Tours – Brest (0-1) : La Penn Ar Bed académie livre ses notes

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Un académicien républicain.

« Dès l’intro tu kiffes, c’est le retour du rédacteur le moins productif ». Oui, c’est ça, Richard Sucrier. Au menu ? Tours-Brest, affiche sexy s’il en est. Enfin, plus sexy que d’habitude, le Stade Brestois faisant allégrement pipi sur la Ligue 2.

Malgré des résultats probants, Jean-Marc (oui, je l’appelle par son prénom, et alors?) décide de troquer son 4-1-4-1 habituel pour un 4-2-3-1. Peut-être la conséquence du match précédent, contre Lens, où notre milieu de terrain dans son ensemble avait gentiment pris l’eau face à John Bostock. À noter également, le retour de Monsieur Propre Belaud ainsi que l’absence toujours notable d’El Magnifico Grougi. Labidi, de son côté, se retrouve titulaire à la place de Pelé. Même si on ne s’intéresse que très modérément aux performances du Tours FC, qui semble voué à jouer le maintien (tiens donc), on peut tout de même souligner la présence dans leurs rangs de deux légendes du ballon rond hexagonal : Toifilou Maoulida et Rodéric Filippi.

Le Match

Bon, je vous préviens de suite, si Brest-Lens était un match très plaisant malgré la défaite finale, ce ne sera pas le cas de ce Tours FC – Stade Brestois. Allez, on va quand même essayer de rendre ça passionnant.
Le début de cette rencontre est à l’avantage de Tours, même si la possession – Jean-Marc oblige – est Brestoise. À la 10ème minute, sur un centre venu de la gauche, Bouanga tacle un ballon en direction du but. Hartock s’interpose.
Parenthèse capillaire : qu’est-ce qui lui a pris à ce bon vieux Joan de vouloir le même crâne luisant que Krillin ? Comme ce dernier, il semble pouvoir lancer un Taiyoken à tout moment. Peut-être était-ce donc voulu, afin de gêner les adversaires se présentant face à lui. Habile. Parenthèse refermée.
Durant les trente premières minutes, Tours multiplie les centres dans le jeu et sur phases arrêtées sans pour autant se procurer de réelles opportunités. C’est aux environs de la 30e minute de jeu que le tournant de la rencontre intervient : NKM fait son entrée dans le stade de la Vallée du Cher.
Aucune incidence sur le cours du jeu, me direz-vous. Bien au contraire. Son arrivée déstabilise les Tourangeaux, comme l’arrivée d’une certaine Clara Morgane au Vélodrome avait pu déstabiliser les joueurs du PSG (les vrais savent). Lancé par Doumbia, Lavigne se procure alors la première opportunité brestoise mais sa frappe est ralentie par le gardien de Tours… ainsi que par la pelouse. Tout devient fou puisque Castan trouve la barre sur le corner qui suit. Puis, cinq petites minutes plus tard, c’est Faussurier qui trouve la faille. Suite à une touche, le couteau suisse se débarrasse du défenseur adverse, frappe une première fois puis une seconde afin d’ouvrir le score.
À la mi-temps, Brest mène donc 1-0. C’est bien payé, même si le Stade a eu le mérite de se procurer trois occasions en l’espace de quelques minutes (on remercie encore une fois NKM le plus chaleureusement du monde).
En début de seconde période, c’est Labidi qui ouvre les hostilités d’une frappe dévissée à l’entrée de la surface. Puis, à la 50ème minute, sur un bon débordement de Lavigne, Labidi est tout proche de marquer mais n’appuie pas assez sa frappe, permettant ainsi à Kamara d’intervenir de fort belle manière. La suite ? Vous voulez vraiment la connaître ? Bon, d’accord. Brest pose le pied sur le ballon, aucune équipe ne parvient à se procurer des occasions. Ça a le don d’énerver les Tourangeaux, qui récoltent deux cartons rouges, l’un pour Maouche à la 75e minute pour un tacle que n’aurait pas renié Filippi, l’autre pour le coach (Fabien Mercadal) à la 87ème minute.
Ça se termine à peu près comme ça. Une victoire, donc, mais un match bien moins intéressant dans le jeu que ne l’avait été celui face à Lens. C’est le manque d’adversité qui a fait que c’est passé, c’est ce qu’a d’ailleurs reconnu Jean-Marc en fin de match dans une interview où on a pu admirer toute son honnêteté intellectuelle. Quel homme, décidément.

Les Joueurs

Hartock (3/5) : match assez calme pour lui. Juste, un petit conseil : reste sur ta ligne, ne tente plus de sorties aériennes. Merci par avance.
Belaud (3+1 = 4/5) : si on force, en plus de son match plutôt très propre, on peut lui donner une passe décisive et donc un point bonus. C’est ce qu’on fait
Castan (3/5) : notre Thiago Silva à nous. Peut-être moins visible que son collègue en défense centrale sur ce match, mais bon.
Diallo (4/5) : solide comme le roc. Je vous laisse compléter.
Doumbia (2+1 = 3/5) : défensivement, c’est pas la joie. Il faut quand même donner à son crédit la passe dans le dos de la défense pour Lavigne, qui a réveillé l’équipe durant cinq minutes. Un point bonus pour lui.
Battocchio (4/5) : très, très peu de déchet sur ce match. C’était le Batto qu’on a envie de voir tous les week-ends.
Coeff (3/5) : pas infâme, pas magnifique non plus. Mouais.
Faussurier (5/5) : non content de pouvoir jouer à presque tous les postes possibles, désormais il plante. The New Bruno Grougi – désolé, je m’enflamme.
Labidi (2/5) : des fulgurances, mais pas grand chose d’autre. Il manque une occasion de 2-0 qui aurait mis l’équipe à l’abri.
Lavigne (2/5) : alors oui, il donne une balle de but à Labidi, il provoque de nombreuses fautes dont celle du carton rouge, mais que de mauvaises décisions dans le dernier geste. Son nom n’évoque pas les vendanges pour rien.
Maupay (?/5) : dur de noter son match, il n’a eu aucune opportunité de briller et est sorti assez tôt dans la partie.

 

Richard Sucrier

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