La Calcio Académie vous raconte la 3e journée de Serie A (21-22)

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Ciao ragazzi,

Décidément, les cartes sont redistribuées en Italie cette année. On est seulement à la troisième journée mais la tendance est difficile à analyser. Enfin, il y a des certitudes tout de même. La Salernitanale va vivre une saison crotonesque, la Juventus va vivre une saison torinesque, il faudra compter sur Jouzé et sa Roma, Le Milan est bien décidé à chiper le Scudetto à son voisin honni… On n’a même pas besoin de créer la hype, le Calcio s’en charge tout seul. Nous ne sommes que le vaisseau qui vous apporte votre dose hebdomadaire de Calcio avec un peu de bouffe, et des recettes de cocktail étonnantes et sans espoir.

Sans plus attendre, voici le cocktail de la semaine :

LE NAPOLI’S BAY GARBAGE

2 volumes de Grappa
1 volume d’Amaretto
Le jus d’un citron de Procida.
1 càs de Colatura
1 càs de miel d’oranger.
De la glace pilée
Un gros trait (genre celui qu’on tape sur la chasse d’eau du pub à 23h45) de San Pe, parce que bon on est dans la Calcio Académie, bordel.

Les camarades de la Calcio déclinent toute responsabilité en cas de perte subite de la vue, des poils, des relâchements de sphincters ou de vote centriste.


Napoli – Juve (2-1) :

Même plus d’illusion, le désespoir comme seul compagnon. La saison s’annonce longue et stérile. Comme ma… ouais bon. Faut dire qu’on s’est fait rouler dessus hein. Morata, ce mec sympa qu’on aime d’un amour presque aussi pur que Mario Mandzukic, a bien essayé de nous donner de l’espoir en ouvrant la marque d’un but de filou suite à une air défense de Manolas. Mais l’espoir n’est pas permis pour la Vieille Dame. Szczesny, jaloux de la bourde de Manolas relâche une balle pourtant pas si difficile à capter. BAM, égalisation. Puis c’est au tour de Kean d’y aller de la sienne, en feat. avec Szcz qui nous sort un match d’une analité tellement forte qu’elle en deviendrait presque belle. Ça, ce serait si on était pas seizièmes bordel de bite en bois.

Buteurs : Politano (57e) et Koulibaly (85e) pour le Napoli, Morata (10e) pour la Juve.


Torino – Salernitanale (4-0) en une image :

 Le plug de la Salernitana (avec un petit jeu de mot pour les bilingues)


Atalanta – Fiorentina (1-2) :

Monsieur Marini a été la véritable star du match. Il a refusé successivement des buts qui n’étaient pas valables et sifflé des penalties (trois quand même) qu’il n’avait pas vu. Il a tellement passé de temps devant les écrans de la VAR qu’on s’est demandé si le gars n’avait pas trouvé un bon moyen de s’enfiler un petit film de Bel-Bel « discretos » pendant le match. Nous ne sommes pas dans la confidence mais on l’imagine plus regarder le Guignolo que le Professionnel. C’est bon, on a cité Jean-Paul, on peut passer à autre chose.

Entre les arrêts de jeu, on n’a pu voir un peu de football. La Fiorentina s’impose dans la douleur dans un match qu’elle aurait très bien pu perdre. Y a encore du travail chez les violets, mais il faut reconnaître que l’équipe est bien construite, dirigée d’une main de maitre par Vincenzo Italiano avec des joueurs cadres comme Vlahovic ou Dragowski (suspendu contre la Dea). Pour une fois, on s’enthousiasme en Toscane pour une autre raison qu’un excellent Chianti. Nous ne sommes pas encore au niveau d’un Brunello di Montalcino mais y a du potentiel… Pour la Dea, la situation est loin d’être critique même si on a déjà vu une meilleure entrée en matière avant de se déplacer chez le vainqueur de l’Europa League.

En parlant de pinard, saluons les amateurs de sensations fortes, des vendangeurs qui jouent gros à chaque coup de sécateur, on espère que notre viticulteur maison nous sortira bientôt ses plus beaux clichés…

Buts : Zapata / Vlahovic X2


Empoli – Venezia (1-2) :

Match de promu, et premiers points pris par Venezia cette saison !
Match assez dominé par les joueurs au maillot arancio-nero-verde qui mènent rapidement grâce à Thomas Henry (attaquant français de 27 ans) puis Okereke qui profite de la largesse défensive d’Empoli avec un central qui aurait reculé jusque dans ses filets s’il avait pu…
Empoli revient au score sur péno trop tard dans le match et perd l’occasion de prendre des points face à un concurrent direct au maintien (attention le goal average particulier est important en Serie A).

Buteurs : Bajrami (sp) (89’) ; T.Henry (13’), Okereke (68’)


Sampdoria – Inter (2-2) :

La course au Scudetto avait commencé en janvier à Gênes. La Sampdoria s’était imposée dans un match particulier. L’Inter avait cédé et la course vers le titre semblait se compliquer sérieusement. Quelques mois plus tard, la situation n’est plus tout à fait la même. Les Nerazzurri ont finalement remporté le titre et la Sampdoria continue de jouer pour le maintien, se rappelant avec un mélange de nostalgie et d’une tendresse amère la belle époque de ses épopées sportives et de cette ambition fièrement affichée.

La Sampdoria a su répondre présent. Menée deux fois (ne loupez pas le résumé, chaque but ou presque mérite votre attention), la Doria est toujours revenu. Sans un exploit de D’Ambrosio qui sauve sur sa ligne d’un tacle désespéré, les Ligures auraient même remporté ce match. L’Inter n’a pas su conserver le score. Simone Inzaghi n’a pas apprécié outre mesure cette incapacité à tuer le match quand il en était encore temps : « Quand on mène deux fois au score, il faut gagner ». Il faudra être plus attentif en coupe d’Europe sinon la campagne risque de s’arrêter une nouvelle fois plus rapidement que prévu.

Le résumé à ne louper sans aucun prétexte

Buts : Yoshida, Augello / Di Marco, Lautaro


Cagliari – Genoa (2-3) :

Quatre buts marqués de la tête dans ce match, on doit pas être loin d’un record en Serie A dans un match qui opposait deux équipes aux maillots similaires.
Beaucoup d’occasions franches, des retournements de situation, on était sur un beau match en Sardaigne.
Cagliari ouvre le score rapidement sur penalty avant de doubler la mise sur corner par Cappitelli, le club sarde se croit à l’abri mais Destro (encore là) marque un beau but d’une tête excentrée qui relance le Genoa dans le match. Mohamed Farès, à son tour va marquer sur corner avant de crucifier Cagliari sur une nouvelle tête en fin de match. Cagliari et son nouvel attaquant Keita Baldé peuvent se bouffer les couilles avec un nombre d’occasions faramineux dans les dix dernières minutes, et se retrouvent avec seulement un petit point pris en trois matchs… de quoi déjà faire sauter son entraineur.

Buteurs : Galvao (sp) (16’), Cappitelli (56’) ; Destro (59’), Farès (69’,78’)


Spezia – Udine (0-1) :

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. On voulait se taper Thiago Motta. On avait déjà préparé nos petites saloperies. Il suffisait de les sortir du congélateur en faisant attention à ne pas déranger les petits de Véronique. Mais très franchement, nous aurions été malhonnête tant Lo Spezia a dominé de la tête et des épaules le match. Marco Silvestri a été grandiose. Les rares fois où il était battu, les montants venaient le sauver, quand le tir était enfin cadré, une tête venait s’interposer.

Et pourtant, sur un contre, l’Udine marque et remporte le match. Un crochet un peu dégueulasse, un tir au milieu et un Zoet parti aux champignons, Samardzic remporte la mise et fête avec succès son arrivée de son nouveau club. Ce soir, ça sera double ration de Frico dans le Friul.

Une recette pour éradi

But : Samardzic


Milan – Lazio (2-0) :

Énorme match encore du Milan, qui bouffe tout sur son passage depuis l’ouverture de la Serie A. Trois victoires en trois matchs et encore la manière contre une belle équipe de la Lazio coachée par Sarri. Certains joueurs ont véritablement élevé leur niveau de jeu depuis l’an dernier côté rossonero, on pense notamment à Tonali et Leao auteurs tous les deux d’un très bon début de saison, d’autres confirment les attentes comme Brahim, Theo, Calabria et Tomori toujours indispensables à Milan. Aucune surprise donc de voir un Milan offensif, bon dans le pressing et dominateur.
Milan ne concède quasi aucune occasion avec Maignan qui s’emmerde sous la Curva Sud, et c’est Leao qui marque le premier but du match sur un contre magnifiquement emmené par ses soins et un une deux avec Rebic.
Quelques secondes plus tard, Kessie dont le mental doit être mis à rude épreuve entre un retour de blessure et un contrat négocié se charge même d’un penalty sur une faute qu’il a subie (jamais très bon), et le rate sans surprise.
Au retour des vestiaires, Pioli attend l’heure de jeu pour faire rentrer Ibrahimovic, qui n’a plus foulé les terrains depuis mai et une blessure au genou. Il ne faudra attendre que 6 minutes pour le voir marquer. Milan n’est plus (vraiment) Ibra dépendant, mais ce dernier tient à montrer à tout le monde qu’il est bien présent, encore, malgré les quarante ans, malgré la blessure, et ça ne fait aucun doute, il sera encore un atout majeur dans l’effectif de Pioli cette saison.

Buteurs : Leao (45’), Ibrahimovic (66’)


Roma – Sassuolo (2-1) :

Sans nul doute, ce Roma-Sassu est le match de la journée. Le stadio Olimpico semble revivre cette année. Le scénario de dimanche soir devrait encore amplifier l’enthousiasme naissant. Tancé, bousculé par des Neroverdi franchement inspirés, la Roma réussit à arracher la victoire au bout du temps additionnel. Tout avait parfaitement commencé pour les Giallorossi. Mourinho avait préparé son petit truc, une petite combinaison sur coup franc brillante. Alors que toute la défense avait misé sur un centre au deuxième poteau, Pelligrini surprend tout le monde en glissant un amour de ballon pour Cristante (Bryan de son prénom, foutu prénom d’origine étrangère…) qui ne manque pas l’occasion et qui justifie le gardien d’une frappe lourde.

Sassu est sonné. Les hommes d’Alessio Dionisi étaient dans leur match. Boga ou Raspadori trouvaient assez facilement les solutions et ils ne leur manquaient pas grand-chose, quelques centimètres tout au plus, pour ouvrir le score. Mais le foot est parfois cruel. Les centimètres étaient Romains. Les actions neroverdi finissaient sur un montant, les centres longeaient la ligne, bref il s’en fallait d’un rien à chaque fois. A force d’insister, Sassuolo parviendra à égaliser. Berardi se déguise en magicien et exécute un tour parfait. Il trouve Djuricic qui marque sans vraiment faire exprès. Ce retour au score paralysera les Romains. Plusieurs fois, ils auraient pu se faire sanctionner. Finalement, au bout du bout du bout El Shaarawy récupère un ballon improbable au point de pénalty. Sa frappe est imparable, elle touche le poteau avant de rentrer définitivement, pour quelques centimètres. La Roma tremblera une dernière fois. Scamacca d’une reprise de volée merveilleuse parvient à égaliser dans les arrêts de jeux des arrêts de jeu. Mais la VAR passera une nouvelle fois par là. Une histoire de centimètres…

https://twitter.com/ASRomaFRA/status/1437418496992948230?s=20

Bientôt chez vous dans la Jouzé

Buts : Cristante, Shaarawy / Djuricic


Bologne – Hellas Verone (1-0) :

Triste Hellas Verone, équipe surprise de la saison passée, avec son coach Di Francesco qui insufflait un véritable jeu à son équipe… baladé aujourd’hui par Bologne qui gagne 1-0 (belle frappe de Svanberg des 20 mètres) mais qui aurait pu en mettre trois de plus.
Dernier au classement avec zéro point, l’Hellas Verone se sépare déjà de son entraineur qui sera surement remplacé par un ancien juventino, Igor Tudor avec déjà un gros adversaire en la personne de José Mourinho et sa Roma au prochain match, on a vu plus simple pour débuter…

Buteur : Svangerg (78’)


Note Artistique de la journée 4/5 :

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