Columbus Crew – Impact Montréal (2-1) : L’Impact Académie livre ses notes

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Colombin Crew

Ouais, ouais, ouais salut les petits pois. Nouveau match et nouvelle défaite pour l’Impact, dont les performances se suivent et se ressemblent péniblement. Mais, pas con le Mauricio, j’ai tout prévu. La semaine dernière, je me suis fait poser deux appareils plus pratiques que jamais. Ça m’a complètement changé la vie pour le match contre Columbus, je ne vous dit que ça.

Bon allez, je vous explique. Premièrement, je me suis fait placer un anus artificiel. Oui, comme Jean-Paul II, excellent exemple Kévin. Pour les néophytes et les curieux, ça ressemble plus ou moins à ça.

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Pratique et discret.
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Utile et élégant.

C’est assez discret, plutôt sobre et on peut choisir la couleur de la poche. J’ai un ami apprenti tatoueur qui m’a d’ailleurs encré le blason de l’Impact sur ma poche, ça le change des pieds de porcs et des panses de brebis. Bref, c’est très classe, mais à quoi ça sert ? En réalité, c’est très simple. Regarde ce petit schéma.

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C’est tout comme moi mais sans du cancer à l’intérieur.

Voilà, il s’agit en fait de dévier le tube à caca vers une poche plutôt que vers votre fondement. Bon, la médecine et toussa c’est pas mon fort, donc j’imagine que c’est plutôt utilisé en cas de cancer ou quand t’as pris un pruneau dans le buffet et que tu ne peux plus contrôler la chute des fruits. Moi, j’suis un gars sain, donc techniquement je n’en ai pas besoin. Mais je paye des factures de malade en nettoyeur professionnel, décorateur d’intérieur, pressing industriel… Impossible de contrôler mes sphincters, j’en mets systématiquement partout, ça ne pouvait plus durer. Grâce à ce petit subterfuge, plus besoin de me concentrer pendant les matches de Montréal, je peux agréablement me laisser aller. Il me suffit de vider ma poche après chaque rencontre. Petit bonus : en cas de victoire, je peux me saisir de ma poche à caca et la jeter violemment au sol, comme une célébration de touchdown. Effet garanti.

Mais ça ne s’arrête pas là et c’est maintenant que la science entre vraiment au service du confort de l’homme. Le deuxième petit appareil dont je me suis équipé est une sonde anale. Rien à voir avec l’outil qu’on vous insère lors d’une coloscopie. Non, il s’agit en réalité d’une minuscule puce implantée dans le canal anal. Cette sonde est en réalité un petit bijou de technologie, car elle mesure et transmets sur smartphone avec quelques secondes d’avance les vibrations provoquées par les spasmes du muscle élévateur de l’anus, ou levator ani, lors des moments de stress, d’angoisse ou de peur.

Quel intérêt ? Un intérêt humanitaire tout simplement. De rien, la Terre. Vous serez surpris de savoir que la touche longue effectuée par le Crew à la deuxième minute à provoquer une secousse de 3.2 sur l’échelle ouverte de Scherzinger, ressentie jusqu’à Sherbrooke. Quand on est monté à 5.4 au moment du but de Di Vaio, j’ai reçu quelques messages textuels de plusieurs équipes de sismologues nord-américains, me remerciant d’avoir volontairement installé ce type de matériel préventif dans mon fondement.

Résultat des courses ? Science bitch. Mais un petit bémol quand même. En encaissant les deux mêmes buts, deux frappes hors surface, plein axe, avec tout le temps laissé à Anor pour bien viser et la mettre bien au fond, j’ai complètement explosé les capacités de ma poche à caca. Et comme je n’allais pas me lever pour la vider en plein match, ben j’ai encore ruiné mon salon. Et c’est même pire en fait, car la poche, une fois pleine, s’est décrochée et a été propulsé comme une ballon de baudruche à travers la pièce, recouvrant l’espace du liquide jusqu’alors stagnant. Au moment du second but du Crew, le trou dans mon bas ventre s’est mis à vomir un jet de matières fécales tel un tuyau d’arrosage à merde. Un massacre.

Pour le prochain match, je m’installe un pas de vis sur le ventre et je fixe un bidon d’un gallon, ça devrait suffire.

Alignement

Oui oui Pearce est là, Felipe aussi, mais Perkins est sur le banc. Donc Klopas considère que le but la semaine passée est de sa faute et que ça mérite de mettre le gardien numéro 1 sur la touche. La drogue.

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Le Crew.
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Le Brou.

Un pack de Montréal

Evan Bush (2/5) : Qu’on soit bien clair, je n’ai absolument rien contre le fait que Bush joue. Il a d’ailleurs fait un match correct, ponctué d’une parade esseptionnelle sur une frappe à bout portant et on ne peut pas lui reprocher les deux buts sur lesquels il est complétement laissé à son triste sort, comme la défense de l’Impact sait si bien le faire. Mais comment ne pas voir la non-titularisation de Perkins comme une sanction pour le but de la défaite encaissé contre Kansas City la semaine dernière. Perkins, irréprochable, qui nous sauve de nombre de branlées, est donc mis de côté pour une demie boulette. La gestion de son groupe par Klopas est digne des liens ténus qu’entretiennent les peuples du Proche-Orient.

Krzysztof Krol (3/5) : Confirmation que l’Impact a enfin trouvé son arrière gauche. Un guerrier qui plus est et un des meilleurs montréalais dans l’Ohio samedi. C’est sans doute lui qui a le plus aidé Bernier au milieu, tout en réussissant à couvrir, avec l’aide de Romero, son côté gauche. Il participe également aux phases offensives et était particulièrement intéressant lorsque l’Impact a joué dans le camp adverse pendant 10 minutes après l’ouverture du score.

Matteo Ferrari (1/5) : Matteo se rendort tranquillement après trois, quatre matches corrects. Il doit penser avoir suffisamment donné pour justifier son salaire monstrueux, il peut donc se permettre de ne jouer que dans un carré de 20 mètres sur 20 à minimum 5 mètres de son but. Il n’ira pas plus loin et les seules fois où il se met en évidence, c’est quand il suit son marquage et se retrouve tout seul à couvrir 5 mètres derrière tout le monde.

Heath Pearce (1/5) : J’ai arrêté de compter les relances ratées après un petit quart d’heure, c’est comme demander à une actrice porno combien de scènes elle a tourné : les chiffres sont tellement élevés que ça en devient irrespectueux de poser la question. D’ailleurs, lui n’a pas été sanctionné pour le but de la semaine passée. Je ne dis pas qu’il aurait du, étant donné que pour une fois Klopas joue la carte de la continuité en défense centrale, après avoir testé six ou sept combinaisons différentes.

Hassoun Camara (2/5) : Match assez banal. Il n’a pas été pris dans son dos comme contre Kansas City, mais il a aussi joué plus prudemment, commun symbole du client de club SM à sa deuxième visite, et à participer au fait que l’Impact a joué à 25 mètres de son but une grande partie de la rencontre. Ses grandes ouvertures ne sont pour le moment que de lointains souvenirs,

Patrice Bernier (3/5) : Oui il mérite sa moyenne. Oui c’était évident que les buts du Crew viendraient plein axe passée la première demie. Nous devrions jouer dans un système où Patrice se repositionnerait entre les deux arrières centraux en phase défensive, mais il ne peut pas faire l’ascenseur toute la rencontre au milieu, étant donné que Felipe ne revient jamais et ne sait pas conserver le ballon. Forcément, Bernier fatigue et les espaces grandissement. C’est le système du spéculum : l’adversaire l’insère en début de match et petit à petit les failles deviennent béantes. Le 4-4-2 Bernier ne nous offrira pas mieux.

Andres Romero (2/5) : Volontaire, dynamique, impliqué toussa toussa… Mais tellement limité. Il n’influe pas vraiment sur le jeu, effectuant tout au mieux quelques éclats sur son côté. Il défend bien plus qu’avant certes, mais il me semble que rien ne le place comme le titulaire indiscutable qu’il a l’air d’être aux yeux de Klopas par rapport à un Nakajima-Farran ou un Nyassi pas blessé par exemple.

Felipe Martins (1/5) : Si j’avais dû noter les cheveux de Felipe, j’aurais mis mon premier 5/5 de l’année. Il a réussi l’exploit de reproduire la coupe du Michael Jackson de 1980, bouclettes et petites mèches sur le front comprises. D’ailleurs il tient plus de la danseuse que du footballeur, compte tenu du temps qu’il passe à plonger et se rouler par terre. Côté foot, on aura apprécié ses coups de pied arrêtés et ses ouvertures à destination des supporters du rang 46 du Crew Stadium.

Justin Mapp (3/5) : Les débordements à 100 à l’heure, c’est lui. Les centres en retrait ravageurs, c’est lui. Les interceptions fatales, c’est lui. Les mentions d’aide, c’est pour lui. De loin notre meilleur et plus constant éléments, accélérateur de jeu et débloqueur de match. Quitte à attendre Piatti encore un peu, pourquoi ne pas l’essayer en 10 à la place de Felipe quelque temps ?

Marco Di Vaio (3/5) : Énorme implication de Marco qui marque son quatrième but de la saison, le troisième en trois matches. Sans rester, comme il l’a souvent fait, esseulé à la pointe de l’attaque, il a constamment essayé de tirer l’équipe vers le haut, n’hésitant pas à revenir faire le travail de Felipe aux côtés de Bernier. Il nous a offert une paire de passes lumineuses et ne s’est pas fait prier pour ouvrir le score. À deux doigts d’inscrire un doublé avant que l’Impact ne sombre dans une fin de match digne de 20 000 nœuds sous les mers.

Jack McInerney (2/5) : Oui… mais non. Il a presque tout fait pour faire gagner l’Impact, sauf marquer un but. Trois bonnes occasions qui auraient dû lui permettre de grimper encore au classement des buteurs, mais il traverse une phase dite de Divayisme, cruel manque de confiance, depuis une paire de matches. Pas trop d’inquiétude cependant, il fait le nécessaire et ça va revenir.

Substituts

Issey Nakajima-Farran : Rentré à 10 minutes de la fin à la place de Bernier. Changement le plus what the fuck de Klopas depuis son arrivée je crois, et pourtant on avait déjà eu du lourd.

Calum Mallace et Maxim Tissot : Deux joueurs extrêmement offensifs qui, en deux minutes, n’ont malheureusement pu offrir le nul à Montréal…

Retrouvez les faits saillants en vidéo après l’avertissement ici

Le tableau

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Un résultat qui nous permet de faire le trou en tête du championnat à l’envers.

En conclusion, cette simple allégorie.

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L’Impact de Montréal portant la croix (Évangile d’une grand’mère, CXXVI, Schnorr).

Rendez-vous jeudi pour le prochain match chez les mormons du la Ville du Lac Salé. Gardons la foi.

Becs anaux,

Mauricio Vincello.

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2 thoughts on “Columbus Crew – Impact Montréal (2-1) : L’Impact Académie livre ses notes

  1. Salut !

    Je suis la MLS depuis deux ans grâce au fantasy.
    Depuis l’année passée du coup je soutiens plus ou moins l’impact si je devais vraiment choisir.

    Cette année saison à chier, animation défensive inexistante, klopas c’est klopas…

    Bref je ne savais pas que l’impact avait son académie, continue je vais suivre !

  2. REMBOURSEZ !

    Non mais sérieusement, vous avez pas un peu de pognon à balancer, on a quelques joueurs qui feraient l’affaire..

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