Le Mad Professor a regardé et a pris froid au cerveau en écoutant les premiers commentaires d’OM/OL (2-2), du coup, c’est l’assistant du Mad qui se chargera du cagadico, match relativement plaisant mais en fait, non.

 

René Malleville a bien repéré deux buts à la con, l’assistant du Mad en ayant vu quatre, à vous de voir qui était sobre. Bob-Loulou lui, se fout de Margotton dans ses nuages douillets.

 

Les faits marquants du match et du moment :

  • L’OM et Canal se sont gargarisés du bon état de la pelouse bâchée avant la rencontre mais pas autant que Souleymane Diawara.
  • Laurent Paganelli a découvert Richard Kaboré, encore un coup de José Anigo.
  • Christophe Dugarry qui découvre l’eau chaude toutes les dix minutes, ça fait des bulles dans la tête de votre serviteur.
  • Jérémy Morel a vécu en colocation avec Brian Joubert, sinon le Mad ne voit pas d’autre explication.
  • Le quatrième arbitre a désormais le droit de signaler des fautes, bonne nouvelle.
  • Grégoire Margotton n’a voulu répéter « Olympico » que cinquante quatre fois, c’est dommage, on ne se lassait pas.
  • Lucho retourne a Porto et marque. Tu entends ça Gignac ? Toulouse t’attend.

 

 

Les notes :

Mandanda (4/5) : La panoplie était complète pour contrer les assauts des Lyonnais, pas de chance, le coup de grâce est venu de l’un des siens, sans doute un Bounty. Anticipation ? Ok. Réflexes ? Ok. Checké jusqu’à la 35ème par José Anigo qui a eu le temps de jouir à l’évocation du Fenomeno. Ne peut pas grand chose sur l’ouverture lyonnaise, la panthère sachant se frayer un chemin facilement entre les baobabs et autres pygmées.

Morel (2/5) : La bûche la moins savoureuse du moment ne supporte étonnement pas le givre. Déposé en seconde période après une énième glissade, quelques retours intéressants, une qualité de centre proche du néant et une lenteur dans l’exécution du geste a fini d’énerver votre serviteur. A proscrire, il est temps de recruter.

Nkoulou (3/5) : La dégaine d’un sport-étude dépressif en internat, la facilité de Patron M’Bia, les conneries en moins. Se permet des grands-ponts relance sous le regard ébahi de Morel qui le tente depuis le début de la saison, infructueusement évidemment. -1 pour sa passivité sur le but de Gomis. Oui, l’assistant est dur, très dur.

Diawara (1/5) : Relances approximatives, fautes inutiles et magnifique CSC, Souley n’y était pas. Passons les théories thermiques élégantes de Canal, Souley doit encore travailler pour arriver au niveau de son partenaire de la charnière centrale. Et oui. A l’issue de sa prestation, Julien Rodriguez portera plainte pour plagiat.

Azpi (3/5) : Trente-cinq très bonnes premières minutes où il toucha tranquillement la gonfle sur son côté, débordant et combinant avec aisance avec Amalfitano. Défensivement, l’Ibère surfeur n’a pas démérité, détournant malheureusement la balle pour le csc de Diawara. Là aussi, il est temps de recruter, mais pour d’autres motifs que son pendant gauche.

Cheyrou (4/5) : Un but dégueulasse du droit est venu ponctuer sa bonne prestation, bien servi par un Cissokho des grands soirs. Bon dans la conservation comme dans la distribution, il a aussi permis à Marseille de bien tenir le coup en seconde période, moment où l’effectif olympien n’y était plus. Et c’était long.

Diarra (3/5) : Bonjour l’impact en début de rencontre. Quand Alou est bien concentré sur son rôle au sein de l’effectif, c’est difficile à bouger comme quoi ses mea culpa collectifs ne viennent pas de nulle part. Défensivement très bon, agressif comme il le faut, il s’est petit à petit éteint. Un handicap certain pour la relance, ça bouche un peu l’axe. A noter une reprise de volée du gauche qui semblait cadrée. Ca fait bizarre mais moins qu’une reprise de Kaboré.

Amalfitano (4/5) : le seul à percuter offensivement et à jouer entre les lignes. En plus ça se bagarre et c’est souvent intelligent dans le jeu à l’image de sa passe décisive pied gauche pour Brandao. Par contre les roulettes au milieu de trois lyonnais, faut arrêter, à un moment donné ils finissent par s’en douter. A bien bouffé Cissokho, un international parait-il.

Kaboré (3/5) : Le patriote a été flamboyant et a pris le temps de saluer le départ de Lucho amenant le premier but par une louche pour Brandao -alors hors-jeu- après avoir accéléré aux trente mètres face à une défense lyonnaise craintive. Mel Gibson, c’est Richard. Est redevenu lui-même après la mi-temps.

Rémy (1/5) : Victime expiatoire de la venue de Brandao et de l’absence d’Ayew. Tiens, prends le côté gauche et démerde-toi avec ça. Une entente plus que discrète avec Morel.

Brandao (4/5) : Les bourrins sont de retour, mais en finesse. Après s’être appliqué à plusieurs reprises et à plusieurs pieds à abattre le premier type venu dans les gradins, Brandao marque finalement sur une reprise en extension du droit petit filet opposé, tout en classe. La vie est parfois mal faite. A donné une leçon à Koné en première. Dégueulasse par la suite, mais que voulez-vous ?

 

Les remplaçants :

Traoré : petit pont un jour, petit pont toujours. La planche la plus rapide du monde.

Fanni : le maillot lyonnais lui a fait peur au début, puis il a laissé Mandanda faire le taf, le seul en rouge… Pas de hasard possible.

 

 Les autres apparitions :

Cris : Avant j’étais défenseur de l’OL, mais ça, c’était avant.
Gourcuff : a coûté plus que Lucho, rapporte moins de titres.
Cissokho : Toujours sympa de le croiser dans une surface.
Deschamps : claque du « Mon vié » comme personne.

 

L’assistant est sympa, il a les images.

Malgré un effectif de qualité, la rédaction d’horsjeu.net joue plus le maintien que la Champion’s League. Si vous souhaitez que l’aventure continue, n’hésitez pas à soutenir le site par une passe décisive ici ou là. Merci.

Barème des notes :
– 1 = Catastrophique au point d’être remplacé avant l’heure de jeu par l’entraîneur.
– 2 = La faible performance du joueur a handicapé son équipe, obligée de compenser.
– 3 = Match « verre d’eau »…incolore, inodore, mais indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble. Le joueur a tenu son poste en professionnel.
– 4 = Passe décisive, but marqué, intervention défensive décisive, omniprésence du joueur dans sa zone d’expression. Il s’agit de signaler ce que le joueur a fait de plus que tenir son poste.
– 5 = Un 4 serait insuffisant tant le joueur fut déterminant

14 thoughts on “La Canebière académie note Marseille-Lyon (2-2)

  1. Brandao risque de peser sur cette deuxième partie de champ’ si il confirme son bon retour physique.

  2. Deschamps : claque du « Mon vié » comme personne. ahhaha j’ai cru que j’avais mal entendu, sa va je suis pas fou

  3. Jah, heureusement que je sais que tu es ironique.
    La chatte lyonnaise n’a aucune limite.

  4. Lyon aurais du gagner Marseille a marquer sur hor jeu et cet fait bouger en 2em mi tan Marseille a la chatte

  5. Biancarel m’a brulé les yeux.
    @Jah : vous avez gagné l’aller, nul au retour, on gagne la finale comme ça on est quitte.
    Et puis dites à votre Président qu’ à Marseille on ne fait pas dans le cul des gens, je me rappelle pas l’avoir entendu s’épancher dans la presse sur le but hors-jeu de Gomis au match aller.
    Sinon, ça fait quoi de se prendre un but magnifique de Brandao ?

  6. « Putain d’occasion de Licha à la fin.
    Bande de chatards. »

    Et l’égalisation lyonnaise,avec le combo centre détourné par Azpilicueta et contré par Diawara qui fait donc rentrer le ballon dans les cages,c’est pas de la chance?

    @Biancarel:bravo,continues.

  7. @ Dr. Dre Ayew :
    Pour la finale, n’y comptes pas !
    Quand à notre cher président, comme il l’a dit, lui il est Lyonnais.
    Les votres sont parisiens.

  8. @jah tu parle un lyonnais formé par tapie a la mode marseillaise …vous chier dans le cul des gens bien vite les gaugaules….

  9. J’ai tellement énervé Blon qu’il a fait peu de fautes dans son com.
    Désolé Blon, c’était pour rigoler.

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