.

Bérigaud (3/5) : enfin ! Des mois que je le réclame à son vrai poste, voilà le résultat ! Une bonne performance à base de bons appels, de très bonnes remises et de fixations de défense en bonne et due forme ! Très encourageant pour la suite ! Ah oui et aussi : aux chiots Barrios !

Camaradona (5/5) : il n’y a qu’un seul Maradona, c’est Souleymane Camara. Peu importent les mauvaises saisons passées à chier dans le ventilo, peu importent les cirages de banc intempestifs et le statut peu goûté de supersub, peu importent les insultes récoltées quand à son postérieur imposant, il est toujours là. Et il est sublime, en témoignent cette feinte de corps et cet appel de toute beauté sur le deuxième but. Troisième buteur ex aequo de l’histoire du club avec 60 pions, bravo ! Ô Souley lélélélélélé ! Vive le roi Souleymane chasseur de boa !

Sont entrés en jeu :

Lasne : un jour il a écrit une nouvelle, mais il y avait trop de mots anglais. Alors on lui a dit :  » Francise la, Lasne « .

Bakar : l’antidote contre la crise.

Ribelin : qui ribellera le dernier.

 

Le bisou vigneron, 

Marcelin Albert.

4 thoughts on “Montpellier – Toulouse (2-0) : La Paillade Académie a le coeur qui fait boum

  1. C’est beau un derby Roussillo-languedococo-midi-pyréenéens-(de Lindt) de la Garonne du (C)anal du midi du Sud presque ouest de la France avec un but de cette truculente pépite de Camara !

    Sauf quand on est Toulousain (ou nîmois) quoi que les nimois avoir mal au cul ils aiment ça.

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