RC Lens / Paris SGEL (1-0) – La Porte de Saint-Cloud Académie avait mal attaché ses lacets
D’Ibiza au NPDC, la fast life parisienne.
LE SOVIET BIS
Machin Bulka (1/5) : Un mâche correc’ jusqu’à l’heure de jeu et cette passe plein axe toute flinguée directement sur l’attaquant adverse pour le seul but de la rencontre. En même temps, aligner un Polak contre Lens, c’est un peu faire entrer le loup dans la bergerie.
Liévin Kurosawa (2/5) : Fade et prévisible sur le côté droit, comme on pouvait s’y attendre dans une telle configuration. Le plus embêtant c’est qu’il a été tout aussi médiocre quand il est passé côté gauche.
Quérère (2/5) : On retiendra, comme un symbole de ses atermoiements, son intervention foirée sur ballon aérien qui mène à la première grosse occasion NPDCiste au quart d’heure de jeu, avec une frappe sur le poteau parigot. Très moye.
Kimpembof (2/5) : Capiston sans grand panache mais capiston quand même (remplacé à la 75e par Abdiallo, parce la blessure)
Jean Bernard (2/5) : Malgré son chaud duvet aux pattes, le Hobbit fut frileux sur son aile, et a même réussi à s’énerver contre un gars qui a un nom de pneu et de guide gastronomique à la fois. Classe, bravo (remplacé à la 83e par Michel Baqueure, parce qu’il était devenu tout rouge tout colère l’Espingouin).
Andrérera (2/5) : Y a eu quasi que des 2/5 jusqu’à présent, mais personne n’aura autant mérité cette note que lui. La médiocrité dans tout ce qu’elle a de plus constant et sans excès, une symphonie à la gloire de la moyenne, une masterclass de platitude.
Idrissa Ganache (1/5) : Ça avait plutôt bien commencé pour Idrissa : il était plutôt libre de ses mouvements et à l’aise techniquement en début de partie. Et puis il y a eu le coup d’envoi, les Lensois se sont approchés à moins de 20 mètres de lui, et c’est tout de suite devenu plus compliqué, forcément.
Marcobelhom (3+/5) : Encore une fois indispensable au jeu de son équipe, et même à sa survie en ces temps d’amputation sévère de ses autres talents. Véritable poumon artificiel pour collectif en détresse respiratoire, Marcoco aura tout bien fait avant de s’essouffler en fin de partie. Même lui a ses limites.
Pablo Basaria (1/5) : Pablo s’est égaré quelque part dans le no man’s land entre l’aile droite et la surface de réparation, et personne n’est parti à sa recherche pour lui donner un peu d’amour. À un moment il s’est carrément fâché et on l’a plus revu ensuite. On a vu mieux comme leader d’attaque.
Kaizer Ruiz (2+/5) : Un dépucelage franchement pas dégueulasse pour le p’tiot. Fébrile au départ, il a profité du peu de pression que l’adversaire mettait sur lui pour prendre peu à peu confiance et montrer de belles qualités balle au pied, jusqu’à nous faire oublier l’existence de Draxler (comment ça on avait pas besoin de lui pour l’oublier ?). Il partira probablement comme un malpropre dans un ou deux ans avant de revenir planter le but de la victoire contre son club formateur en finale de coupe d’Europe quelques années plus tard, je ne vise personne (remplacé à la 68e par Colin Bagdad, qui n’a pas changé la face du monde et c’est très décevant (nan, on déconne, on attendait rien de toi ou presque, stresse pas gamin)).
Arnaud Kalimero (2/5) : L’autre petit nouveau du jour a fait un mâche à l’image de son équipe : gêné par le pressing adverse, il a mis du temps à trouver sa place et ses coéquipiers ont eu du mal à le trouver, mais il est peu à peu monté en puissance et a proposé quelques beaux mouvements, manquant de peu de reprendre une jolie louche de Verratti peu avant la pause. Et tout comme ses petits camarades, il a franchement eu du mal à ne pas succomber à la dépression, la démence et l’hyperactivité (oui oui, tout ça en même temps) après l’ouverture du score lensoise (remplacé à la 75e par le gras José, parce que perdu pour perdu, après tout, pourquoi pas (rendez-nous Choupo par pitié)).
Voilà pour cette belle rentrée toute en couleurs,
Répondez à l’appel du monde de l’anal d’après (c’est maintenant du coup),
Bises trotskanales,
Georges Trottais
Et vous avez perdu sans Zlatan Ibrahimolent.
Bonjour Georges !
Salut Roberto, au plaisir de vous lire bientôt avec le grand retour du caltchio.