Liverpool – Arsenal (3-1) : la Reds academy livre ses notes
Salut les ânes.
Bon, je sais pas vous mais perso mon club est SUPERChampion d’Europe. Rien que ça. Tu te doutes qu’au vu du titre plus haut je vais pas toucher trois mots sur ce nouveau trophée levé (même si, hé, c’est toujours un plaisir de soulever une coupe européenne que City n’arrivera pas à glaner avant que le dernier poil de mes couilles ne tombe) ni même du match contre Southampton (même si, hé, c’est toujours un plaisir de dépouiller ce club que ce soit sur le terrain ou lors du mercato) et si ça peut te rassurer cette phrase proustienne du cul se termine ici.
Aujourd’hui c’est plutôt un pamphlet sur l’une de nos victimes préférées auquel tu vas avoir droit. 3-1 4-0 5-1, voilà nos trois derniers résultats à domicile face à l’ogre londonien j’ai nommé… Roulement de tambours… Arsenal ! Brrrrh, j’ai la chair de poule rien que d’énoncer le nom de ce redoutable club. Quoi, comment ça j’ai le boulard ? Deviens Champion d’Europe et tu verras si certaines parties de ton corps ne vont pas commencer à gonfler. Bon, pour en revenir à nos moutons, en toute sincérité je n’ai aucune animosité envers ces chers Gunners qui tentent de faire de leur mieux avec des propriétaires qui sont des vraies pinc… WOW 150 PATATES DÉPENSÉES ? David Luiz !? 30 MILLONS SUR UN STÉPHANOIS POUR LE LAISSER LÀ-BAS !? 80 sur Pépé !? Ok. On ne va peut-être pas leur coller quatre buts d’écarts. Allez, trois, au bas mot.
Du côté de Liverpool, à l’ouest de l’Angleterre, rien de nouveau. Un XI classique à l’exception de la présence d’un châtelain en la personne d’Adrián San Miguel del Castillo. Bon, je vous le rappelle, un nom en « château » c’est comme un fromage : c’est pas parce que c’est bien emballé que ça ne pue pas quand tu l’ouvres.
En face de nos valeureux Redschampions d’Europe, un XI qui oulàlà qu’est ce qu’il fait peur. Emmené par Aubameyang et Nicolas Pépé, un groupe de gars venus ici avec l’idée qu’avec un peu de bol, sur une contre-attaque, on sait jamais ça peut aller au bout. Cette phrase tout en hasard terminée, je te la donne en mille : ce plan de jeu diablement ingénue s’est soldé par un cuisant échec.
Bon, allez, je le concède : l’espace de quelques minutes j’ai douté. « Ouais, peut-être bien qu’on les pliera pas autant que d’habitude. 2-0 c’est pas si dégueulasse après tout. » OLÀLÀLÀÀÀ ARRÊTEZ-TOUT ! CESSEZ TOUTE ACTIVITÉ ! ARRÊTE TA LEVRETTE MEC (es-tu réellement en train de baiser tout en lisant cette acad’ ? Chapeau) : Van Dijk a été passé pour la première fois en championnat depuis son arrivée sur les bords de la Mersey. Olàlà, en voilà un terrible tremblement de terre. Un coup à défriser les cheveux du Néerlandais. Bref, un loupé de Pépé, une sortie dégueulasse d’Adrián dont Aubameyang ne profite pas plus tard et Matip ouvre la marque pour Liverpool.
À partir de là, branle bas de combat dans les défenses des Gunners qui plient sous les attaques des Reds. Un penalty et une merveille de Salah et la messe est dite. Bravo au petit Torreira qui offre à son équipe une semi-branlée. Pour le reste, les Reds sont en haut du tableau et va falloir vous y habituez mes petits gars.
LES NOTES
Adrian (3/5) : une sortie suicidaire sur une passe en profondeur, deux bels arrêts (mais un finalement signalé hors-jeu), un but encaissREVIENS ALISSON TU ME MANQUES PUTAIN.
TAA (4/5) : il a eu la paix pendant une bonne partie du match et il a su en profiter pour servir Matip.
Matip (5/5) : un coup de casque bienvenu pour soulager son équipe et récompenser son excellente première mi-temps. Une intervention radicale en début de seconde pour soulager son gardien et récompenser ses nombreux efforts réalisés depuis maintenant une demi-saison. Recruté gratis. Rep’ à ça Football Manager.
Van Dijk (1/5) : honte de l’équipe après s’être fait dribbler, Virgil a perdu son statut de statue en devenir.*
Robertson (4/5) : infatigable, tout l’inverse de ce que je ressens à chaque academy quand vient le moment d’attribuer un commentaire aux prestations de Robertson.
Henderson (3/5) : il a réussi à presque toujours être plus rapide que ses vis-à-vis. Un match plein mais entaché par quelques bourdes (notamment sur une action de Pépé) et s’est un peu trop avancé sur le but des Gunners.
Fabinho (4 /5) : un match propre, net et sans bavure. Pour ceux qui ont le luxe de s’offrir un abonnement Canal et de profiter des analyses pointues de Stéphane Guy, vos aurez sans doute retenu que le Brésilien n’a jamais perdu à Anfield. À croire que ce gars serait meilleur pédagogue que commentateur.
Wijnaldium (4/5) : la stat’ qui fait plaisir : 58 passes tentées, 57 réussies. Balèze.
Salah (5/5) : un penalty imparable, une inspiration dantesque. Un petit début de saison pour un joueur qui, paraît-il, n’a été qu’un one season wonder…
Firmino (4/5) :
Mané (4/5) : tapi entre les fines herbe du pré, le rugissant Sadio a effrayé les frêles antilopes de Londres avec ses multiples attaques et une barre qui résonne encore.
* (4/5) : désigné joueur UEFA de l’année, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Et ouais, j’écris à J+7 ça me permet d’être dans l’actu maggle.