Desperate PSG épisode 4: Jésus Christ Pastore effraie la concurrence

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Et si Barnabé avait vu trop juste ?

DESPERATE PSG : Episode 4

 

«Un récit raconté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien »
– extrait du célèbre  « Lady Macbeth et Lady Macdo sont dans un bateau » de William Saurin Shakespeare

Si vous avez raté les trois premiers épisodes, c’est ici, et là-bas, comme un Saint Bol de Sainte Trinité qui fait du bien par où elle passe, c’est-à-dire par l’âme, bien sûr.

Previously in Desperate PSG…

La communauté scientifique composée des représentants des médias et de la LFP, co-présidée respectivement par une pastèque mûre et un avocat pourri, est désormais formelle : Dieu existe et il s’appelle Javier Pastore.

Emmené par son Général sur le chemin de la Lumière divine inaccessible au commun des mortels et notamment à Evian-Thonon Gaillard, le PSG enchaîne les victoires entrecoupées de matchs courageux de Ligue Europa,  un peu comme Guy Roux enfile les clichés sur « qui c’est qu’a gagné la guerre, hein », entrecoupés de pubs pour tondeuses à gazon, courageuses également (les pubs, pas les tondeuses).

 

Episode 4 : Jésus Christ Pastore effraie la concurrence

09h43, Jour du Seigneur, Chapelle Saint Pastore. Soldes à 50% sur les cierges : un cierge acheté = deux Luyindula offerts !

L’ambiance est festive mais solennelle vu l’importance de l’événement qui est sur le point de se dérouler sous les yeux de l’auditoire, comme se déroule jusque sous la cuvette ce putain de dernier mince rouleau de papier toilette disponible, lâché par la main maladroite du touriste mi-parisien mi-aoûtien, dans les chiottes publiques d’une aire de repos au bord de l’autoroute des vacances.

En effet, Don Leonardo s’apprête à consacrer Don Pastore comme le Christ du PSG. Dans un silence de cathédrale seulement troublé par quelque râle persistant semblant venir des entrailles de Coach Vahid, trône telle une coupe divine LE trophée du championnat de France de Ligue 1 fruit de perdu, 10 de retrouvés. Posé sur un autel-sofitel construit à partir des ossements d’un grand éléphant trucidé à New York pour cause de trompe trop agressive, le trophée déborde du sang de Don Pastore un peu comme Bodmer ou Hollande débordent côté gauche, c’est-à-dire avec une infinie lenteur et surtout un sourire assez niais, finalement.

Don Leonardo donne le coup d’envoi de la cérémonie :

–  Ô noble auditoire parisien, oyez… à propos d’oyez, sérieux, c’est quoi ce cris glauque qui revient tout le temps ?

– Je sais pas, moi on me tient au courant de rien de toute façon, répond Alain Roche qui passait par là, en promenant sur l’assistance un regard bovin laissant à imaginer ce à quoi ressemblerait l’enfant caché de Nadine Morano et Pascal Praud croisés avec une algue verte.

Haussant les épaules et posant cérémonieusement un ballon sur la tête de Don Pastore agenouillé, Don Leonardo reprend avec la solennité qui lui sied et le souffle qu’on lui connaît :

– Sois désormais le Christ : qu’à ce grand nom tout cède,
Qu’il comble d’épouvante tous les rivaux tièdes,
De Marseille à Lyon, en passant par Tolède ;
Et qu’il marque à tout club qui joue la Ligue 1
Et la Ligue Europa, pléthore de buts taquins.

– Que Votre Majesté, ô Don Leonardo, soit…attends, pourquoi « taquins », les buts ?

– Il me fallait une rime en « un ».

Timidement et sans vouloir trop déranger, Antoine Kombouaré ose une petite question de rien du tout.

– Euh, sinon les gars…euh enfin, vos excellences, on peut aller éventuellement s’entraîner maintenant ? Bosser un peu la tactique, tout ça… ?

-Mais bien sûr, Leonardo lui répond-il aimablement, nous y allons de suite. Ce sera aussi l’occasion pour moi de te présenter deux nouveaux membres du staff, l’un en charge de la tactique et l’autre de l’entraînement au quotidien. Hein ? Mais non, évidemment que c’est toi l’entraîneur. Tu as toute notre conf…purée de punaise, mais qui c’est qui lâche ces cris, d’où ça vient ?

Terrifiés par la nouvelle toute-puissance du PSG et du Christ Don Pastore, les autres clubs de la Ligue 1 Orange sont déjà complètement bananés, sauf Francis Gillot qui n’avait quand même pas attendu le PSG pour devenir dépressif chronique au bord de l’autoroute D2. Marseille tente bien le coup en s’appropriant la crise août – novembre et plus si affinités, mais ce n’est qu’arbre cachant la forêt et permettant à l’Equipe de conserver Jérôme Touboul à la vanille en CDI,  même en absence de crise au PSG.

En comparant  la situation de son club à celle du PSG, Didier Deschamps demeure d’une sérénité à toute épreuve.
(Vue d’artiste, Musée Vincent vanne Gag Labrune, 4 Impasse Anigo, Vieux Port, va.)

Malgré des moyens particulièrement limités, Saint Etienne garde des ambitions élevées.

Pendant ce temps-là, le Paris Saint Germain baigne dans la sérénité sereine, seulement troublée ça et là par quelques tentatives de Nêne d’empoisonner Gameiro à l’arsenic tiède. Ou encore par ces mystérieux cris qui hantent les murs du Camp des Loges et font remonter du fin fond des ténèbres le désespoir d’une souffrance inutile, l’abîme d’une douleur sans nom ou l’ennui d’une soirée de Coupe de la Ligue.

– M’enfin, quelqu’un va-t-il m’expliquer d’où viennent ces cris, purée de punaise ? tonne Don Leonardo avec puissance mais sans perdre sa classe, faut pas déconner.

– C’est juste Luyindula qui boude sous prétexte qu’on l’a enfermé dans la cave. C’est bon, je vais quand même pas devoir justifier toutes mes décisions alors que je suis l’entraîneur ! En plus, elle est climatisée, la cave.

Et pourtant dans cet océan de sérénité…Alors qu’ils préparent tranquillement une belle soirée de Coupe de la Moustache contre la fine et forte Moutarde de Dijon, qui allait les battre, Don Leonardo et Kombouaré ignorent tout du funeste sort qui se trame contre leur PSG nouveau, malgré les victoires en championnat et en trompe l’oeil…Serait-il déjà trop tard ? Et même s’il s’agit d’un simple match de Coupe intercommunale des moustachus et non d’un match de Ligue 1 Orange, le ver n’est-il pas déjà dans le fruit susnommé?

P.S Vous le saurez dans le prochain épisode. Si vous êtes partants, et si vous faites partager cet article à toutes les personnes de votre entourage dans les prochaines 48h, non seulement vous n’allez rien gagner du tout, mais en plus vous avez de bonnes chances de vraiment vous farcir sous peu, non pas hélas des poivrons, mais un 5e épisode.

P.S 2 Les poivrons farcis, c’est vraiment délicieux.

P.S 3 Mais évidemment, tout dépend de la qualité des poivrons choisis. Il ne faut pas qu’ils soient trop gros, mieux vaut  prendre le poivron vert – clair de taille moyenne et de type corrézien. Un poivron « normal », quoi.

P.S 4 Ah non, ne venez pas me parler des poivrons farcis « à la grecque ». D’abord, il y a trop de sous-entendus dans une phrase contenant à la fois « farci » et « grec », même dans la bouche d’un iranien. Ensuite, c’est fou comme ils mettent systématiquement trop d’huile d’olive, les grecs. On se demande pourquoi.

9 thoughts on “Desperate PSG épisode 4: Jésus Christ Pastore effraie la concurrence

  1. Excellent, une bonne marade, Luyindula semble être une solution en attaque

    Par contre, on ne dit pas ps1, ps2, ps3 mais ps, pps, ppps, etc.

  2. Merveilleux !

    Alain Roche serait donc LA créature ? mais ça explique tout maintenant, Kezman, Souza, Everton, Edel, merci mon dieu, enfin Javier, enfin Don Pastore

  3. Très bien, avec mention spéciale pour l’algue verte de Nadine Morano. Par contre Vanne gag labrune a beau crier, il n’en reste pas moins qu’il s’agit là d’un tableau d’Edvard Munch…

  4. Elle est pas un peu concon l’affiche des Verts: si le monde change, y a pas besoin de le changer.
    Quels cossards!

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