La PL Academy vous présente la vingtième journée.

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en retard toujours, mais un peu moins

On n’en pouvait plus de ne plus en pouvoir alors on a bossé comme des chiens pour vous la livrer.


Aston Villa 2 – 1 Leeds

Ça va nettement mieux pour Villa depuis qu’ils ont un vrai coach. Étonnant, non ? C’est qu’à force d’aller mieux, ils auraient presque autant de points que Chelsea et Liverpool, ces Villans-là…

Dès la troisième minute, Boubacar Kamara remonte tout le terrain, crochète et sert Leon Bailey dont la finition trompe brutalement Meslier. Ça part fort. Le même Meslier n’est pas à son avantage en milieu de seconde période lorsqu’il rend le ballon à Emi Buendia d’une main en mousse sur une frappe de Bailey.

Patrick Bamford, ex-Bilsea star, réduit le score en fin de partie mais cela ne suffit pas à stopper la bonne série des Birminghamiens. Il faudra encore se battre âprement pour se maintenir côté Peacocks.


Manchester United 2 – 1 Manchester City

Difficile de dire quoi que ce soit de ce derby qui n’ait pas déjà été dit. Sauf peut-être en évitant de parler d’une polémique arbitrale et en se consacrant au jeu ? Allez, essayons ça.

Alors certes, City n’est peut-être pas dans sa meilleure saison en termes de contenu, le plan “tout pour Haaland” devenant forcément un poil plus prévisible que le chaos organisé qui a précédé l’arrivée du Norvégien. Pourtant, voir les hommes de Ten Hag autant contrôler le match (toutes proportions gardées car ils se sont bien fait tourner en début de seconde période) et retourner un score, ce qu’aucune équipe ne parvient jamais à faire face aux Citizens, a quelque chose de surprenant.

Les Skyblues ont pourtant ouvert le score par Grealish, mais même à ce moment-là le match n’a pas réellement semblé échapper aux Raides et Vils. Il suffisait que Bruno égalise et le compte à rebours avant le but de Rashford pouvait s’écouler tranquillement. Tout ça fait plutôt les affaires d’Arsenal mais a aussi le mérite de bien positionner United dans le top 4.


Wolverhampton 1 – 0 West Ham

On vous jure qu’on aimerait arrêter de se moquer du West Ham de David Moyes. Mais bon, le but en contre de Daniel Podence a tout de la blague, tant le repli des Marteaux était presque embarrassant. En trois ans de PL Academy, ce match est passé de duel pour la Ligue des Champions à duel pour le maintien, ce qui n’est pas pour nous déplaire, à vrai dire. Et puis bon, se moquer nous permet d’éviter d’avoir à détailler le déroulement de la rencontre, ce qui n’est pas pour vous déplaire.


Nottingham Forest 2 – 0 Leicester

On ne comprenait pas le projet de Forest en début de saison et aujourd’hui on ne comprend plus celui de Leicester. Alors certes les Foxes ont eu la possession mais avec six tirs dont un seul cadré, on ne va en général pas très loin. En face, Brennan Johnson, tout juste revenu de la Coupe du Monde, en plante deux et permet à son équipe de passer devant son adversaire du soir. Pour Leicester route paraît longue pour assurer le maintien, et du club en PL et de Rodgers en poste.


Brighton 3 – 0 Liverpool

Duel entre le septième et le huitième de Premier League, autant dire un match arsenalesque si on s’en tient aux saisons passées. Mais nous sommes en 2023 et Liverpool se fait ratatiner par Brighton, comme beaucoup de supporters objectifs sur le niveau de l’équipe depuis de longues semaines l’avaient annoncé. Manuel d’utilisation de la baffe : préparer gentiment sa joue toute la première période en étant aussi nuls que l’OM face à des clubs amateurs en Coupe de France, puis tendre la joue vers l’adversaire en seconde période pour recevoir la main dans la tronche, à plusieurs reprises. Solly March applique deux fois en cinq minutes sa mimine sur notre peau avant que Danny Welbeck (c’est dire l’ampleur du désastre) ne jongle dans notre surface, sombrero, reprise au fond du but. Plus qu’une seule chose à faire : regarder le classement d’Everton.


Everton 1 – 2 Southampton

Dans ce duel au sommet du championnat à l’envers, Amadou Onana croit bien réduire à néant les espoirs de titre des Toffees en ouvrant le score sur corner peu avant la pause. Mais quarante-cinq secondes après le début du deuxième acte, James Ward-Prowse, le seul cuistre à avoir du ballon du côté des Saints, ne peut s’empêcher de faire des siennes et égalise après un slalom dans la surface de Jordan Pickford. Avant de n’en faire une nouvelle fois qu’à sa tête en inscrivant un énième but sur coup-franc en Premier League. Un sabordage en règle qui n’empêche heureusement pas Soton de truster la dernière place.


Brentford 2 – 0 Bournemouth

Non contentes d’avoir piqué (démoli) Liverpool la semaine passée, les Bees enchaînent en battant logiquement une équipe de Bournemouth en pleine décapilotade. Dominateur, Brentford obtient un pénalty avant la pause, transformé par Ivan Toney. Pas plus menacés et aussi menaçants en seconde, les Bees plantent un second dard (oui, cette image n’a pas de sens) par l’intermédiaire de Mathias Jensen dont l’action contrôle dans la course-frappe plat du pied est aussi simple que jolie. Brentford reste dans la première partie du tableau, Bournemouth dans le peloton des équipes se battant pour ne pas descendre.


Chelsea 1 – 0 Crystal Palace

Londres n’est pas bleue en ce moment mais une équipe de Chelsea moribonde a malgré tout trouvé le moyen de battre les Eagles. Une tête de Kai Havertz à l’heure de jeu aura suffi, les Blues ayant pu compter sur un bon match de son portier maudit Kepa. Stagnant dans le milieu de tableau, on pourrait croire que tout va mal pour Chelsea. Mais Graham Potter est encore là – étonnant vu les résultats – et le club aussi pour lâcher des chèques ridicules pendant le mercato d’hiver alors que le club est censé être ruiné – beaucoup moins étonnant. Le duel de gros clubs très mauvais cette saison aura lieu la semaine prochaine puisque les Blues affronteront les Reds.


Newcastle 1 – 0 Fulham

Les Cottagers auraient probablement mérité de repartir avec plus de Saint James Park. Seulement voilà, tout semble sourire à Newcastle ces derniers temps à tel point que lorsque le jeu n’est pas au rendez-vous, un petit coup du sort vient les aider. Mitrovic bénéficie d’un pénalty et voilà que ce grand dadais décide de le frapper en double contact. Du jamais vu même dans les cours de récré, mais l’arbitre ne se laisse pas avoir : glissade ou pas, chef, tu ne touches la balle qu’une fois ou le but est refusé.

Histoire de bien enfoncer le clou, les Toons marquent en toute fin de match pour célébrer le retour d’Alexander Isak. Le jeune Suédois s’apprête à terroriser les défenses, c’est toute la PL qui est pétrifiée.


Spurs 0 – 2 Arsenal

Le génial génie Antonio Conte a encore frappé. Afin de s’assurer qu’Arteta ne s’adapterait pas à son système, le technicien italien a décidé d’adopter une tactique audacieuse : celle de n’en avoir aucune. Un plan couronné de succès : Tottenham ne sort pas un ballon de son camp de toute la première mi-temps. Hugo Lloris, qui a rappelons-le décidé de se consacrer à sa carrière en club, ouvre le score en déviant n’importe comment un centre de Bukayo Saka. Thomas Partey manque de peu de doubler la mise dix minutes plus tard en dégainant la mère de toutes les lourdes qui fracasse le poteau de Lloris. Martin Ødegaard ajoute finalement un deuxième pion juste avant la pause d’une frappe sèche des vingt mètres.

En deuxième mi-temps, menés deux à zéro à la maison par le rival historique, les Spurs se disent qu’il serait opportun de commencer à jouer au football. C’est alors qu’Aaron Ramsdale entre en scène et sort sept arrêts dont trois de grande classe pour les museler. Il était trop tard de toute façon. Le St Totteringham’s Day n’est plus une lubie cette année.

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