« Hongrie etorri » ! Voilà comment nous souhaitions la bienvenue aux Portugais. Bien mal nous en a pris à l’heure d’affronter ces effrontés.

Nous espérions que les Portugais n’entravaient rien au basque, mais on leur a tellement collé aux basques qu’ils ont fini par comprendre. Au final nous en prenons trois dans le buffet juste avant de les laisser repartir. Nous n’avions pas vu pareil saccage depuis Attila !

La composition :

L’entrée en jeu des Mágikus Magyarok

Pardon… la voici.

Le match :

Nous sommes le mardi 15 juin 2021, il est 18h à la Puskás Aréna, dans notre belle capitale de Budapest.

Enfin ça c’est ce que l’on veut nous faire croire. Mais le Hongrois est observateur.

Car il est évident que le match a été annulé par Cancelo et son virus. Franchement UEFA, vous croyiez qu’on ne verrait rien ? La clameur d’un stade plein, un tifo… c’est un peu gros là la rediffusion du match de l’Euro 2016 non ?

Du coup 3-3, merci.

1ère minute : Notre avant-centre décide d’entrée de montrer son geste technique préféré : il fait une roul… il tacle !

4e minute : Cristiano Ronaldo reçoit un ballon plein axe. Il se retourne entre les trois défenseurs axiaux malgré un contrôle un peu long, puis décoche une frappe pour chauffer les gants de Gulácsi.

6e minute : la Magikobusz tente une incursion dans le camp adverse. Hongrois qu’on va attaquer. Mais il s’avère que c’est une fantaisie. Un arrêt non prévu sur le trajet normal du busz, demi-tour donc.

8e minute : Szalai, qui jusqu’ici avait les cheveux attachés, décide de les relâcher. Ça va être terrible.

9e minute : Alors c’est peut-être un 3-5-2 quand nous avons le ballon, mais nous ne l’avons jamais, alors ce sera un 5-3-2, ok ? C’est bien compréhensible, dans le busz, nous aimions tous aller au fond. Les couloirs sont totalement obstrués, il y a plus de Hongrois à cet endroit que d’athérome dans les artères de Depardieu. A noter que de temps en temps les centraux semblent vouloir apporter le surnombre dans les transitions offensives. De temps en temps.

34e minute : Schäfer remonte le ballon sur le côté gauche du terrain, et trouve Szalai. Il le trouve dans sa position préférée, c’est-à-dire au milieu de 6 à 8 paires de jambes adverses à 30 ou 40 mètres du butsz. Il devait être parachutiste dans une autre vie. Il obtient un coup-franc. Botté comme il se doit par Sallai, au milieu de la surface adverse, et qui trouve la tête de … Szalai. Ok ils sont deux, un derrière, et un devant. Mais aussi au milieu, sur les côtés, Szalai rien comprendre Opta… Finalement il ne détourne pas le cuir, qui échoue tranquillement dans les bras du gardien portugais.

Pendant ce temps là…

39e minute : Semedo trouve Jota esseulé entre la ligne des six mètres et le point de penalty, en regard du milieu du but. La passe est un peu en retrait, l’obligeant à se retourner mais il peut tirer du gauche et RAIE de Gulácsi. C’est une action incroyable : en fait Jota ne se démarque pas de son défenseur, mais c’est lui qui est démarqué par l’autre Szalai, Attila, allez comprendre.

42e minute : Bruno Fernandes tente un centre-tir au milieu de la surface, Cristiano Ronaldo se trouve plein axe et face au but mais il ouvre trop son pied et ça passe bien au-dessus. La Baraka.

56e minute : Tir de Sallai, ç’a l’air de rien, mais pour nous ça veut dire beaucoup.

72e minute : Nous attaquons à cinq, et Szalai (Attila !!) se retrouve en pointe à la réception d’un centre ! Qui a lâché une caisse au fond du busz ?? Rien à voir avec les consignes de Rossi, il semblerait que Botka ait lâché une caisse au fond du busz. A moins que ce soit Orbán. Attila fauuuuuuute ? Pas à ma mère, pas à mon père…

79e minute : Szalai (celui qui joue milieu de terrain), trouve Négo qui d’entrer en jeu, sur le côté droit du terrain le long de la ligne. Ce dernier lance Schön, qui vient également d’entrer en jeu, dans la profondeur, et toujours sur le côté droit. Schön parvient à rentrer dans la surface puis crochète Pepe et décoche une frappe enroulée premier poteau ! Buuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuutsz pour le magikobusz ! Que c’est Schön !!!! Encore cinq buts à inscrire dans ce match, pour les dix dernières minutes, ça va être la folie !!

QUOISZ ??? Butsz refusé pour hors-jeu (net pour le coup) !! Un pur szcandal ! 1-0.

80e minute : Viktor Orbán se fait passer pour Andréa Agnelli, et demande à l’arbitre dans son oreillette d’arrêter le match dès à présent car l’un de ses enfants vient de bailler, et ils risquent la faillite. Mais c’est un échec, car c’est une rediffusion du match de 2016. Quel idiot.

84e minute : Centre contré de Rafa, vers Guerreiro au point de pénalty, son tir est contré par Orbán, et trompe Gulácsi petit filet opposé… 1-1.

Ils n’avaient pas de titre de transport mais ils sont rentrés quand même… Voleuuuuurs. Je comprends mieux les Français !

85e minute : Renato Sanchez la joue comme Szalai, genre bulldozer, mais en mieux, car il parvient à trouver André Silva plein axe. Ce dernier pénètre le fond du bus mais se fait faucher par Orbán. Mais où est le contrôleur ?? Carton jaune et pénalty… Pénaldo le transforme, évidemment. 1-2.

91e minute : double une-deux entre Rafa et Cristiano Une-deuxnaldo, qui s’amuse et dribble Gulácsi qui finit sur sa raie, mais sans en faire. Butsz : 1-3.

Les notes :

L’équipe 2+/5 : 

3/5 pour la discipline et l’engagement.

2/5 pour la défense, ça tenait bien, mais tant qu’Agnelli n’est pas président de l’UEFA, les matchs dureront encore au moins 90 minutes, donc pas la moyenne !

1/5 pour l’attaque, et la prise de risque. Nous avons vu quelques pénétrations infécondes. prise de risque et d’initiative on repassera. Nous avons clairement vu que la tactique consistait à ne pas perdre et sur un malentendu…

Le sélectionneur, Rossi Marco (2/5) : Ses joueurs ont maitrisé sa tactique sur les temps défensifs, enfin jusqu’à la 84e mais il va falloir proposer autre chose maintenant.

Gulácsi Péter (3/5) : Il a été sollicité très tôt par Cristiano Ronaldo et a tenu le fond du busz comme un taulier jusqu’à la 80e minute. Il en prend trois, c’est moche, mais il n’est pas à blâmer personnellement pour ça.

Botka Endre (2/5) : Pas le plus costaud des trois axiaux, mais assez vif. Comme les autres il a tenu bon jusqu’à la 80e. Il a aussi essayé de se projeter parfois vers l’avant.

Willi Orbán (3-/5) : Un match solide, jusqu’à… bon bref. A partir de là il dévie le ballon dans son propre but et provoque le pénalty… Clairement le joueur le plus décisif de la rencontre. Bel effort.

Szalai Attila (2/5) : Pouah ! Un beau morceau que cet Attila-là. Souverain dans les airs, très présent dans les duels. Il a parfois maitrisé les huns, mais surtout pas les autres.

Nagy Ádám (2/5) : Hum… pas le plus en vue des milieux axiaux de la magikobusz. Saviez-vous que ça se prononce comme « Nagui » ? Il lui a peut-être manqué les chevaux nécessaires.

Kleinheisler László (3/5) : Un bon travail de couverture et de repli défensif. Parfois porté vers l’avant.

Schäfer András (4/5) : Grosse activité au centre du terrain. Il était un peu partout, souvent disponible.

Lovrencsics Gergo (3/5) : Plus efficace pour empêcher les intrusions dans les couloirs que Rusard. Belle activité défensive, mais comme le reste de l’équipe n’a pas suffisamment apporter offensivement.

Fiola Attila (3/5) : La même.

Szalai Ádám (4+/5) : Quelle combativité. Le capitaine des Mágikus Magyarok a montré l’exemple. Mais c’est un filou, il est venu jouer avec ses quatre autres frères (des quintuplés, oui), et l’arbitre n’a rien vu. Premiers défenseurs, premiers relanceurs, premiers percuteurs. Ils sont allés au milieu, sur les côtés, mais finalement pas beaucoup en pointe. Il ne lui manque que la finition de Giroud pour se mettre au karting.

Sallai Roland (2/5) : Très esseulé, forcément Sallai pas le faire. Il a peu percuté, beaucoup couru. Et puis voilà.

Les remplaçants :

Loïc Négo (3/5) : Il remplace Schäfer à la 65e. Une belle activité, et une passe presque décisive.

Schön Szabolcs (3/5) : Il rentre à la place de Sallai à la 77e. Du poste pour poste. Mais lui il se distingue dès son entrée en jeu. Auteur d’un joli enroulé qui finit dans les filets mais qui ne score pas pour autant.

Sigér Dávid (2/5) : Entré à la 78e en lieu et place de Kleinheisler László, même poste, même rendement.

Varga Kevin (2/5) : Un attaquant, à la place d’un défenseur (Fiola Attila à 88e).  Pas beaucoup d’impact sur le déroulé du match.

Varga Roland (2/5) : Remplace Nagy Ádám à la 88e. Tout le monde veut prendre sa place mais c’est bien Varga qui a réussi. Et c’est tout.

Mention spéciale à l’UEFA, qui est bien plus forte que le S.P.E.C.T.R.E., car elle a réussi à manipuler tout le monde. Pour qu’on ne critique pas son protocole sanitaire « antiviral » elle a réussi à nous faire croire que ce match se déroulait bien en 2021, tout en réussissant à supprimer les trois butsz hongrois ! C’est dégueulasse, mais c’est fort.

Nous avions certainement en tête de ne pas perdre. Nous y étions presque, mais c’est un échec. Nous avions bien conduit, mais nous ratons le terminusz. Nous n’aurons pas d’autre choix que d’aller chercher les points, et espérer finir troisième de sa poule comme notre adversaire du jour il y a cinq ans. Et qui sait ?

Lors de la prochaine journée la Magikobusz Akadémia affrontera l’Académie française. Ce sera le 19 juin, à 15h, et encore une fois à la Puskás Aréna : joie de recevoir, plaisir d’offrir son butsz. Mais on pourrait enfin avoir un point. Car ces gens-là ont également un bus, mais ils n’en descendent pas ! Un vulgaire bloc bas, sans talent autre que la défense. Ne regardez pas ça, je vous raconterai.

Viens avec moi, et Hongrie à qui veut l’entendre

« Ici, à la Magikobusz Akadémia, hongrois fort en nos Mágikus Magyarok ! ».

1 thought on “HONGRIE – PORTUGAL (0-3) : LA MAGIKOBUSZ AKADÉMIA RATE LE TERMINUSZ.

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