Angleterre – Ecosse (0-0) : La Sylvitartan Académie s’offre une finale pour la qualification.

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le meilleur 0-0 de l’histoire de l’Écosse

*Insérer Catchphrase*

Après l’échec cuisant du match d’ouverture, l’Écosse voit l’Angleterre être son prochain adversaire. Est-il nécessaire de parler de l’impact de cette rencontre ? Non, gagnons du temps et parlons de l’enjeu. Si l’Écosse ne perd pas, alors la dernière journée de la phase de poules sera une vraie finale pour une possible qualification au tour suivant. Chose qui serait historique pour les écossais, eux qui n’ont jamais passé les poules dans leur histoire.

Le 11 de départ :

Kieran Tierney est de retour : joie, allégresse et petits ballons. Billy Gilmour & Ché Adams titulaires ? On rajoute le champagne à l’équation. McTominay de retour en défense et Callum McGregor titulaire au milieu. Voici pour les nouveautés de ce onze en comparaison de celui contre la République Tchèque.

Le résumé du match :

Avant toute chose, on va être très clair : l’Écosse a remporté le match des tribunes. Faut dire que l’opposition n’était pas très relevée aujourd’hui.

Maintenant, place au jeu. Enfin, le jeu…, façon de parler. Assez peu d’actions sur la totalité du match. A la 10e, John Stones se retrouve tout seul sur un corner. La belle idée que voici ! Fort heureusement, son coup de tête envoie la balle sur le poteau. Changement de slip demandé à la rédaction. Il faut dire que les Anglais font 20 bonnes premières minutes avant que l’Écosse ne sorte la tête de l’eau.

C’est d’ailleurs un homme conspué après la première rencontre, Stephen O’Donnell, qui est passé tout proche de devenir un héros à la 30e. Très bien servi par un centre de Kieran « Ne te blesse plus jamais s’il te plait bébé » Tierney, le latéral droit envoie une très belle reprise repoussée par Jordan Pickford sur la tête de Ché Adams qui ne peut conclure. 0-0 à la pause, on se dit que l’exploit est plus que possible.

Seconde période, les Anglais poussent mais sans pour autant se montrer dangereux. L’Écosse est solide derrière et David Marshall est très peu sollicité. Du coup, l’Alba en profite pour tenter sa chance et il faudra la tête solide de Reece James pour empêcher que la frappe de Lyndon Dykes ne rentre à la 60e. Un quart d’heure plus tard, c’est Ché Adams qui voit sa reprise partir dans le ciel Anglais, surpris du léger rebond pré frappe qu’il a du encaisser.

On se retrouve donc avec un résultat final de 0-0 et une putain de fierté de voir cette équipe tenir tête à une pâle Angleterre mais surtout, s’offrir un dernier match possiblement d’anthologie à Hampden Park.

Les joueurs :

David Marshall (3/5) : Peu de choses à faire mais ce fut bien réalisé. Donc ça fait bien plaisir.

Stephen O’Donnell (3/5) : Voilà le Stephen O’Donnell que j’aime. Solide, sans erreur, capable d’apporter offensivement. Un gros plaisir que de le voir rayonner dans un gros match.

Grant Hanley (3/5) : Aucune erreur, solidité totale, match de patron de Grant Hanley et j’en suis le premier surpris.

Scott McTominay (3/5) : Comme quoi, il semble vraiment meilleur dans ce rôle de défenseur. Au moins il n’a pas à attaquer, ce qui est une très bonne chose.

Kieran Tierney (4/5) : Cher Papa Noël, pour Noël, j’aimerai que Kieran Tierney ne se blesse plus jamais de toute sa vie pour qu’il puisse être tout le temps en pleine forme pour jouer avec l’Écosse. Cordialement, tous les habitants de l’Alba.

Andrew Robertson (3/5) : Capitaine Robbo a été grandiose. Surprise ? Aucune.  

John McGinn (2+/5) : Un brin en dessous dans le milieu mais ça m’emmerde de lui mettre un 2 sec et méchant. Parce qu’il n’a pas été mauvais, juste un peu discret.

Billy Gilmour (4/5) : Vous voyez Makélélé quand il parle du Brésil en 2006 ? Bah Gilmour, 1ère sélection, 20 ans, Angleterre, Wembley, s’en bat les couilles. Qu’il ne quitte plus jamais le onze s’il vous plait !

Callum McGregor (3/5) : Solide ce bon vieux CalMac, bien meilleur qu’Armstrong, d’ailleurs.

Ché Adams (3+/5) : Difficile de lui mettre 4 mais en même temps, quel putain de joueur. Son apport en attaque est inestimable tant il se donne mais a aussi une palette technique très solide. Une bénédiction.

Lyndon Dykes (3/5) : Ce rôle est d’une ingratitude monstre. Mais moi je t’aime Lyndon. Tu te bats, t’es sur chaque duel, tu donnes tout et ça me va très bien.

Les remplaçants :

Remplacements tardifs qui n’ont pas spécialement eu d’impact. Saluons quand même Kevin Nisbet et Stuart Armstrong qui n’ont pas été mauvais.

Steve, je sais que tu ne me liras pas mais sache-le, je t’aime beaucoup là. Tu as su trouver le onze parfait et les mots justes pour que ton équipe sorte un gros match contre l’ennemi anglais. Maintenant, tu as 90 minutes pour rentrer un peu plus dans la légende de ce sport dans ton pays natal. Good luck, son.

Les images du match :

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