Stoke City-Manchester United (1-1) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

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Alors, il est pas plus fort que Charlton, là ?

Salut à tous !

Ce samedi 21 janvier, les belles pépettes de Manchester United se rendaient au Britannia Stadium (et non pas le Marque-de-paris-sportifs Stadium comme je l’ai entendu, mais quelle honte) pour disputer leur match de la 2è journée de Premier League contre les Potters de Stoke City.

Après la déconvenue de Liverpool contre le dernier du championnat, chose humiliante, une occasion unique de quitter cette sixième place maudite était donnée à nos gagneuses. Et comme de bien entendu, les voies malodorantes de Satan étant impénétrables, rien ne s’est passé comme prévu.

COMPOSITION INFERNALE.

No Carrick, no panic. Mais Fellaini ?!?

LE MATCH.

Il ne s’est strictement rien passé jusqu’à la 19è minute, où Mata s’est malencontreusement décidé à dévier un centre même pas vraiment dangereux dans notre but : 1-0.

La domination raide et vile est ensuite immédiatement devenue écrasante, et en conséquence profondément frustrante au vu de la maladresse des attaquants (Mata qui rate un but tout chaud offert par le Z) ou de la réussite de Grant, le gardien adverse (en particulier sur un tir de Pogba peu avant la mi-temps, qu’il arrête sans même comprendre ce qui lui arrive).

En deuxième mi-temps, la domination est encore plus forte. United ne laisse plus un espace libre à la récupération, et Stoke est contraint de former un gros tas de joueurs devant son but afin de contrer les offensives rouges. Le scénario est classique, tant et si bien qu’on est gagné par la lassitude devant ce énième épisode dans le plus pur style « franchise de super-héros » où les méchants perdent à la fin. Et puis bon, Wayne Rooney, entré dans la discrétion la plus absolue, nous assène à l’avant dernière minute un coup de patte de génie dont il a le secret, en plantant un coup franc excentré qui restera donc dans l’histoire comme le but faisant de lui le seul meilleur buteur de Manchester United, avec 250 cachous mesdames messieurs bon dieu de bite. Chapeau l’artiste. 1-1, score final.

LES NOTES.

De Gea 3/5 Surpris sur le but, puis vigilant ensuite sur les rares contres stokiens, qui lui ont permis d’éviter un bore-out en deuxième mi-temps.

Valencia 4/5 L’activité d’un volcan, mais pas d’Auvergne, si vous voulez.

Smalling 3/5 Sérieux et appliqué, malgré une forte propension à relancer à l’aide de chandelles gaudriolesques.

Jones Invincible/5 Comme n’a de cesse de le rappeler mon honorable compère Luke Seafer, Manchester United est toujours invaincu avec Phil Jones. De là à en conclure quoi que ce soit, faite ce que vous voulez ; en ce qui nous concerne, nous sommes absolument convaincus de la causalité entre sa présence et cette série de matchs sans défaite, meilleure en cours en Europe actuellement.

Blind 2/5 Malgré sa technique toujours soyeuse et un coefficient esthétique fort agréable, il n’a pas franchement semblé impliqué offensivement, et a saboté ses coups de pieds arrêtés.

Herrera 4/5 Meilleur homme sur le terrain.

Pogba 2/5 Habitués que nous sommes à le voir au top niveau, on se sent bien cons quand il n’est ni titulaire, ni même aussi spectaculaire que d’habitude.

Fellaini 3/5 Précieux à la récupération et capable de foutre un beau bordel dans la surface adverse grâce à sa grande taille, mais il a manqué, comme d’habitude, de rapidité d’exécution pour être décisif.

Mkhitaryan 2/5 Un peu trop brouillon, et surtout encore trop personnel. L’intégration avec le reste de l’équipe se fait lentement, un tout petit peu trop. Mais quel talent balle au pied.

Mata 2/5 Ce n’est pas pour son but contre son camp, c’est plutôt pour son manque d’initiative.

Ibrahimovic 2/5 Peu d’occasions, et une foultitude de mauvais choix, parfois jusqu’à l’incompréhensible. Shawcross et Martins Indi l’attendaient trop pour qu’il puisse exprimer quoi que ce soit.

SUBS

Rooney Légende/5 Impossible de vraiment passer à côté. Le captain, en montrant qu’il avait plus de couilles que dix taureaux de concours en tentant ce coup-franc de l’impossible, a encore un fois prouvé qu’il était le géant de cette équipe. Un but plus haut que mon illustre homonyme avec 250 unités, son record ne cache pas cependant ses difficultés ces dernières années et l’évolution de son statut vers celui d’un remplaçant adoré. Ceci dit, il reste celui qui est capable de nous faire vibrer au moment où l’on s’y attend le moins. Pas un totem, juste un putain de guerrier au cœur rouge. Et c’est bien la seule chose qu’on lui demande encore.

Rashford NN Entrée discrète, même si sa vitesse a créé de nombreux déséquilibres dans la défense adverse. Trop attiré par un axe déjà complètement congestionné, il n’a pas eu la discipline des anciens (jeu de mot érudit, attention) pour être décisif.

Lingard NN Lui n’a même pas semblé avoir reçu la moindre consigne, à part de chercher le ballon partout où il pouvait. Même si l’on sait que cela lui réussit parfois (il touche la barre, après tout), un peu de sens tactique ne lui aurait quand même pas fait de mal.

Bobby Carlton.

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