Wolverhampton – Leeds (2-3) : La hipster académie joue au procureur

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Vous devriez écouter Mandy déclamer ce texte : elle imite magnifiquement l’auteur pastiché.

Leedisiennes, Leedisiens,

Marcelobielsistes, marcelobielsistes,
loups, loupés, loupiac, loupions, loupiottes, loup-garous, louperampton
Gros membres, vibrants dildos,
Monsieur l’éditeur à l’intelligence anale et logique,
Cher service relecture aux yeux de hiboux qui saignent quand on soumet
Hamster ibérique qui maintient les sites en ligne à coups de paquets fado
Camarades académiciens,
Lecteurs adorés, petits culs ne connaissant point l’amour anal

Eh bien, c’est à quel propos aujourd’hui, pourquoi nous a t-on dérangées, qui sont ces gens ? Qu’on leur en colle six dans le buffet, pour faire plaisir au général Alcazar, et qu’on ne nous embête plus, on a des choses plus importantes à faire. Comme par exemple faire une grande tarte à la crème, et la coller dans la gueule à BHL. Voyez cela comme de l’hygiène. Comment cela ? Pardon ? M’enfin… L’hygiène, vous savez, le truc qui sert à s’entretenir. Non, pas un conjoint. Mieux ! Enfin, l’hygiène… Vous vous en tamponnez ? Mais il ne faut pas, ses règles sont saignantes !

Laissez-nous vous guider dans les gestes d’hygiène du quotidien. Au lever par exemple, après les quelques ablutions matinales qui vous décollent l’haleine ou vous rafraîchissent la fêlure du postérieur, ou le contraire, il faut aussi penser à se purger des excès alcooliques de la vieille. Donc, pour l’hygiène, vous pouvez épancher sur les pompes de Manuel Valls les derniers arômes dissouts par votre vessie de ce Savagnin dont les jambes s’écoulaient avec une langueur qui n’était pas sans rappeler le regard plein d’espoir de l’obsédé moyen qui croyait en nous causant dans on ne sait quel pince-fesse gauchiste qu’il venait de rencontrer des filles physiquement intelligentes et peu farouches et qu’il s’imaginait à tort souiller de son jus de couille rance alors qu’en réalité aucune de nous ne daignerait même lui faire découvrir les extatiques plaisirs prostatiques dont son imagination atrophiée n’est pas prête à soulever le voile impudique, voile qui contrairement à celui qui couvre dans son jeune âge notre savagnin chéri, est loin de rappeler l’image des mères de fils dans la judée romaine autour de l’an zéro du calendrier grégorien ou d’exciter les irréductibles bouffons qui voient dans ce voile porté par la combattante kurde le noir qui fera ressortir le col ouvert de leur chemise blanche sous le soleil dardant avant de se fienter dessus à la vue d’une simple petite tarte à la crème, alors que monsieur était pressé d’aller rejoindre les studios de Boulogne où l’attend Manuel Valls pour débattre encore et encore de ce putain de voile devant le regard médusé de Léa Salamé qui ne comprend pas pourquoi son plateau il pue un peu.

L’hygiène c’est aussi de relire plusieurs fois les académies des camarades, pour être sûr de n’avoir manqué par inattention une analité subtilement dissimulée. C’est aussi d’aller troller des bordelais, la Jouzé et les Gooners de quelques gazouillis bien choisis. C’est aussi d’écrire une ode à Marcelo Bielsa si enflammée qu’elle ferait passer Musset pour un expert-comptable…

>>>>>>##### La composition #####<<<<<<

Parce qu’à côté de Marcelo Bielsa, de nombreux hommes passent pour de misérables déchets tout juste bons à être dissous par immersion dans une piscine d’uranium en fusion. Le premier aryien venu, tel Kouhoku, passerait pour Himmler, cet homme qui non content de visiter consécutivement la Hollande et la Pologne, chantonne de la zik longue et heureuse sous la douche. Et sans perdre son souffle ! Kouhoku, donc, propose des compositions footballistiques qui font plus sens que les compositions picturales de son ami Hitler, dont le talent d’écrivain surpassait sûrement de loin celui du peintre, sinon on ne comprendrait pas pourquoi quelques générations d’écoliers allemands eurent à apprendre ses écrits par cœur.

Rodrigo
Meslier Klaesson
Latérayling Llorente Creswell Struijk Dallas
Klich Koch Forshaw
James Harrisson
Bammie Greenwood

>>>>>>##### Le Match #####<<<<<<

A peine installé devant l’écran de télévision qui retransmet grâce aux serveurs ukraniens en différé d’un jour légalement grâce à une modeste obole versée à notre club de cœur, et pas seulement d’artichaut, les affrontements épiques des imbéciles heureux en short seyant qui courent derrière une baballe, nous devons nous rendre à l’évidence. Et cette évidence, quelle est-elle ? Que Macron est un con ? Que l’eau mouille ? Que Bolloré est une enflure et que Baba est son prophète ? Que ça parlera de caca dans la prochaine Calcio Académie, et de souffrance dans la chardon à cran ? Non, cette évidence est le plus transparent et banal des pronostics : Le Portugal ne sortira pas indemne de cette acad. Parce que si Wolverhamton non seulement porte des shorts en matières extensibles qui ont plus fait pour l’excitation sexuelle des fétichistes du bas résilles que les vins de Bordeaux pour la promotion des copeaux de bois, les bougres se révèlent d’une lusitanerie assez extensive. Pareil regroupement communautaire fait peut-être saignements anaux aux électeurs de Gollum et très sûrement des guillis dans l’entrejambe de certains académiciens qui envoient des nichons gonflés à l’hélium par paquet tcp-fado. Mais ce n’est pas le propos.

Parce que pour le commun des mortels (au risque de nous faire interrompre par les seules personnes dont nous tolérons pareille forfaiture, à savoir, l’une de nous trois, nous tenions à signaler la petite litote « le commun des mortel » pour parler de nous-même. Non pas pour de basses raisons d’une modestie mal placée qui voudrait le temps d’une phrase estomper la distance abyssale entre le lecteur de Horsjeu.net (mâtin, quel site) et les académiciennes du même site (en gros, la douve avec double mur d’enceinte entre vous et nous). Non vraiment, n’y voyez nulle marque d’une distanciation réelle mais passée sous silence par bienséance ou urbanité. Si nous nous désignons ici sous le sobriquet « le commun des mortels », c’est essentiellement pour parsemer notre texte d’approximations sémantiques. Avec tant d’imprécision, de flou et de nébulosité, vous pouvez facilement reconnaître notre patte d’écriveuses derrière le pastiche desprogien, et alors que le contraire serait la preuve définitive d’une immodestie crasse), bref, revenons-en à nos moutons, ou à nos eucalyptus comme ils le disent au Portugal, pour le commun des mortelles… eh merde… Pouf Pouf…

Pour nous le Portugal est un pays étrange et agréable au premier abord quand on y va en tant que le vacancier. Contrairement à beaucoup d’autres étrangers qui ne parlent pas français pour se comprendre entre eux, les portugais ont néanmoins conservé la beau son nasal « an » comme dans le prénom Jean, même s’ils l’écrivent n’importe comment (João, franchement). Le premier linguiste que nous avons croisé nous a affirmé que tel raffinement sonore était extrêmement rare à l’échelle de la planète, et il faut en féliciter les portugais, qui sur se point sont bien plus évolués que les méridionaux français, s’empèguent le cul de poule qui leur pousse qu milieu des lèvres en escamotant tant qu’ils peuvent ce magnifique phonème en disant « nôt accengue est changuetangue ». Prononciation que même le premier portugais venu trouverait ridicule.

Ensuite, en croisant les autochtones femelles, nous n’avons pu nous empêcher de sentir une profonde empathie envers ces gens qui cherchent à abolir les distinctions genrées en arborant sur la lèvre supérieure ce que les bienséants appellent un duvet et ce que nous appelleront plus prosaïquement une moustache. Dans un monde aussi porté sur l’apparence bandatoire des femmes, c’est un coup violent porté au patriarcat. Rendez-vous compte ! C’est un peu comme si chaque viril gobait une pilule d’anti-viagra, et qu’il évite de s’assommer la vessie avec son micro-gourdin à chaque fois qu’il croise une minijupe aux yeux bleus. Un rêve, ce pays où les hommes ne bandent qu’en réponse à certains traitements experts des madames…

Sans transition, le Portugal c’est aussi le pays de la moule pas fraîche… quoi… mais nous ne suggérons pas du tout par cet accollement des deux thèmes que les portugais baisent moins que les allemands ! Non, écoutez un peu, avant de nous interrompre. Nous disions : le Portugal est le pays de la moule pas fraîche qui croupit dans les eaux polluées du Tage avant qu’un triste pécheur … avant qu’un triste pêcheur…. tenez voilà : avant qu’un triste pécheur n’en vienne racler le fond. Du Tage, hein, pas de la moule. Ils sont obsédés eux… Mettez un peu d’hormones font pousser la moustache dans le verre de vos femme, m’enfin.

Et enfin, enfin, enfin, et surtout, les lusitaniens, leur grand péché, leur grave péché n’est pas tant de s’approprier illégalement des mollusques impropres à la consommation. Non, là n’est pas leur péché, mais leur abricotier, vous nous copierez 50 Je vous salue Candy pleine de grâce. Non, leur plus grand péché à ces gens c’est de violer aussi en mondovision des mollusques à la 115e minutes des prolongations. Oui nous parlons de toi Hugo, de toi aussi Laurent, et de toi aussi Samuel. Parce que cet instant qui tenait plus de l’écailler que du football a eu une conséquence noire et grave : une équipe aussi passive que l’avocat de la défense Luis Rego a été championne d’Europe, et ceci constitue un crime de lèse-marcellobielsime de premier acabit. Donc Wolverhampton est coupable mais les regarder jouer vous en convaincra mieux que nous. (Moutinho doit être tombé dans les cartons jaunes quand il était petit, on ne comprend pas sinon pourquoi on ne lui en donne jamais.)

>>>>>##### Les Notes #####<<<<<

Je ne crois pas que ce que j’apprends de moi ait le moindre intérêt. Le plus important pour moi en prenant un nouveau poste, c’est de connaître les joueurs. Ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. Je vais devoir les convaincre qu’ils peuvent gagner le match. C’est eux que je dois connaître, pour savoir la meilleure façon de leur transmettre mon plan

aurait répondu dans un autre monde Marcelo Bielsa au journaliste qui lui demandait : What have you learned about yourself so far?

Meslier (une morue pochée en aïoli/5) A pris deux buts sur lesquels il était complètement impuissant, et une commotion qui lui a fait voir trente six gousses d’ail.

Latérayling (la minute d’expression ibérique des ballets de Lisbonne/5) Oui, Luke est impliqué sur les trois buts que l’on marque et aucun de ceux que l’on prend. Oui, il est de plus belhomme, et on aime le voir toucher le poteau, surtout quand un camarade la remet dans la même action. Et vraiment il fait un superbe match, au niveau de la saison dernière. Mais bordel, c’était quoi cette roue moisie, Luke ?

Llorente (la pince à morpions en côtelette de morue/5) Beaucoup trop loin de son attaquant sur l’action du premier but encaissé pour lui épiler la petite bête ou lui tirer le maillot. Ou inversement… Avant de sortir blessé.

Struijk (le chewing-gum en boyau de morue/5) A joué pendant une mi-temps à la mâchoire et au chewing-gum avec Gimenez, avant que celui-ci n’aille éclater Meslier alors qu’il avait deux métros de retard et déjà un jaune.

Dallas (poupée gonflable en peau de morue suédoise/5) A passé son match à faire des aller-retour sur son flanc. On l’a vu avoir un coup de mou (peut-être n’a-t-il pas joué dur), alors que les offensives des Wolves passaient par son côté.

Klich (tata Rodriguez/5) Toujours disponible pour envoyer du ravitaillement aux camarades expatriés loin sur le bord du terrain.

Forshaw (l’oreiller en écailles de morue /5) Même si ça pique un peu, on ne doute pas qu’Adam ne dorme pas après le match, après les kilomètres avalés. Sur ce match, il aurait pu dormir sur un oreiller à clou.

James (la morue-melba/5) Le petit Daniel enfant a longtemps hésité entre le football et le rugby. Du second, au final il a gardé quelques réflexes : rentrer le cou dans les épaules, monter en pointe pour défendre les passes vers l’arrière, et mettre des grands coups de tatane dans le ballon. En revanche, pour savoir s’il devait tirer au dessus ou au dessous de la transversale, il avait recours à un moyen mnémotechnique pour s’en souvenir : Quand il y a beaucoup d’étreintes physiques, on peut garder le haut, et enlever le bas, et il faut tirer en l’air. Alors que, s’il faut jouer à la petite pute, tu enlèves le haut, mais tu mets le bas, et le ballon tu le mets bas. James aujourd’hui, encore embrouillé l’a mit sur la barre le ballon, ce qui est encore plus cochon.

Rodrigo (peigne à poux en épine dorsale de morue /5) La belette sur sa tête avait mis son poil d’hiver, elle était fort visible. Mis on comprend l’enthousiasme des supporters leedisiens pour lui faire un shampoing après qu’il ait marqué le but de l’égalisation.

Harrisson (paquet Fado/5) Il a pas fait cadeau, il a rangé l’honneur de ses défenseurs en paquets Fado. Vous pouvez chercher la contrepèterie, mais pas les reins éparpillés façon puzzle.

Bammie (le thermomètre à mercure en queue de morue/5) On espère qu’avec cet ustensile, Bammie profitera à fond de cette nouvelle convalescence, tout cassé qu’il est sorti à cause des bourrins d’en face. Aurait pu marquer avant de se faire découper.

Cresswell (La ceinture de chasteté en nageoire de morue séchée/5) A force d’avoir d’énormes occasions comme ça, il va bien finir pas se dépuceler, non ?

Greenwood (Le plug anal en queue de morue/5) Pas mal, mais un peu trop petit pour faire vraiment de l’effet.

Koch (l’avocat le plus bas d’inter/5) Son ouverture pour Ayling avant notre premier but nous a fait caresser nos roberts.

Klaesson (L’étui pennien en machoire de morue édentée/5) Pas très esthétique, mais suffisant pour parvenir à jouir de nos trois poings.

>>>>>##### Les Notes auxquelles vous avez échappées #####<<<<<

Déjà qu’on a du inventer quelques fausses marchandises envoyées par tata rodriguez, il n’y en a pas cette fois.

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