Liverpool – FC Barcelone (4-0) : la Reds academy toujours en hélicobite

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Faisons abstraction du week-end

Who needs Salah or Firmino when you have Origi and Wijnaldum ?

Les mots sont encore difficiles à trouver une semaine après cette victoire des hommes de Klopp sur le terrible FC Barcelone. Magique ? Surréaliste ? Divin ? Ces qualificatifs restent encore faibles. Seul un homme sage pouvait trouver les bons mots.

À toi, Coutinho, petite merde partie à Barcelone gagner une coupe aux grandes oreilles qui ne veut pas de toi.

À toi, Suarez, salopard qui pensait être accueilli chaleureusement dans un stade rempli de personne à qui tu as tourné le dos.

À toi, Messi, putain que t’es fort mais qu’est-ce que ça fait plaisir de te voir errer comme une âme en peine dans le rond central d’Anfield.

Et à toi, Piqué, bâtard d’ancien Mancunien mais surtout parce que tu te tapes Shakira (ndlr : il a divorcé, lisez l’Equipe ou autre presse people Steve !)

Ces quatre buts sont pour vous et j’espère qu’ils vous font bien mal au cul.

Comment commencer ? Restons classiques et partons sur la composition. Une composition qui a sûrement dû faire rire dans le vestiaire barcelonais. Avec un Salah KO et un Firmino blessé, Liverpool devait composer sans deux éléments majeurs du 11.
20 heures, les compos tombent et Suarez, malgré ses dents hors-jeu, parvient à lancer avec une grande distinction : « Shaqiri ? Le bodybuildé de Stoke City !? » « Origi ? Qui connaît ce blaireau ? » surencherit Rakitic. « Ben… Moi. » Tous les yeux blaugranas se tourne alors vers le fond du vestiaire d’où s’est échappé ces quelques murmures. « C’est un copain à moi, il est sympa » répond, un peu gêné, Vermaelen (oui oui, il joue encore au football). Vous l’aurez donc compris, l’optimisme est de mise dans le vestiaire visiteur à tel point que Vidal déballe un carton de champagne dans un frigo. Un peu plus loin, dans le vestiaire des locaux, les Reds sont calmes. Sereins. Confiants. Seul Klopp, les dents serrées et muet, voit de la bave couler le long de son menton.

Le match

Putain, parfois je me dis que je devrai supporter Manchester United. C’est quand même plus évident de se moquer d’une équipe de peintres que d’une équipe qui domine son championnat et –bientôt- l’Europe.

Mais doit-on fait le débriefing d’un tel match ? Peut-on seulement y arriver ? J’ai déjà du mal à poser les mots sur un tel miracle. Depuis mardi, l’émotion a du mal à retomber. Les Reds ont dominé leur sujet, montrant une envie dépassant la motivation des Barcelonais. Ces derniers ont vite été perdu confiance à mesure de leur n°10 butait sur des Reds devenus des chiens. La suite, vous la connaissez : un nouveau miracle à Anfield.

Les notes

Alisson (5/5) : un grand match se gagne avec un gardien qui en a des grosses. Ce soir, celles d’Alisson étaient en titane. Il a effectué autant d’arrêts qu’il a eu d’acné lors de son adolescence face à Messi (14e, 68e) ou encore Jordi Alba (45e) et Suarez (51e).

Alexander Arnold (5/5) : auteur d’une performance magistrale, il a évidemment été un des grands acteurs de cette victoire. Solide défensivement et précieux dans ses centres, sa merveille d’anticipation a pris toute l’équipe du Barcelone, qui préférait râler, de court. La suite, on la connaît.

Matip (4/5) : quelle prestation que ce soit sur le match aller comme sur le match retour… Calme et remarquable, il forme avec Van Dijk une charnière centrale sur laquelle on n’aurait pas misé une bière. Et pourtant, les deux forment un duo d’une solidité à toutes épreuves. Demandez donc à Messi ce qu’il en pense.

Van Dijk (4/5) : tout a déjà été dit sur Virgil. Il nous fallait un leader pour guider cette équipe et il a su montrer à ses partenaires quel était le comportement à suivre. Il a presque trompé Ter Stegen sur corner, ce qui aurait vraiment parachevé sa prestation.

Robertson (3/5) : il a plusieurs fois compliqué la soirée du gardien barcelonais mais a dû sortir à la mi-temps, remplacé par Milner qui a su faire bien son travail sur l’aile.

Remplacé par Wijnaldum (5/5) : mécontent d’être sur le banc, il s’est défoulé et en deux minutes a ruiné le moral du Barça. Une reprise bien sentie (54e), une magnifique tête (56e) et les visiteurs ne répondaient plus.

Fabinho (4/5) : ne vous fiez pas à sa tête de mec très sympa. Fabinho est un roc, n’en déplaise à Nadia. Malgré cela, il s’est grillé très rapidement suite à un attentat bien évidemment mérité sur Suarez. L’arbitre l’avait dans le collimateur mais cela ne l’a pas empêché de contenir tant que possible Suarez et Messi. Avec le succès qu’on connaît.

Henderson (5/5) : tel un caniche qui s’accroche au bas de ton pantalon jusqu’à ce que tu lui laisses son jean, Hendo n’a jamais arrêté ce soir. Impliqué sur l’ouverture du score, il brille depuis son repositionnement. Pour toutes les saloperies qu’on a pu lui mettre sur la gueule, soulevez cette coupe les gars.

Milner (4/5) : il a asphyxié, avec Henderson, tous les milieux Barcelonais. En ne leur laissant aucun répit, il a soulagé une défense qui n’en n’avait pas forcément besoin mais il a surtout réussi à saper le moral d’un milieu adverse qui a été inexistant. Pas si mal pour un joueur plus vieux que la plupart des darons qui l’ont acclamé.

Mané (4/5) : seul rescapé du trio offensif, Sadio n’a pas cessé d’harceler la défense adverse. Pas décisif directement mais ses assauts répétés ont usé les Barcelonais.

Origi (5/5) : il allume l’espoir avec un but rapidement inscrit (7e) et il délivre tout un peuple sur le quatrième but (79e). Après avoir chauffé le banc une grande partie de la saison, le voilà qui chauffe les culs de ses adversaires.

Shaqiri (3/5) : si tu cherchais un maillon faible, le voilà. Ses pertes de balles auraient pu nous coûter cher. Il est certes à la passe pour le deuxième but de Wijnaldum mais c’est clairement celui qui a le plus déçu ce soir.

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