Portugal – Suisse (6-1) La Bacalhau académie reçoit une révolution par Sexto
Bom dia,
Les choses sérieuses commencent pour la meilleure équipe du monde sur le papier dans ce mondial dans un pays esclavagiste, corrompu, anti-droits de l’homme (alors ceux de la femme MDR).
Mais alors là une révolution a eu lieu. Après le match de la Corée que je n’ai pas pu académiser à cause d’un collaborateur dont je tairais le nom mais dont je me suis occupé.
Le dernier mouvement d’humeur de Cristiano aura donc provoqué la révolution. Telle la rumeur de Marie-Antoinette disant que le peuple sans pain n’a qu’a manger des brioches, l’ingénieur a réagi comme un sans-culotte pour mettre de côté sa majesté Cristiano.
On va être cash, je n’y ai pas cru avant de voir la compo, je n’y ai pas cru jusqu’à l’hymne.
Mais bon n’occultons pas l’adversaire. La Nati est un adversaire que l’on croise plus souvent qu’une mauvaise scène de sexe dans House of the Dragon. D’ailleurs dans la dernière édition de la ligue des Nations nous avions gagné 4-0 face à des Suisses joueurs, puis perdu 1-0 face à des Suisses bien regroupés en BlocEquipe®.
Ce soir ça passe ou ça casse, mais Santos a décidé de faire une van Gaal en sortant le matos au sens figuré.
*Luca Toni est une autre victime de la personnalité pour le moins débridée de Van Gaal, qui a ajouté, en plus du traumatisme psychologique qu’il fait souvent subir aux joueurs qui ne rentrent plus dans ses plans, un traumatisme… visuel : « Il a voulu nous expliquer qu’il était capable de mettre n’importe quel joueur sur le banc, quel que soit son nom, car il en a dans le pantalon, raconte l’Italien. Pour le prouver, il a baissé son froc. C’était complètement fou. »
O Equipe :
Donc Fernando lance la révolution en mettant sur le banc CRISTIANOOOOOO pour le jeune Gonçalo Ramos. Seconde victime de l’insatisfaction, Cancelo qui se voit supplanter par le jeune Dalot. Enfin William prend la place de Neves en sentinelle.
————————-—Costa——————————
Dalot ———Pepe ———-Dias———-Guerreiro
—————————William——————————
——————Otavio—————Bernardo———-
—Ferrnandes————-Ramos———-—Felix———
O Jogo :
Le match démarre avec des Suisses qui décident de nous jouer haut. Sans doute la compo sans Cristiano les poussent à vouloir nous faire douter.
Très bonne idée car au bout de 10 minutes ils ne voient plus la balle le temps de se régler.
On va être simple, c’est une boucherie. première frappe et coup de génie de Gonçalo Ramos qui enchaîne contrôle mine dans la lucarne 1-0 (17e).
Ensuite, ben on gère. Les occasions s’enfilent comme des perles, Otavio, Ramos mais la Suisse plie mais ne rompt pas.
Il faudra un coup franc de Shaqiri (à moitié dans ton lit) mais Costa est sur la trajectoire (30e).
La Suisse tient mais ça se rapproche avec des centres ou des frappes repoussées par un pied ou une jambe qui traîne . La Nati est dans les cord(i)es.
C’est assez logiquement que Pepe, le meilleur défenseur du MONDE DE L’UNIVERS vient marquer sur corner d’une tête puissante 2-0.(33e)
Derrière ça gère, et même si Diogo Costa doit se mettre en évidence, on est serein, avec un jeu léché qui permet encore de trouver Ramos mais Sommer brille face au jeune portugais.
Une première mi-temps bluffante, c’est fou de se dire que pour une fois, ce qui paraissait être évident, le 4-3-3, les techniciens au milieu, une seule sentinelle allait aussi bien fonctionner.
Pas le temps de laisser les Suisses espérer. Dès le retour des vestiaires on est haut, on se fait deux occasions avec un William qui joue plus haut.
Sur un nouveau décalage, Dalot fait un double contact de cours d’école pour servir Ramos au premier poteau qui dévie de l’exter, peut-on faire plus portugais ? 3-0 (51e)
La Suisse prend l’eau et c’est vraiment une gifle de voir la seleçao continuer de presser, de jouer, de vouloir marquer avec un contre où Felix décale parfaitement Guerreiro qui met le 4e. 4-0 55e, on a tué le match en 10 minutes.
On retrouve nos esprits car sur le coup d’envoi on se déconcentre pour concéder un corner sur lequel une déviation de Ramos envoie la balle sur Akanji qui réduit l’écart (4-1) 58e.
Après 5 minutes de flottement on reprend notre marche en avant et sur une nouvelle passe de Felix, Ramos vient mettre son triplé 5-1 (67e).
C’est le moment de la valse des changements avec Cristiano pour Felix, Vitinha pour Otavio, Horta pour Ramos.
La Suisse fait ce quelle peut mais n’arrive pas à créer du danger pendant qu’on essaie de faire marquer Cristiano mais sans réussite.
A la 88e Leao entre pour Fernandes. Il ne lui faut que 2 minutes pour enchaîner crochet petit filet pour le 6e. 6-1(90e)
Le match se fini donc sur un sexto (et oui c’est comme ça qu’on dit 6 buts en portugais :D ) et recevoir celui-là est un vrai plaisir.
O Resumo :
Os Quinas :
Costa (3/5) :
Serein, il a sorti les 2 arrêts interdisant au Suisse d’y croire. Sorte de videur physionomiste « T’as pas le niveau, tu ne rentres pas ».
Dalot (4/5) :
Impérial défensivement, machine offensivement, il a prouvé qu’il était le meilleur latéral de Manchester et de la sélection
Dias (3/5) :
Concentré, serein il a mis Embolo dans sa poche et tapoté la tête de Shaquiri.
Pepe (5/5) :
Impitoyable avec les attaquants adverses, ne perdant pas un duel, il est allé marquer pour devenir le plus vieux joueurs à le faire en match éliminatoire. Quand on pense qu’il a commencé à jouer avec Duncan Mc Leod.
Guerreiro (4/5) :
Toujours discret mais présent, le Raph a fait un partie pleine avec son but et une activité qui siée à merveille à ce système.
William (4/5) :
Match XXL pour William qui a parfaitement joué le chef d’orchestre en donnant les solutions dans un poste reculé et en couvrant les espaces pour limiter le danger.
Fernandes (4/5) :
Plus reculé il a fait parler sa vision et sa prise des demis espaces pour ouvrir des boulevards. Souvent à l’avant dernière passe, il n’a pas été le plus en lumière mais essentiel.
Otavio (3/5) :
Une volée bien tentée, des passes bien senties mais surtout une compensation de tous les instants pour ouvrir la voie à Dalot. Pour que ça tourne il faut des besogneux, sans doute le meilleur soldat.
Bernardo (4/5) :
La passe juste, le placement parfait, le replis qui va bien. Plus haut sur le terrain c’est plus de vitesse et de créativité. Bref plus de bonheur.
Felix (4/5) :
La petit prince du Taje est revenu de nulle part. un come-back digne d’un film américain de Noël. João a pris et donné du plaisir et nous c’est tout ce qu’on aime.
Ramos (5/5) :
Pas le temps de niaiser et de tergiverser pour Gonçalo. Tu le mets devant pour marquer, alors il frappe et il marque. Le petit prodige d’Olhão a décidé d’entrer dans la légende du pays en claquant un triplé en coupe du monde et s’assoit à la table d’Eusébio, Pauleta et Ronaldo, rien que ça.
O Banco :
Cristiano (3/5) :
Il a fait une bonne entrée marque mais est hors-jeu, amène de la profondeur. On le sait qu’il sera important quoi qu’il arrive.
Vitinha (3/5) :
Encore plus de technique, de vitesse et d’intelligence. Les planètes semblent s’aligner enfin car les joueurs sont à leur niveau en sélection.
Leão (5/5) :
Une passe et un crochet et on a marqué. Rafael c’est aussi simple qu’Olive et Tom.
Horta (2/5) :
Au service du collectif il est bien entrée dans le système mais sans l’occasion de briller.
Neves (3/5) :
Assurer la fin de match en couvrant le milieu, il a joué les Gandalf et rien n’est passé.
Remarque à la con :
Quand un potentiel se révèle et fait ce qu’on espère, c’est une gifle. Personne n’aurait cru que ça se passerait aussi bien, aussi vite et de façon aussi maîtrisé.
Le bonheur de voir une équipe qui d’un coup, fait honneur aux glorieuses de 66, 84, 2000, 2004, 2006…Mais reste une chose, les dépasser pour allier le beau jeu et la victoire.
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