Paris – Montpellier (5-2) : la Paillade Académie pour la forme
Ce n’est pas dans n’importe quel cœur que passe l’attente. Ce moment capricieux qui ne se suspend pas n’importe où choisit en état de conscience avancée. On se demanderait presque si un hôte désigné ne l’est que par sa propension à souffrir de l’attente. Quand il viendra, ce cœur impatient élu par les grâces d’une divinité cruelle qu’on se plaît à nommer « désir » dans les grands moments, quand il viendra, sera t-il récompensé ou puni ?
Ce n’est pas n’importe quel cœur qui supporte le poids de la rengaine. Le tourne-retourne qui fuse ne laisse pas grand-chose lorsque, lassé, il décide de s’en aller. Faire ses valises, les défaire, recommencer au gré de la politique des passions, morne habitude. Morne habitude qui tue.
Ce n’est pas n’importe quel cœur qui sort indemne des affres de l’essorage. Pays de cocagne sans habitant où passent surpris un troupeau d’aigreurs, le palpitant n’a plus de frontières à fermer. Ne reste que l’écluse ravie des larmes.
Ce n’est pas n’importe quel cœur qui bat encore.
Le onze qui démarre
Omlin (3/5) : muraille auto-sabotée.
Tchato (2/5) : soif de première.
Sacko (0/5) : saboteur de muraille.
Cozza (2/5) : aurait préféré l’amnésie.
Sainte-Luce (2/5) : champion de surnage libre.
Chotard (2/5) : tu veux le sifflet ?
Ferri (2/5) : bienvenue sur le retour.
Savanier (2/5) : pas d’allonge.
Maoussa (1/5) : trop bas sur le front.
Wahi (3/5) : ça va Corneille ?
Khazri (3/5) : leader sur le couru.
Ceux du cours de route
Souquet : de préférence.
Germain : encore là ?
Sakho : faute de frappe.
Fayad : l’espoir c’est toi.
Leroy : sommeil.