Ah, la vie passe ! Elle file, même, la coquine ! Pauvre diables que nous sommes, les petits bout de chair qui vadrouillons, permanents, en langue française ou étrangère, sur la surface terrienne.
Mais le stade, oh putain le stade ! C’est là que le bas se recoud, à l’aiguille de tricot, coudée 500 ! Et le palpitant redémarre, en force, cadence infernale du boum-boum, boum-boum, et re-boum-boum derrière. On chante… parfaitement, on chante ! plus fort que le voisin ! En supra, en infra, le son de la cavité bouillonne, plus résonneux que le siège vide, plastique froid qui ploc, ploc sous la pluie, sous le rude estoc du nimbus !
En pluie, le Breton s’y connaît, et mieux que l’homme de l’Oc, que le soleil fait méconnaître l’avarie des cieux. Il la couvre, sa tête assainie de javel en bouteille. Oui ! Assainie !… Foutraque de noctambule la sainteté du tire-bouchon ! Personne n’y croit, et pourtant, ça tourne ! Han…hourra que voilà les hommes à tête de 6 noeuds, fameux les trois mâts de soleil de camellia !
Et sur le pré ? Oh jolis parfois, tendres soudain lorsqu’il faut galoper contre les Pailladins en visite ! Et pif… et paf… le pouf n’aura pas lieu, mais c’est tout comme !

Sur le pré :

Jourdren (3/5) : l’inquiétude, n’en parlons pas pour lui puisque pfiiiout, elle s’est enfuie en dansant une gigue allègre.

Deplagne (2/5) : me revoilou, me revoilà !… il criait. Il effraya plus que ne laissait transparaître sa joie, ce bel encatané des buissons !

Hilton (4/5) : qu’importe le vieux pot, pourvu que l’ivresse pointe son nez sous vos attributs, disait Platon.

El-Kaoutari (4/5) : il fut le comparse habile, parfaitement jouasse de montrer qu’il a une paire de burnes à cajoler, lui aussi !

Congré (3/5) : c’est satisfait qu’il rentra au cagibi, ce le fut tout autant que nous partîmes pisser à côté.

Marveaux (5/5) : est-ce un songe que de voir ceci ? La fratrie inspire tout autant dans l’adversité.

Dabo (3/5) : négrillon sautillant, chaînes aux pieds, sans décoller. Oh ! Jesus cries !

Sanson (5/5) : voir un petitou inspiré de la sorte ! Oui, voici de quoi mourir absolument bandant et trépignant de foutre !

Mounier (3/5) : il y avait tant de choses à faire qu’il s’est échoué, larve incandescente d’un talent éphémère. Tiéné entra, le coucou aux lèvres et le renard au tafanari.

Camara (3/5) : taxiphone délicieux, des appels sublimes enivrant le continent noiraud tout entier ! Danseur du Touit-Touit en guise de summum… Hosanna ! Hosanna ! Et en route pour la joie ! Lasne entra et tomba, et patati et patata.

Bérigaud (3/5) : un peu chaussette quand il capte le cuir de ses panards, mais il a mis celui-ci au fond, au bout du bout. Bakar entra, et rata le péno. Il est des phrases qui résument une existence.

Je suis Belzébuth, l’archange de la fourche diablotine ! Je reviendrai pour encanailler vos génitrices ! Ah… ah ! Et danser sur leurs tombes, oui !

Louis-Ferdinand Courbis.

4 thoughts on “Guingamp – Montpellier (0-2) : La Paillade Académie livre ses notes

  1. Dommage que l’arrivée d’un nouvel académicien ne soit pas accompagnée d’un changement de style.

  2. Le style est différent, beaucoup plus chantant, n’as tu point entendu cette douce mélodie à la lecture de ces vers ? On dirait du nîmois.

  3. J’ai jamais été très fan du style de la Paillade Académie. J’entends bien le côté sudiste et l’intérêt des expressions chantantes, étant moi-même de Montpellier et fan de la Paillade, ça me rappelle pas mal de souvenirs. Mais j’ai toujours trouvé que ça faisait forcé, genre essayons de caser le plus de référence au bistrot, au pinard et à l’anus pour que les gens sachent bien qu’ici, c’est la Paillade !

    Je dois dire que je suis assez jaloux des académies un peu plus portées sur le foot, comme celles de Liverpool ou de Bordeaux. Ce qui ne les empêche pas par ailleurs de glisser des vannes sur le caca ci et là, parce qu’après tout, on est sur HJ.

    Mais bon, si ça me dérangeait tant que ça, j’aurais posé ma candidature et fait le boulot moi même, donc je m’en contente :)

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