Cette semaine le coach mondial a choisi un bon vieux 4/4/2, histoire de bien niquer le coach anal et son 3-5-2.

nov13-1
Troy Perkins (Impact Montréal, 4/5) :
Il a encore été monstrueux le Troy. 3, 4 arrêts énormes, des sorties dans le bon timing, une baraka fabuleuse… Battu de près par une déviation de marde, on peut le remercier pour nous avoir sauvé la différence de buts.

Sagna  (Arsenal, 5/5) : Mon homme du match, indubitablement (j’aime ce mot, question de sonorité probablement). Il prouve encore qu’on peut faire des montées utiles et bien timées, ponctuées par de bons centres, tout en étant intraitable derrière dans ses duels et son replacement. Il décale Gnabry dans la surface avant que le jeune provoque le péno.

Kjaer (Lille, 5/5) : Aaaaah Simon !!! Si c’est pas déjà fait, tu seras la cause d’un paquet de coming-out dans la région.

Sakho (Liverpool, 4/5) Oh oui Mamad’ ! De gros duels livrés, notamment avec Anichebe. Il a joué haut et a pris part à de nombreuses offensives dans ce système à 3 défenseurs où il a pas mal de liberté. Une belle impression visuelle mais des stats pourraves : seulement 30% de duels gagnés, 25% de duels aériens gagnés. Comme quoi les stats.

Evra (Man. U, 4/5)
: 24 heures avant qu’un « consultant tv » devienne son toutou en relevant son challenge du jongle (enfin un challenge que Patrice lui même n’avait pas lancé hein, mais il paraît que 10% de la population française souhaitait que « l’autre » le relève), CAPITAINE Patrice a offert un match complet. Défensivement au-dessus de ses camarades (ce qui n’était pas dur) et omniprésent devant. Les haineux vont se tartiner de henné.

Schweinsteiger (Bayern, 4/5) : Partout, tout le temps. Passe décisive sur CF. Sauve une balle de but.

Matuidi (PSG, 3/5) on retiendra surtout son centre dans la boîte qui se transforme en but. Sinon, même s’il s’est montré volontaire et hargneux comme toujours, Blaise a paru dispersé et quelque fois aux abois. Le petit break sans match dans la semaine lui sera profitable.

Hamouma (Saint-Etienne, 5/5) : Un match surprenant d’Hamouma, plein de vitesse et de courage. Il offre le 1-0 à Brandao mais le ballon fini rang 128 au-dessus des cages. Il décale ensuite Corgnet pour l’ouverture du score avant de doubler la mise sur une erreur improbable des Parisiens. Il a mouillé le maillot, comme on dit au bord du terril.
L’avis de la Forez : encore un but et encore une passe pour Romain. L’homme du début de saison stéphanois c’est lui. Accélérateur de jeu, remiseur, frappeur, défenseur : il a tout fait aux Parisiens, et prouve qu’il peut prendre l’attaque à son compte. Définitivement, le choix de prendre ce Romain là et pas la cagole du Sud qui joue à Rennes était bon.

Ribéry (Bayern, 4/5) : Toujours le joueur le plus dangereux, le plus percutant. Mais ce n’était pas son meilleur match de la saison. Je n’ai pas la stat mais il a probablement remporté moins de duels que d’habitude.

Suarez (Liverpool, 5/5) Un vrai 5. Pas seulement pour son superbe triplé, mais pour son excellent match, du début à la fin. Dans chaque prise de balle, dans chaque dribble, on a vu le Luis Suarez intenable et inarrêtable. Liverpool aurait gagné sans lui, mais Luis en feu rend la victoire plus belle.

Torres (Chelsea, 5 ou 1) : Quelle note mettre à Torres ? Capable d’actions dignes d’Ibrahimovic, de ratés dignes de Benzema. Peut être absent pendant 88 minutes, puis marquer un but à la dernière seconde. Ce mec est juste improbable…

Le banc

Thébaux (Brest, 4/5) : Très vigilant tout au long du match, il sort quelques très belles parades, une petite dispute avec Falette mais faut qu’il croche dedans.

Debuchy (Newcastle, 4/5) : Solide derrière et auteur de quelques tacles très autoritaires et bien maîtrisés pour rattraper ses quelques errances. Volontaire devant il est récompensé avec ce but de renard au second poteau.

Congré (Montpellier, 3/5) : aujourd’hui il sait faire des têtes, demain il cherchera sa bite tout seul. On arrête pas le progrès.

Diallo (Guingamp) : Incassable et intouchable je crois que si Jocelyn Gourvennec avait sorti toute son équipe et avait fait uniquement rentrer Diallo il aurait gagné le match à lui tout seul. Il me semble que sur le but il en a profité pour faire un enfant à André et Zubar. En même temps.

Romain Rocchi, (Metz, 4/5) : Le capitaine messin envoie des doses irrationnelles de bons ballons à ses attaquants, et travaille comme une pute malgache dans l’entre-jeu ; le tout avec sérieux et le charisme d’un chef scout. La classe anale.

Corgnet (Saint-Etienne, 5/5) : La preuve vivante qu’on peut faire une carrière professionnelle sans être équipé du moindre muscle. Enfin si, un celui logé au milieu de son crâne et qui fonctionne à plein régime. Très précieux par sa disponibilité, ses déplacements entre les lignes et ses remises intelligentes. Il a en plus le mérite de punir les Parisiens sur leur première grosse erreur (Marquinhos), et c’est ce dont l’ASSE avait besoin lors de ce match. Remplacé par Diomandé pour nous rappeler que le quota de grand black qui court vite est utile.
L’avis de la Forez : quelle frappe ! Benjamin fait plaisir à nous allumer des pétards comme ça régulièrement, ça nous manquait un peu depuis quelques saisons et la patte gauche de Pédron. Un match taille patron, où il a su mettre à profit ses qualités pour organiser  le jeu stéphanois et marquer. Son remplacement est tactique, mais on voit quand même qu’il a du mal à finir les matches.

Vincent Aboubakar (Lorient, 5/5) : Ce mec vient d’arriver et il se défonce plus que n’importe qui au club. Certes, il ne fait pas toujours les bons choix, certes, ce n’est pas le roi de la finition mais il mouille le maillot, il n’abandonne jamais et surtout il marque un joli but et adresse une passe décisive. Good job.

1 thought on “Le onze mondial de la semaine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.