Turquie – Pays de Galles (0-2) : La Sheep-Shagging Academy en Croisade

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contient des blagues à base de kebabs de mouton

Gageons que le début de la compète a permis à la populace du Vieux Continent de constater que ce dernier était coupé en deux, avec d’un côté les nullards et de l’autre les vainqueurs. Alors certes, le onze de Galles n’a fait « que » match nul contre les évadés fiscaux (à qui tu peux rendre visite ici, mate), mais a montré qu’il allait franchement se sortir les doigts du fondement, et qu’à défaut de beau jeu, on allait au moins voir de la sueur et du sang, communsymbole du bandage sur la tête de Kieffer Moore.

Ce match contre l’envahisseur ottoman est l’occasion de basculer comptablement et symboliquement dans le camp du bien. Il s’agit dès lors de rappeler à l’Europe que la hype turque se doit d’être boutée hors d’Azerbaïdjan et de rappeler Burak Yilmaz à son physique de videur de boîte.


CYMRU ELEVEN

On ne change pas une équipe qui fait match nul.

ZE GAÏME

Chaque compétition internationale produit son lot de fausses « surprises » et autres « équipes à suivre », de prédictions foireuses et de d’enflammades éphémères : ne nous privons pas du plaisir de constater que cette Turquie est de ceux-là, et gageons que si Recep Tayip Erdogan était devant sa télé, il a dû faire exécuter quelques opposants politiques pour évacuer sa frustration.

Après un début de match intense, les gars de Galles prennent en effet vite l’ascendant, avec multiples coups de boutoir sur les remparts d’Anatolie infligés par les percées de Danny James et Rambo, avec un Captain Gareth en distributeur de galettes et Kieffer Moore en éléphant remiseur posé sur la défense turque. Une belle et franche domination concrétisée avant la mi-temps sur une ouverture de 40 mètres Bale voit l’appel de Ramsey dans la profondeur, dont la beauté esthétique éclatante est cependant permise par une apathie de la défense turque en tous points semblables à celle de la classe politique arménienne lors de l’offensive azérie sur le Haut-Karabagh (c’est de bon goût et c’est local, ne me remerciez pas) : seul et libre dans la surface, Rambo contrôle de la poitrine et glisse la gonfle sur la droite de Cakir (0-1, 42e).

Le deuxième acte est plus compliqué, avec une grande passivité de l’équipe devant les tentatives turques, mais finalement peu de grosses occases concédées. Les gars exploitent plutôt bien les contres, jusqu’à un péno obtenu puis superbement droppé au-dessus de la transversale par Bale : death to the courses discontinues sur les pénos, nom de Dieu de bordel de fuck ! YOU THINK YOU’RE FUCKIN NEYMAR, HEY ??? On ne peut de toute façon pas décemment en vouloir au capitaine quand on voit le nombre de différences qu’il crée. Pas loin de concrétiser sur un centre de Ramsey puis en allant tout seul contrer un dégagement de Cakir, il délivre le Red Wall en toute fin de match en mystifiant la défense turque : course de bogosse le long de la ligne, petit centre en retrait pour Connor Roberts qui plat-du-pied-sécurise les trois points (0-2, 90e+5). Propre et net.


CHWARAEWYR

Danny WARD (3/5). On ne l’a finalement que peu vu, mais toujours avec plaisir.

Connor ROBERTS (4/5). Cool de le retrouver avec la banane et un but orgasmique après sa difficile entrée en matière contre la Suisse.

Chris MEPHAM (3/5). Bon match de la charnière. Plutôt rassurant dans les airs et dans les duels.

Joe RODON (3+/5). Burak who ? Is it the guy who runs a fuckin kebab in Swansea ?

Ben DAVIES (3/5). Encore une copie propre même si rien de transcendant, une sorte de Christophe Jallet briton.

Joe ALLEN (2/5). Lui, ce serait un Adrien Rabiot mode chien de la casse. Remplacé par le jeunot Ampadu, pas franchement à son avantage.

Joe MORRELL (3/5). Le harceleur qui permet aux autres de rien branler.

Aaron RAMSEY (4+/5). Du great Rambo époque Tonton Arsène, avec du coffre et des courses dans tous les sens, et une finition en mode ice-cold sur l’ouverture du score. Remplacé par Wilson à 5 minutes de la fin.

Daniel JAMES (4/5). Un vrai match de porc pour le Mancunien, qui a perforé le côté gauche et martyrisé le pauvre Celik. N’auront manqué qu’un but ou une passe dé. Remplacé par Williams en fin de match.

Gareth BALE (4/5). Difficile de lui mettre la note parfaite si on considère ce raté gaguesque sur le péno, mais son apport est tellement immense… Deux caviars et une capacité à bouffer l’espace hallucinante.

Kieffer MOORE (3/5). Précieux dans le jeu cul au but, dangereux sur chaque centre.


Reste le match le plus dur à livrer face à l’Italie, mais avec 4 points en deux matchs, la porte des huitièmes se rapproche. Go on lads.

Bises sheepesques

Ryan

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