Bologna – Internazionale (1-1) : Grazie il calcio di rigore*…

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*(Penalty pour Lyon ndt)

Buongiorno a tutti,


Qualifiés en Champions League mon frère!!!! Ah lalala que j’aimerais être fin mai et débuter la dernière Internazionale Académie de cette manière. Mais non, on est mi-septembre, il fait gris, moche, il pleut, il y a du vent, on ressort les manteaux, bientôt les caches nez, les gamins ont repris le chemin de l’école. Quatre matchs de Serie A ont déjà été joués, pis quatre victoires MON FRERE!!! Tatata ne nous emballons pas! J’ai souvenir qu’en Août 2016 j’avais tweeté…

Avouez que si, par malheur, vous aviez eu l’idée de me confier vos prochains pronostics, vous avez été refroidis. Non, mais étais-je le seul à penser ça? Quenéni, jamais de la vie, un sacré paquet de nanards comme moi pensaient la même chose, mais en fait, il y a tellement eu un bordel durant la pré-saison (souvenez vous de Mancini, pis de Boer, quelle merde…), que réellement j’aurais dû supprimer ce tweet mais comme tout le reste, j’assume (A moitié, je ne suis pas devenu curé).

Sans transition, Bologna – Inter.

Second match de suite à l’extérieur pour la troupe de Spalletti, après Crotone le week end dernier et la victoire arrachée en fin de match après une rencontre des plus pourraves (surtout en première période putain), l’Inter rend visite aux Rossoblù pour le compte de cette 5ème journée. L’Inter a l’occasion d’engranger quinze points sur quinze possibles, ne gaspillons pas ne gaspillons pas, per favore! Le bilan des 4 premiers matchs est plus que médiocre pour la Bolognaise (fallait bien que je la place à un moment), après un nul contre le Torino lors de la première levée, Bologne a battu Benevento puis s’est crashé contre Naples avant d’être battu par la Fiorentina. On va faire face à une équipe qui navigue un peu dans le brouillard, mais on le sait que trop bien, si tu supportes l’Inter, nous sommes les champions d’Europe pour se fracasser contre ces équipes que tout le monde, ou presque, tape durant la saison.

Les compositions : 

Schéma tactique traditionnel pour Spalletti avec le 4-2-3-1, Icardi seul en pointe, Candreva-Perisic sur les côtés, Joao Mario en tampon entre le milieu et l’attaque et pour mener le jeu, Valero et Vecino (à la place de Gagliardini) au milieu de terrain, Nagatomo pour remplacer Dalbert, et ensuite classique Skriniar, Miranda et (oouuuhhh) D’Ambrosio, Samir pour garder les buts.

Primo Tempo :

1ère : Débordement de Perisic, centre à ras de terre, Joao Mario veut couper au premier poteau mais il se chie littéralement dessus et voit le ballon filer devant le but.

4ème : Di Francesco côté gauche, se joue de D’Ambrosio, repique au centre, efface Skriniar et frappe aux abords de la surface, le ballon frôle la lucarne.

8ème : Double occasion pour Bologne! Verdi fait l’amour aux défenseurs de l’Inter sur la gauche du but, puis tire, Handanovic, collé à son poteau, détourne d’une main ferme, le ballon n’arrive pas être dégagé, ça revient sur Di Francesco qui reprend et met à côté.

14ème : Verdi récupère côté gauche, il efface D’Ambrosio, repique et frappe du droit, ça frôle la transversale.

15ème : Handanovic se rate totalement dans son dégagement à cause d’une grosse pression de Bologne, Petkovic intercepte, passe à Pioli qui lance Verdi en profondeur, face à face avec Handanovic, pointu de Verdi mais ça passe juste à côté…

(Je change de slip)

23ème : Icardi, dans l’axe, donne à Vecino, très disponible ce soir, il décale Perisic qui entre dans la surface, fait un passement de jambe mais voit le ballon être repoussé, Nagatomo jaillit derrière et tire mais le ballon file à côté.

28ème : Faute débile de Valero à 20 mètres des buts, carton jaune. Verdi au coup franc, ça passe au dessus du mur, Handanovic dégage des poings.

31ème : Bologne monopolise le ballon et effectue des belles séquences de jeu, ici Verdi récupère le ballon, dans l’axe, il résiste à Vecino, puis voit Skriniar venir à sa hauteur, il baisse les yeux, ne réfléchit pas, et tire, Gol Bologna. Rien à dire. Superbe. Verdi, intenable, décoche une lourde frappe qui vient se nicher dans le petit filet sur la droite d’Handanovic qui n’a rien pu faire, c’était écrit qu’on se le prendrait ce but, la côte de Verdi était de 1.01.

45ème : Perisic, côté gauche, il voit l’appel d’Icardi dans la surface, il centre, Icardi se jette pour reprendre le ballon du bout du pied, trop court.

Fin de la première période, l’Inter n’a pas existé. Bologne est déchaîné, Verdi intenable. Joao Mario, D’Ambrosio, Candreva sont très inquiétant, aucun ballon n’arrive sur Icardi qui doit descendre régulièrement pour le toucher, Vecino a été très présent dans le milieu de terrain pendant 25 minutes avant de s’éclipser.

 

Secondo Tempo :

2ème : D’Ambrosio perd le ballon à hauteur du rond central, Bologne part en contre, Petkovic dans l’axe, Vecino revient et fait faute. Coup franc de Verdi à ras de terre, le ballon passe sous le mur, à côté.

5ème : Valero décale Candreva sur son côté, il lève la tête (je le mentionne car j’ai démoli ma table de salon et mon canapé en première mi-temps car il ne le faisait pas) et centre, Gonzalez intercepte, ça revient sur Icardi mais le ballon n’est pas contrôle et file en sortie.

11ème : Longue remontée de balle de Di Francesco sur la gauche, il effectue une passe latérale pour Verdi, Icardi revenu en défense, le crochète, faute. Coup franc de Verdi, à côté.

13ème : Corner pour l’Inter, Candreva le joue, Miranda coupe la trajectoire au premier poteau et place sa tête, Mirante sauve sur sa ligne, à nouveau corner. Candreva encore, il met dans le paquet, Bologne dégage, Skriniar reprend le ballon dans l’axe mais Mirante l’arrête sans problème.

20ème : Donsah reçoit une passe de Di Franceso, il se place, et des 25 mètres, décoche une lourde frappe, au dessus.

30ème : Candreva longe la ligne de touche, il voit Eder dans la surface, il centre au troisième poteau, Eder court pour contrôler le ballon mais est accroché par M’Baye, CALCIO DI RIGORE!!!!!! Eder s’écroule, les Rossoblù sont fous de rage, l’arbitre demande la vidéo. Penalty confirmé en quelques secondes. Icardi face à Mirante. Il s’élance, frappe, RETEEEEE RETEEEEEEE MAURO ICARDI!!!! Il Capitano a frappé en force dans l’axe, Mirante avait choisi son côté droit, égalisation de l’Inter. Inespérée.

37ème : Corner de Brozovic, la défense de Bologne tente de se dégager, en vain, Perisic à la retombée du ballon, frappe, au dessus.

41ème : Verdi pour frapper un corner, il le tire à mi hauteur, Perisic dégage au premier poteau, ça revient sur Verdi qui effectue un centre plongeant, personne pour reprendre le ballon, ça sort.

 

Fin du match, l’Inter s’en tire très très très bien avec ce point ramené d’Emilie-Romagne, jamais nous fûmes dangereux pour Bologne alors qu’au contraire les Rossoblù ont dominé la grande majorité des 90 minutes. Premier avertissement pour les Nerazzuri qui avaient déjà rendu une copie similaire le week end dernier à Crotone mais s’en étaient sortis un peu mieux en empochant la mise en fin de match.

« Boire pour oublier… »

Les notes :

Handanovic 3/5 : Je suis gentil avec Samir tant il m’aura fait flipper en première période à cause de ses dégagements plus qu’aléatoire. Après effectivement, les passes en retrait au gardien quand la défense est sous pression sont toutes sauf un cadeau. Sous cette pression Handanovic a raté plusieurs dégagements dont un qui a failli permettre à Bologne de prendre l’avantage bien avant que Verdi s’en charge. Ensuite dans les airs Handanovic c’est toujours aussi fort ainsi que sur sa ligne. Il ne peut pas faire grand chose sur le but qu’il encaisse.

D’Ambrosio 1+/5 : J’avoue le 1+ c’est du foutage de gueule mais je ne voulais pas paraître comme l’enculé que je suis généralement. D’Ambrosio n’a jamais existé. Il a été violé par tous les trous sur son côté, d’ailleurs c’est pour cela qu’il est si souvent cité, Bologne a forcé là où nous étions les plus vulnérables et surtout là où Verdi était le plus à l’aise. Et dire que Nagatomo était de l’autre côté.

Nagatomo 2+/5 : La moyenne pour le Chinois, il a davantage tenté d’être présent en soutien de Perisic, quelques interceptions en défense, rien non plus d’extraordinaire, un autre chinois aurait pu en faire autant, ils se ressemblent tous.

Miranda 3/5 : Sa tête sur le corner de Candreva aurait pu connaître un meilleur sort mais Mirante est passé par là, ensuite en difficulté devant la vivacité des attaquants de Bologne, du mieux dans les airs, pas génial.

Skriniar 3/5 : Comme Miranda, je l’ai trouvé bon quand il fallait dégager de la tête, bon aussi sur l’homme quand celui-ci n’a pas le temps de prendre de la vitesse, je suis sûr qu’il pourrait être beaucoup plus dangereux sur les coups de pied arrêtés offensifs, si ces derniers arrivaient dans la surface de réparation.

Valero 3/5 : Il a existé par période, tantôt présent, tantôt transparent, il a toutefois fait des bons relais avec Perisic et Candreva, très agacé par le fait d’être dépassé par la fougue des Rossoblù et a donc commis quelques fautes. Je pensais qu’il ne finirait pas le match. Remplacé par Gagliardini à la 86ème (finalement il ne l’a pas fini…)

Vecino 3/5 : Disponible pendant plus de 20 minutes de jeu en première mi-temps puis également une quinzaine au retour des vestiaires, il a apporté du surnombre lors des attaques de l’Inter sans pour autant être décisif. Battu par Verdi sur l’ouverture du score.

Joao Mario 1+/5 : Je ne sais pas quoi dire… si ce n’est que si j’étais Spalletti il n’aurait pas débuté la seconde période. Totalement à côté de la plaque durant 45 minutes, pas concentré, des mauvais choix, il a une occasion de fou après à peine 60 secondes mais se rate complètement. Match pourrave. Remplacé par Eder (3/5) à la 50ème, qui a obtenu le penalty transformé par Icardi et a changé un peu le visage des phases offensives de l’Inter.

Perisic 3/5 : Il aura tenté, donné du tempo aux attaques interistes, sans être le Perisic décisif que l’on a connu récemment. En dedans comme le reste de l’équipe. Celui qui aura, toutefois, le plus pesé sur la défense de Bologne durant le match.

Candreva 1/5 : Voir ci-dessous.

Icardi 2+/5 : Rien à se mettre sous la dent, score sur penalty. Heureusement car sinon… La moyenne pour avoir rasé son crane et pour avoir viré cette teinture juste dégueulasse.


Le cas Candreva :

Lorsque j’ai eu vent que Candreva signait à l’Inter durant l’été 2016, je vous avoue que je me suis dit « Oh putain c’est énorme ». Je le trouvais très bon en sélection ainsi qu’à la Lazio. Je regarde les matchs de préparation, je ne trouve pas qu’il soit très à son aise, mais peu importe je me rassure comme je peux « C’est la préparation c’est normal, un nouveau club, des nouveaux partenaires, un nouvel entraîneur, une nouvelle saison » blablabla. Ouais je fais toujours ça pendant cette période, je relativise. Mais quand la saison a démarré, Ô EFFROI! Alors oui Candreva c’est pas un gars lent, qui n’a pas de technique, ni de sens du déplacement. D’ailleurs j’ai souvenir d’une statistique qui montrait que le bonhomme était un des plus actifs de l’Inter en terme de kilomètres parcourus par match. Mais, comme je l’avais évoqué au cours d’autres académies la saison passée, Candreva a cette fâcheuse tendance à en faire trop. L’an passé, il avait cette chance de toujours « sauver » ses prestations par sa faculté à distiller des passes aux petits oignons, Icardi était en feu, tout ce qui lui arrivait sur la tête, le pied, les burnes, entrait. Mais petit à petit, Candreva a perdu de cette efficacité dans la passe décisive. Il s’est enfermé dans son couloir, il s’est usé à tenter crochet, accélération/décélération pour essayer de tromper la vigilance de son adversaire, passage du ballon par une talonnade, temporisation etc… Mais là où Candreva, par sa vitesse de déplacement et sa conduite de balle plus que satisfaisante, pourrait être ce complément d’Icardi tant recherché, il s’est conditionné à ne pas l’être et à rester cet ailier qui réalise 30 000 va-et-vient (un vrai film porno en somme) par match et à faire ce qu’on lui demande (?), c’est à dire « envoyer dans le paquet à un moment donné ». Le problème est que plus le temps passe, plus Candreva ne trouve pas ce moment. L’an passé, l’aspect redoutable d’Antonio était sa percussion dans la transmission de balle. Il contrôlait, levait la tête, et centrait au millimètre. Soft et efficace. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Candreva ralentit le jeu, pire lors de contres il permet à la défense adverse de se repositionner, on a pu le voir contre SPAL, Crotone et hier contre Bologne. En revanche, il est plus à l’aise lorsque l’Inter rencontre des équipes qui « jouent ». SPAL et Crotone utilisaient les contres, mais… Bologne pas du tout. Hier Bologne a joué, la formation de Donadoni est rentré de plein fouet dans le lard des Nerazzuri qui se demandent encore ce qu’il a pu leur arriver. Candreva fut inexistant, non pas par son activité, mais par son rendement. Catastrophique, sachez qu’hier Candreva a effectué QUATORZE centres, deux seulement sont arrivés dans la zone recherchée. Est ce que vous vous rendez compte de la perdition? Il a perdu pas mal de ballons, les transmissions n’étaient pas toujours assurées, ce n’est pas le seul hélas, et jamais il a imprimé le bon tempo dans ses déboulés sur son côté. Icardi attend encore le ballon d’ailleurs. Pourquoi, comme Perisic de l’autre côté, il ne tente pas plus souvent de repiquer dans l’axe et d’être, en somme, un second attaquant (pour lequel je milit(o)e depuis X mois) en soutien d’Icardi? L’année dernière, il le faisait et il avait des statistiques nettement plus élevées en terme d’action décisive. Néanmoins, et pour finir sur un note positive, Candreva a du talent, c’est indéniable. Est il trop sûr de lui au risque de privilégier le déballage de son bagage technique au détriment de la sobriété et de l’efficacité? Je ne sais pas. Tout ce que je sais c’est que comme Candreva semble avoir ce totem d’immunité qui doit sans doute lui faire croire qu’il est « dans la bonne direction », il doit absolument être recadré par Spalletti car il en va de la saison de l’Inter, parce que cette année ça sera la qualification en Ligue des Champions ou l’hiver…

Prochaine journée ce week end, l’Inter reçoit le Genoa à Meazza. Il faudra gagner, pas le choix, en ce début de saison il faut garder la tête dans le guidon en engranger un maximum de points. Le Milan se profile à l’horizon, recevons le au meilleur de notre forme et de notre confiance. 13 points sur 15, il n’y a pas le feu, le championnat est long mais les écarts peuvent se faire rapidement…

 

Forza Inter,

Baci Anali,

Diego.

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