Argentine-Bosnie Herzégovine (2-1): la Bariloche Académie entame sa conquête du monde

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Inclus un bonus cul(inaire)

–          Impossible.

–          Je te le jure sur ma croix de fer.

–          Messi ?

–          Oui. Une expérience qui a mal tourné. Ça devait être le combattant ultime, le renouveau du Reich. Depuis qu’ils me croient mort, je n’ai eu de cesse de travailler à l’avènement du 4ème Reich… Mais bon ça a merdé.

–          Tu n’as jamais été très bon en fait.

–          Non. Mais au final, c’est plutôt une réussite, il ferait pas de mal à une mouche, mais il est bon au foot. Les plus grandes réussites scientifiques sont souvent le fruit de petites erreurs.

–          Oui enfin il pourrait au moins jouer au Bayern parce que là ça ne fait pas vraiment avancer le projet Joseph.

–          Certes. Le problème c’est que je manque de cobayes, j’ai l’impression que les gens d’ici hésitent à me faire confiance.

–          Le fait qu’ils ne revoient jamais leurs enfants joue en ta défaveur, soyons réalistes.

–          Mais enfin je ne vais pas leur rendre les morceaux si ?

–          Ah ne commence pas à m’engueuler… Mengele ! Elle est bonne celle-là tiens. M’engueuler. Mengele. Parce que tu t’ap…

–          Oui ça va j’ai compris.

–          Le Führer aurait bien ri. Bon rentrons, il se fait tard et le match va commencer.

–          Mmmh, on a perdu Hans hier. Il est parti en promenade et plus de nouvelle depuis. ILS ont dû l’attraper dans la montagne.

–          Ach, pourquoi est-il allé se promener seul, il savait bien qu’il était surveillé ?

–          Va savoir.

–          Il devait être d’humeur maussade ! Haha… Mossad, elle est bonne non ? Parce qu’il s’est fait attraper par le…

–          Bonne nuit Heinrich.

–          Ya, buenas noches Joseph. Ah si le Führer avait pu l’entendre celle-là… Maussade, Mossad, haha, Heinrich, tu es impayable !

C'est la coupe du monde, on fait les choses bien.
C’est la coupe du monde, on fait les choses bien.

Ça y est, l’Argentine est entrée dans la coupe du monde ! Face à la Bosnie, principale concurrent de ce groupe F, l’Albiceleste a étrenné son statut de favori. Tout un peuple, dans le sillage d’un petit homme mal proportionné attendu comme ce qu’il est… le Messi !

Rien d’autre ne compte pour l’Argentine que ces jambes dopées aux hormones d’où surgiront c’est certain, les étincelles de la gloire à venir. En 1986, un petit Prométhée gaucher est allé arracher sa divinité au bout d’une course de 50 mètres, rappelant à tous les hommes que le football transcende la tactique, le nombre, la logique. En 2014, le monde est prêt pour un autre petit gaucher Argentin, parce que Dieu ne joue pas aux dés, parce qu’il est écrit que générations après générations, inéluctablement, un petit gaucher Argentin viendra rappeler aux mortels que le football est bien plus que de simples chiffres. Bien plus que le montant inscrit sur le compte Suisse de Sepp Blatter. Bien plus que le nombre de pompes journalières de Cristiano Ronaldo.

Pour rugir, King Léo avait besoin d’un événement à sa mesure. On lui a offert le pays du football en pâture. Dans l’arène géante du Maracaña, patriciens et plébéiens vont pouvoir admirer le visage d’un homme enfin prêt à communier avec les Dieux.

Enfin si tout se passe bien quoi… Oui parce que je m’inspire beaucoup de Wagner pour cette académie, c’est stylé. D’ailleurs vous pouvez relire en écoutant la chevauchée des Walkyries ça passe bien.

Messi guidant l'Albiceleste vers le Maracaña, par Michelange Di Maria.
Messi guide l’Albiceleste vers le Maracaña, par Michelange Di Maria.

La voilà donc cette 11ème coupe du monde consécutive, au terme d’un parcours éliminatoire sans faute ponctué de 35 buts et récompensé par la première place de la zone Amsud. Forcément la balance penche du côté des Argentins au jeu de la comparaison avec l’adversaire du jour, la débutante Bosnie, emmenée par Safet Susic. Mais attention à l’excès de confiance face à une équipe qui a terminé première de son groupe de qualification devant la Grèce.

 

La solution de la phase finale

Alejandro Sabella est un bleu, même Safet Susic a participé à deux coupes du monde, du coup il a pris la tactique utilisée en 86 au Mexique et il l’a appliqué à son équipe, avec Messi dans le rôle de Maradona.

Principale surprise de ce match donc, la tactique de Sabella, un 5-3-2 ou 3-5-2 selon l’endroit où vous placez les latéraux offensifs. La même tactique utilisée avec bonheur face à la Slovénie dans le dernier match de préparation mais qui reste très expérimentale par rapport au 4-3-3 qui a porté l’équipe durant les qualifs.

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A noter que lors du dernier match, Mascherano avait débuté en défense centrale. C’est donc Campagnaro qui le remplace derrière et Gago qui fait les frais de son retour au milieu. L’incertitude portait sur Higuain qui n’est donc pas titulaire. Sachant qu’il a marqué 4 des 8 derniers buts Argentins, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, d’autant que disons le tout de suite, on ne peut pas compter sur Messi en coupe du monde.

571 minutes, 31 tirs, 1 but pour la puce en CdM. Batistuta et ses 10 buts se marrent.

Mais c’est fini tout ça, au cas où vous n’auriez pas encore compris, Léo va tout casser cette année – méthode Coué – et la Bosnie-Herdégobille va le sentir passer. D’ailleurs puisqu’on parle des Bosniens, les voilà.

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Les deux principaux dangers, évidemment Pjanic et Dzeko mais il y a du talent un peu partout dans cette équipe donc méfiance. Comment la défense va se comporter face au grand Dzeko, c’est la principale question.

Bon alors oubliez la Blitzkrieg et l’opération Barbarossa, on s’est bien fait chier dans ce match, particulièrement en première mi-temps, avant que Sabella ne revienne à une tactique plus classique. Mais malgré une meilleure prestation en deuxième période, l’Argentine et leur adversaire du jour n’ont pas montré grand-chose dans un match parfois pénible pour le spectateur.

Tout avait très bien commencé pourtant puisque dès la 3ème minute, un coup-franc de Messi légèrement dévié par Rojo tombe dans les jambes de Kolasinac qui propulse bien malgré lui le ballon dans son but. CSC ! Commun symbole de la collaboration.

1-0 pour l’Albiceleste. Départ idéal.

Du coup tout le monde se met en RTT et la Bosnie prend doucement, vraiment très doucement le contrôle du jeu. Par contre pour voir des actions il vaut mieux regarder Bloomberg TV à ce moment-là. A la 40ème minute cela dit, Romero sort une parade énorme sur une tête de Lulic sur corner, et préserve son équipe d’une égalisation qui n’aurait pas été volée.

A ce point du match, la mi-temps reste le moment le plus intéressant, puisque c’est dans les vestiaires que ce sont déroulés les plus belles actions du match, à savoir le double remplacement de Campagnaro et Maxi Rodriguez par Gago et Higuain.

Au retour des terrains, les Argentins sont en 4-3-3 avec Mascherano, Gago et DiMaria au milieu et Messi, Aguero et Higuain devant, soit la tactique habituelle de l’Albiceleste.

Le jeu des Sud-américains se déride un peu mais ça reste encore très friable et heureusement que l’adversaire n’a rien de plus à offrir. Alors qui pour mettre le feu au Reichstag ? Messi évidemment, le seul, l’unique, l’élu, le porteur de l’anneau…

A la 65ème minute, il accélère, dépasse un Bosnien désemparé, puis s’appuie sur Higuain qui remise en une touche. La suite se compose d’une feinte de frappe – crochet extérieur – frappe poteau rentrant, la routine quoi.

2-0. Mes que un Si.

« 2-0. La messe est dite ! » Pape François.

Autant vous dire que le jeu n’a pas gagné en qualité après ça. A la 85ème, Ibisevic réduit le score d’une frappe croisée que Romero touche mais ne peut dévier complétement.

2-1. Puis rien.

 

Je suis petit, j'aime bien dormir, je vous ai bien défoncé, je suis je suis....
Je suis petit, j’aime bien dormir, je vous ai bien défoncé, je suis je suis….

A la fin de ce match, les enseignements sont les suivants :

–          La défense à 3 et les deux latéraux offensifs, il faut arrêter.

–          C’est laborieux tout ça quand même, il va falloir faire mieux après la phase de poule pour aller loin.

–          Messi est bien là, en forme.

–          Les Bosniens sont venus faire du tourisme.

 

Jugadores

En Italique, l’avis avisé de notre formidable envoyé spécial Argentin en Argentine (un concept Horjeu.net), Carlos Carbonara.

Romero (4/5) : C’est beaucoup mais c’est avant tout pour marquer le fait qu’il a quasiment été le meilleur Argentin sur le terrain. Rassurant en général et brillant sur la tête de Lulic, c’est la bonne surprise du match.

(4/5) : Merci à lui d’avoir réveillé la moitié du bar en fin de première mi-temps, certains étaient déjà partis pour faire leur nuit entière. Petite parenthèse : Il fait partie des rares joueurs qui se transcendent en sélection et sont meilleurs qu’en club.

F. Fernandez (2/5) : Complétement dépassé sur le but Bosnien, pas toujours très serein dans la défense à trois, il a quand même eu le mérite de tenir un Dzeko bien pâle.

(1/5) : Pas vu, pas pris. (Et ça n’a rien à voir avec le fait que l’on dormait !!)

Garay (3/5) : Sans être brillant, il a fait le boulot si bien que la Bosnie a eu très peu de solution mais on attend quand même mieux d’Ezequiel.

(3/5) : Pas grand-chose à ajouter, quelques bonnes interventions, mais ça reste moyen pour un joueur de son niveau.

Campagnaro (3/5) : Comme pour Garay, mais sur une mi-temps.

(2/5) : Rien à dire, si ce n’est que son remplacement a fait du bien, alors je ne vais pas lui mettre une bonne note il ne faut pas déconner.

Zabaleta (2/5) : Beaucoup trop faible pour son standing. Très peu en vue dans le 3-5-2 en phase offensive, propre mais sans plus dans la défense à 4.

(2/5) : Très décevant pour le joueur qui est sensé « stabiliser » cette défense et sur lequel l’on porte beaucoup d’espoirs ici. Il revient juste, laissons-lui le temps.

Rojo (2/5) : Inutile devant, en retard derrière. Un défenseur capable de tenter un coup du foulard défensif dans sa surface devant l’attaquant adverse pour mettre en touche. S’il l’avait raté, on tenait l’action et sans doute le but du mondial.

(2/5) : Il gagne un point grâce à son coup du foulard. ATTENTION ! Ne fais pas la même chose contre l’Iran mon garçon, conseil pour ta survie.

Mascherano (3/5) : Solide et sérieux mais pas étincelant à l’image de l’équipe. On attend également mieux de lui pour la suite.

(3/5) : Toujours aussi sérieux et appliqué. Rien à lui reprocher mais rien à lui envier non plus. (Même pas sa femme)

Maxi Rodriguez (1/5) : Son nom revient systématiquement dans la composition de l’équipe mais la preuve de sa présence sur le terrain reste à démontrer. Il avait pourtant fait de bons matchs de préparation mais là il a sans doute vécu son dernier match en tant que titulaire.

(1/5) : Et dire que dans PES 5, je faisais trembler la ligue des masters avec lui… Match mini pour Maxi.

DiMaria (3/5) : Joueur le plus régulier dans ce match, on sentait que la solution pouvait venir de lui… mais en fait non. Il a quand même surnagé, mais avec trop peu de soutien.

(4/5) : Pas aussi étincelant qu’il peut l’être, mais j’aime son envie, un des seuls qui en a montré d’ailleurs.

Messi (3/5) : Son exploit individuel ne doit pas faire oublier un début de match horrible tout en individualisme et rushs inutiles. Attention à la pression pour la Pulga, qui n’a que rarement brillé avec son pays. Son but peut servir de déclencheur à une grande coupe du monde cependant. Si.

(2/5) : Ok il a marqué, mais sur ce match, il a fait une sacré concurrence à Yohan Diniz. Si quelqu’un a pu chronométrer son temps d’ailleurs ?

Aguero (2/5) : Vraiment très très insuffisant pour un joueur du talent de Sergio qui a souffert lui aussi d’un manque de soutien en première mi-temps. Il se doit d’être plus dangereux pour les défenses adverses cela dit.

(3/5) : Il aura au moins eu le mérite de nous gratifier d’un enchaînement sprint-contrôle-frappe de toute beauté. Dommage que cette dernière ne termine pas sa course au fond des filets. On en veut quand même davantage pour l’ex-gendre du Dios.

 

Higuain pour Maxi Rodriguez (3/5) : Son entrée a fait un bien fou, avec le repositionnement tactique évidemment. La présence d’un point de fixation devant facilite les déplacements de Messi et Aguero qui ont besoin de liberté pour s’exprimer. Et puis ça fait des solutions de plus pour DiMaria.

(4/5) : Pourquoi une note si haute ? Parce que grâce à son entrée, on a eu un dispositif digne d’une équipe de football, nous ne sommes pas à Toulouse ici bordel !

Gago pour Compagnaro (3/5) : Lui aussi a fait du bien. Affuté, très bon à la récupération et très appliqué à la relance, il a quand même un problème majeur, il ne peut faire de passe qu’à Messi. Sûrement un bug dans la matrice.

(3/5) : Dans la continuité de sa saison avec Boca, propre, appliqué. Certains clubs Européens seraient bien inspirés de lui faire traverser l’Atlantique dans le sens inverse.

Biglia pour Aguero (non noté) : Entré à la 85ème pour tenir le score.

(Non noté) : RAS.

 

Je vous laisse à présent avec la rubrique de notre formidable envoyé spécial à Buenos Aires, Carlos Carbonara :

–          ALLEZ MESSI !!!

–          Ta gueule c’est Agüero.

Bonsoir mesdames, bonsoir messieurs. Comme vous pouvez le remarquer, la gent féminine aime se déplacer en masse dans les bars de Buenos Aires. D’un côté, nous sommes obligés de supporter ce genre de remarques dépourvues de sens, de l’autre, nous avons certains plaisirs oculaires à en revendre:

Argentina

Autant vous dire qu’après le but de Messi, la cyprine coulait à flot… Mais ne nous éternisons pas, passons à l’autre chose intéressante de la soirée : Le football.

C’est donc en direct d’un bar aussi bouillant qu’une juif-party Auschwitzienne en 43 que j’ai pu assister au match. Première déception pour les Argentins : « El Pocho » Lavezzi n’est pas sur le terrain.

–          Non mais t’as fini de chialer oui ? Tu l’as vu jouer depuis qu’il est au PSG ?

–          Y dónde es Palacioooo ? (Oui ils adorent Palacio aussi)

–          Va montrer tes seins, c’est mieux pour tout le monde…

Après le traditionnel hymne (Oui parce qu’il y en a qui ont le droit aux hymnes, bande d’enfoirés), début du match. L’occasion pour moi d’aller rafraîchir mon gosier qui n’a pas vu la moindre goutte depuis le dernier but de Benzema : J’ai de la chance, il fut un temps je serais déjà mort de déshydratation depuis des mois.

J’arrive au bar, je réussis tant bien que mal à pénétrer l’épaisse foule qui se tient debout afin d’arriver au St Graal et pouvoir demander ma pinte (On ne le répètera jamais assez, la bière se boit en pintes, minimum). Le temps que ce brave tavernier prépare mon breuvage, je repère une charmante brune du pays à ma gauche. 3 litres de bière dans la bête mais je trouve encore des ressources :

–          Holà ! Cómo estás ?

–          GOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL !!

Et voilà, j’ai loupé le premier but, je me suis fait exploser le tympan gauche et je me fais en plus voler la vedette par un putain de Bosniaque inconnu au bataillon, Kolasinac. Il faudra que j’en touche deux mots à Heinrich, il connaît « la solution ». Heureusement, mon doux breuvage se tient devant moi, je retourne donc à ma table et me promets de ne plus louper le moindre but. Je ne quitte plus l’écran des yeux, vu le départ canon, il va y avoir de l’action…

Une demi-heure plus tard : Bordel y’a autant d’animation que de mecs de la Boca sur la Plaza de la República après le titre de River. Heureusement que Romero nous gratifie d’une petite parade afin de réveiller la moitié du bar.

Deuxième mi-temps, Sabella change les plans de jeu : COOL ! Il va y avoir de l’animation ! Et ben non Léon, c’est pas pour cette fois non plus… Messi va bien aller planter le deuxième avec quelque peu de réussite juste après l’heure de jeu, me gratifiant de la perte de mon tympan droit ce coup-ci, plus jamais de matchs avec autant de femmes putain.

Par la suite, la fête bat son plein et plus personne ne va regarder le match, je suis persuadé que les trois quarts du bar ne savent même pas qu’Ibisevic a réduit le score. Dommage qu’Heinrich ne soit pas là, j’aurais pu lui proposer un petit four.

Les enseignements de ce match (Avis Argentins) :

–          Virez-moi ce vilain 5-3-2 monsieur Sabella.

–          « Pocho, Pocho, Pocho ! »

–          Je n’ai pas pu jouer au loto CJP, ma Coupe du Monde perd un certain intérêt.

–          Ambiance de folie dans le bar et dans le pays où des écrans géants ont été installés aux quatre coins du pays, même à Ushuaia. Vous pouviez vous douter que c’était la folie et nous envier, vous aviez raison.

–          « C’est qui le prochain adversaire ? L’Iran ? C’est quoi ça ? » : Les Argentins sont forts en Géographie.

–          On devrait finir premier sans trop de difficultés, vu la gueule du match Iran-Nigeria.

 

Bonus Maison

Vu l’animation au cours de ce match, vous concocter une petite recette Argentine ne serait pas de trop. Aujourd’hui, la recette des empanadas. Comment ça tu connais pas les empanadas ?! Tu veux qu’on t’envoie passer tes RTT à Sobibor ?

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La recette (Pour toutes les femmes qui sommeillent en nos lecteurs) :

–          Éplucher et découper finement 4 oignons. Les faire ensuite revenir dans 3 cuillères à soupe d’huile d’olive. (À la poêle, pas de micro-ondes !)

–          Ajouter 500g de viande hachée une fois que les oignons sont bien transparents, saler et poivrer le mélange.

–          Une fois cuite, ajouter du paprika, du cumin et de l’origan ainsi que 150ml de concentré de tomates et une cuillère à café de sucre. Laisser mijoter le tout 3 minutes.

–          Verser le tout dans un saladier et ajouter 20cl de bouillon de viande (Avec un cube type Cub’Or, c’est parfait). Tu peux même ajouter 50g de petits raisins si tu aimes le sucré-salé.

–          Laisser reposer 7min30 (J’y tiens) et mettre une bonne demi-heure au réfrigérateur.

–          Pendant ce temps, faire chauffer le four à 250°C (Non, il n’est toujours pas question d’utiliser un micro-ondes !)

–          Prendre trois rouleaux de pâte feuilletée ou brisée (Ne me demandez pas la différence, je ne suis pas Maïté) et y découper des disques à l’aide d’un bol.

–          Remplir les petits disques de farce (une fois qu’elle est réfrigérée) et BIEN FERMER les bords (Si vous ne voulez pas que ce soit la Normandie dans votre four) avant de napper de jaune d’œuf.

–          Laisser au four une bonne quinzaine de minutes.

–          Servir à votre femme. La baiser (Attention aux odeurs d’oignons quand même).

 

Classement

Groupe F M G N P Diff Points
Argentine 1 1 0 0 +2 3
Iran 1 0 1 0 0 1
Nigéria 1 0 1 0 0 1
Bosnie-truc 1 0 0 1 -2 0

 

Prochain match le 21 juin face à l’Iran pour assurer tranquillement la première place.

Heinrich Armando Menottes et Carlos Carbonara

9 thoughts on “Argentine-Bosnie Herzégovine (2-1): la Bariloche Académie entame sa conquête du monde

  1. N’oublie pas les olives, dans ton empanada.
    Et n’oublie pas le « tá » a « dónde está Palacios ? ».
    Avec ça et un alfajor dans la poche, tu devrais pouvoir lever de la locale pour le prochain match.

  2. Ambiance a chier plaza san Martin impossible de ramener ma biere pour matter le match a cause de ces cons de flics. Un bon bar a san telmo pour matter les matchs ?

  3. Peut-être « La pétanque » pour voir les bleus, sauf que je ne sais pas s’ils ont mis un écran.

  4. Le fait de faire une découverte scientifique en cherchant autre chose, ça s’appelle la sérendipité. Inutile de me remercier

  5. Pas con Menès2Society gracias. Et pour les match de l’Argentine ? Un vrai bar argentin avec des barras bravas pour pouvoir le faire refaire le boule a la fin en cas de victoire de l’Iran ?

  6. Nan, désolé, L’eto’o, c’est en famille ou chez des potes, les matches de la selección, j’ai pas de bon plan bar.

  7. Ok merci je vais regarder ça a la maison en essaynt de fourrer ma coloc allemande

  8. Bien vu, c’était sans doute la meilleure chose à faire. Surtout qu’elle a du s’assoupir assez vite, j’espère que tu as pu en profiter.

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