Niort-Nancy (1-0) : La Chardon à Cran Académie se nécrose

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Tout ce que l’art n’est pas.

Quand quelqu’un disparaît, on se demande toujours pourquoi. Quelle que soit la cause, notre besoin angoissé de combler ce manque métaphysique nous emmène systématiquement sur le terrain de la question sempiternelle. La cause, on la connaît, mais la raison ? Qu’est-ce qui humainement nous pousse à vouloir stopper brutalement la totalité. A-t-on tout vu, tout vécu, trop, trop peu, pour désirer au point de s’en donner les moyens, que tout cela cesse ? Et pour tous ceux qui restent, auteur incrédule de la question comme connaissance endeuillée, cette tentative hagarde de réponse parmi d’autres : il avait des raisons d’y croire.


Les notes

Valette 1/5
Putain de violeur de merde, tu nous as toujours pas rapporté un point dans ta foutue carrière. Un spectacle fascinant au sein de l’espèce humaine est celui auquel on assiste lorsqu’un de ses représentants faisant montre d’une confiance inébranlable en lui-même commence lentement à défaillir. Ce représentant imbu de sa personne, dès lors qu’il voit sa carapace de fierté ébréchée puis béante à l’endroit du fondement, laisse dégoûter un pus dont la pestilence éloignerait le récureur de chiottes assermenté le plus endurci.

Karamoko 2/5
La seule différence entre lui et Ciss chacun sur leur côté dans ce match, c’est que le but adverse n’est pas venu de son côté. Sinon, se reporter à Ciss (la dernière proposition, seulement).

Seka 2/5
Pas en faute sur ce match mais impossible de lui accorder le moindre crédit quand on observe à quelle point l’équipe qu’il est censé mener vers les sommets se ratatine façon soufflé au fromage à la première difficulté.

El Kaoutari 1/5
La chute qui le précipite dans les limbes n’était pas due à un dribble assassin de Lionel Messi ni à au mental de bois de cagette d’un milieu du nord de l’Angleterre. C’est une chute générale et grossière communsymbole d’équipe qui n’est même plus assez bonne pour faire ne serait-ce que douter un club de football des Deux-Sèvres. Même pour fuir, il n’a plus les jambes.

Ciss 1/5
Il est loin le temps où l’on a cru que notre cellule de recrutement avait déniché une perle rare que toute la ligue n’allait pas tarder à nous jalouser, et gratuitement encore. Après sa frénésie de buts et sa courte reconversion comme ailier, il s’est avéré qu’il n’y avait strictement rien de réellement déterminant à tirer de sa contribution à part quelques tacles balancés au hasard dans les genoux des adversaires.

Akichi 2/5
Le bon Edmond a un prénom à vivre cloisonné avec masque et distance physique obligatoire, pourtant on le voit encore se dandiner à la recherche de la bonne relance et du bon placement vers le rond central. Un challenge Alou Diarra n’est jamais vu d’un très bon œil à Nancy, surtout quand il est joué par des gars qui n’ont pas le quart du talent de l’original.

Rocha 2/5
Un des seuls à avoir donné l’impression d’en avoir quelque chose à foutre. Le premier que Garcia a sorti.

Bassi 1/5
De plaque tournante de l’équipe à caillou dans la chaussure de tout un collectif, il n’y a qu’un pas qu’il a allègrement franchi depuis des lustres. Pourquoi on s’acharne avec lui ?

Biron 2/5
Très distingué de ses coéquipiers tant il semble vouloir faire carrière dans le football, il a coché presque toutes les cases, malgré ses maigres moyens psychomoteurs, de l’authentique joueur de ballon pied professionnel. On a toujours des surprises, mais au rythme où ça va, il ne serait guère étonnant que ce dynamique jeune homme demande bientôt à vite rentrer dans les Vosges.

Cissokho 1/5
Non seulement il est nul, mais en plus il devient mauvais en revenant foutre des coups strictement inutiles et bêtes dans les mollets de ses adversaires, tel le petit roquet insignifiant qu’il est.

Triboulet 2/5
Une grosse occasion gâchée, de belles prises de balles suivies d’aucun effet, la faute à des partenaires déserteurs qui le forcent à s’excentrer pour toucher des ballons…le problème de Vinni c’est que c’est un garçon tellement gentil qu’une fois sa responsabilité de buteur enfin assumée en match officiel, il faudra encore que ce soit lui qui botte le cul de ses partenaires à grand coups de crampons de 15.


Note artistiques de l’équipe : 1/5

Ce n’est pas de l’art. Vous savez ce que c’est l’art ? C’est pisser sur une croix et mettre ça dans une urne en plexiglas. C’est chier dans des boîtes de conserve, mêler ça à un peu de poudre d’or et proposer le tout à la vente. C’est enduire des corps de femmes de peinture et leur demander d’imprimer leur trace sur la toile. C’est filmer des dépressions nerveuses dans le New-York des années 80. C’est gesticuler dans tous les sens en imitant un rite mystérieux balinais accompagné d’une narration habitée. C’est parodier l’hymne américain à la guitare en parsemant votre interprétation de bruits de bombes.

Tout ces exemples ne font pas une définition, et une définition ne fait de toute façon pas autorité sans pratique. Maintenant vous voulez une définition de l’art ? Il existe peut-être un dernier moyen que le désespoir de la connaissance vous offrira peut-être. C’est une définition négative qui permet de comprendre de quoi on parle en indiquant tout ce l’on cherche à définir n’est pas.

Commençons par dire que l’ASNL n’est même pas une équipe de Ligue 2 et vous commencerez à voir de quoi l’on parle.

Marcel Picon

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