Pau-Nîmes (1-0) : La Crocro Académie s’en bat les couilles
colère et grossièretés
En un mot comme en cent : allez tous vous faire mettre.
On cherche quoi, en allant au stade ? L’oubli ? Le frisson ? La catharsis ? Qu’est-ce qu’on fout là, en fait ?
Je pourrais parler des errements tactiques de Nico Usaï, aKa Nicolaï, aka « L’Arrigo Sacchi des Calanques » (merci à Pataras pour ce bel hommage), de son incapacité terrible à faire sortir quoi que ce soit de positif de cette équipe, de ses balbutiements en conf de presse, de ses phrases creuses. Le problème, c’est que je n’ai même pas envie de l’accabler, il m’a tout l’air d’être un brave type dépassé par la situation. Sa joie de vivre de l’année dernière faisait plaisir à voir, il avait réussi à apporter un peu de plaisir et je ne vois aucune raison de remettre en cause sa bonne volonté. Le drame, c’est la vitesse à laquelle tout semble s’être cassé la gueule. C’est une équipe qu’il a pu construire comme il le voulait, avec ses choix, son système, ses « valeurs ». On est fin octobre, on a gagné trois matchs dont deux où ça s’est joué à un poil de cul. On continue majoritairement à penser qu’on peut se sauver, mais je ne sais pas jusque quand on va pouvoir tirer sur la corde. Surtout, quand l’ami Usaï va se faire téj, ce qui paraît inéluctable, qui acceptera de venir dans un guêpier pareil, si ce n’est un sous-fifre ? Qui accepterait de bosser sous la direction d’un jobastre capable de te pourrir le quotidien ? Évidemment qu’on espère tous un retour de Blaquart, mais je ne suis pas sûr de lui souhaiter ça pour sa santé mentale, à moins que cela ne s’inscrive dans un projet de restructuration un peu sérieux, avec réflexion sur la gouvernance et la formation. Pas franchement crédible. Quel merdier, bon Dieu.
J’aurais aimé redégueuler ma bile sur la tête de Rani Assaf, mais je l’ai déjà fait à de multiples reprises et ça me fatigue à l’avance. Je supporte plus la déprime ambiante dans ce club, je supporte plus cette atmosphère dégueulasse qui rendrait dépressif le plus joyeux drille en 48h. On en est arrivé à un niveau où on s’extasie parce qu’on a vu 45 minutes correctes contre Amiens, où on dirait presque merci à notre chibre de président parce qu’il OUVRE UNE PUTAIN DE TRIBUNE. On va continuer à espérer une belle fête pour le dernier match aux Costières contre Bordeaux, à la limite on s’en tape de prendre une énième branlée tant qu’on rend un hommage à ce stade. Le NO ce n’est pas Assaf. L’histoire des Costières ne se résume pas à lui. On va y croire sans espérer quoi que ce soit de la part de ce club de sacs à merde dont la seule décision pour ce match a été d’augmenter les tarifs et de limiter les places mises en vente en Pesage : changez rien les gars, vous êtes dans le turfu.
Aujourd’hui, j’ai plutôt envie de taper sur les onze pitres qui étaient sur le terrain. Ah oui tiens, pour dire qu’il y a du plaisir à l’entraînement et que le groupe vit bieng, y a du monde. Mais une absence d’intensité aussi criante, un tel je-m’en-foutisme sur le terrain, ça tu peux pas l’imputer au seul entraîneur. Le néant sur le terrain, le néant dans l’envie, le néant dans la révolte. On vous demande pas de devenir des cracks, tas de mastres. On vous demande de vous dépouiller. De courir. De montrer un minimum de couilles. Vous n’êtes pas les premiers responsables de ce merdier, mais vous avez quand même le droit de faire semblant d’avoir un reste d’honneur. Vous ne m’en voudrez pas, après cette brève introduction, de rester bref dans mes commentaires sur vos « performances » respectives.
LES CHÈVRES
MARAVAL (2/5). Victime.
VARGAS (1/5). Pailladin.
POULAIN (Joker/5). Totem d’immunité.
DJIGA (0/5). Demeuré.
BURNER (1/5). Catatonique. Remplacé par SADZOUTE : soporifique.
FOMBA (0/5). Canabistouille.
THOMASEN (0+/5). Lost in la Pyréenées-Atlantica.
LABONNE (1/5). Poulet sans tête. Remplacé par GUESSOUM : footing de reprise.
PAGIS (2/5). Engagez-vous, qu’ils disaient. Remplacé par DELPECH : puceau.
SAÏD (1/5). Tergi-tergiver-tergiversa. Remplacé par KONE : que de temps perdu en surcharge.
TCHOKOUNTE (2/5). Sevrage forcé.
Un mot sur les adversaires du soir : rien à dire, ils font leur taf, ils se battent, ils ont de quoi se maintenir. D’ailleurs, il semblerait que notre grand stratège Rani Assaf (louange à toi ô fils des lumières divines) soit très fan de leur stade, puisqu’il est même venu en touriste avec tous ses fanboys.
Heureux de constater que l’ambition de notre auguste bienfaiteur Rani Assaf (trois fois béni soit son nom) soit celle de faire que le NO se mette au niveau des infrastructures et du fonctionnement du Pau Football Club. Je ne sais pas si on mesure notre chance.
La bise quand même, va.
Karoud