Au programme de cette Jornada 26, Botafogo qui loupe le coche, Vasco qui conforte son leadership et Flamengo qui retrouve enfin le chemin de la victoire.

Le choc: Botafogo – São Paulo 

Le duel entre les deux premiers poursuivants de Vasco n’a pas donné de vainqueur mais a donné lieu à un véritable affrontement entre équipes qui ont le potentiel pour remporter le titre. Pourtant, à la pause, la Tricolor Paulista n’en menait pas large, dominée par l’Estrela Solitaria. Le responsable se prénomme Sebastien Washington mais tout le monde l’appelle El Loco. A la pointe de l’attaque, Abreu a, une nouvelle fois, été le fer de lance de son équipe et a converti les occasions de son équipe. Ainsi, sur un débordement de 50m de Maicosuel, le Charrua berna le défenseur au marquage d’un amour de contre appel/appel à montrer dans toutes les écoles de foot (25′). Un quart d’heure plus tard, pour une faute de Wellington sur Renato, l’arbitre signifia le point de penalty. Evidemment, le capitaine prit ses responsabilités et exécuta la sentence (40′). A l’heure des citrons, la place de dauphin ne pouvait pas échapper à Botafogo. Mais si Abreu est surnommé le Fou, ce n’est pas pour rien. Capable de coups de génie mais aussi de gros ratés, Abreu manqua d’achever définitivement São Paulo. Or, au lieu de pousser le ballon au fond des filets après un débordement du craque Elkeson, l’Uruguayen frappa au-dessus. Le tournant du match. En effet, Renan, remplaçant de Jefferson, sortit plusieurs parades de classe avant de céder sur une faute de main dont profita Henrique, entré en jeu 3 minutes plus tôt (66′). Pendant tout le reste du match, Botafogo résista jusqu’à un dernier coup franc. Après avoir traversé tout le terrain, Rogério Ceni déposa le ballon sur la tête de Rivaldo qui égalisa au bout du suspense (90+2′). Par conséquent, le Fogão perd deux points, sa place sur le podium et se retrouve à 4 points du Gigante da Colina.

Les grands gagnants de la journée: Vasco et Corinthians

Vasco 

Botafogo et São Paulo ne parvenant à se départager, c’est le leader qui profite de cette J26 en étrillant Cruzeiro qui paraît couler inexorablement vers la Serie B. Nouvel appelé en Seleçao, Diego Souza a marqué la rencontre de toute sa classe, inscrivant un hat-trick. Ainsi, après plusieurs tentatives, le numéro 10 trouva la faille peu avant la pause. Ainsi, après avoir embarqué le défenseur au marquage, il plaça une frappe croisée du gauche au ras du poteau de Fabio en mode Petr Cech (39′). Effectivement, ça méritait bien quelques pas de danse… A l’heure de jeu, Souza se retrouva au second poteau à la conclusion d’un une-deux entre Elton et Juninho (59′). La soirée pourrie de la Bestia Negra se poursuivit à la 75ème minute avec l’expulsion de Marquinhos Parana, plaquant littéralement Souza alors que celui-ci filait au but. Virevoltant, Souza clôtura son festival à dix minutes du terme quand, à la réception d’une passe aérienne de l’homme du Pernambouc, il réalisa un sombrero sur Fabio avant de conclure de la tête (81′). Après avoir encaissé un 3-0 à domicile lors du match aller, le Gigante da Colina prend une revanche éclatante et confirme que le doublé Taça/Brasileirão est dans ses cordes.

Corinthians 

Sous les yeux d’O Fenômeno et d’O Imperador, le Timão a retrouvé le podium grâce à sa victoire sur Bahia. Pourtant, la première véritable occasion fut à mettre au crédit de la Tricolor de Aço mais la transversale repoussa la tête de Junior. La partie n’atteignit pas des sommets, le Coringão et Bahia rivalisant en maladresse. Mais peu avant l’heure de jeu, Emerson profita d’un mauvais dégagement pour crucifier Marcelo Lomba d’une demi-volée à bout portant (57′). Le naturalisé Qatari réalisa un combo deux cartons jaunes dans la même minute histoire de prendre sa douche en avance (83′). Sans convaincre, le Timão retrouve le chemin du succès après 3 matches sans victoire et accède à la deuxième place du classement.

Ô mon Dieu, il respire encore: Flamengo 

Dix matches d’insuccès e basta! En effet, depuis la J15 et une victoire face à Coritiba (1-0), Flamengo n’avait plus gagné la moindre rencontre. C’est désormais chose faite face à un adversaire franchement pas top standing puisqu’il s’agit de l’América Mineiro, lanterne rouge quasi-condamnée à la descente. Pourtant, ce sont les Coelhos qui réalisèrent la meilleure entame de match. Après avoir détourné une frappe en lucarne, Felipe inventa un nouveau concept, celui de crocheter son propre défenseur. Fort heureusement pour lui, Kempes ne parvint pas à pousser le ballon dans les cages désertées. Néanmoins, il se rattrapa en ouvrant la marque sur penalty (30′). Mine de rien, le joueur prêté par Portuguesa chiffre à 8 pions depuis le début de saison. Preuve que le Mengão n’est toujours pas au mieux, Felipe faillit offrir un deuxième à Kempes sur une relance loupée mais il parvint in extremis à récupérer la gonfle. Cependant, le guarda redes se rattrapa en claquant un coup franc lointain signé Amaral. Revenant avec de meilleures intentions après la pause, comme en attestant une frappe de Junior César détournée par Neneca, Fla égalisa à l’heure de jeu grâce à une tête de Deivid, entré en jeu aux citrons (62′). Ronaldinho absent, c’est Thiago Neves qui s’est mué en sauveur. D’abord, il a réglé la mire sur coup franc. Ensuite, à deux minutes de la fin, opportuniste, il donna la victoire aux siens, bien qu’il dut s’y reprendre à deux fois (88′).
Très longtemps en pôle position pour récupérer son titre, le Rubro-Negro pointe à 8 points de Vasco.

Les restes du Monde

Au terme d’un match houleux, Fluminense a égalisé à l’arraché face à Avai (1-1). Dans les arrêts de jeu, Fred a inscrit un penalty, ce qui a eu le don d’énerver la torcida du Furacão qui voit leur équipe perdre 2 points dans la lutte pour le maintien.
Santos a perdu à domicile face à Figueirense (2-3) après avoir mené au score à deux reprises. Borges a inscrit son 19ème cageot de la saison mais Julio César a donné la victoire sur penalty à cinq minutes du terme.
Orphelin de Leandro Damião, blessé pour un mois et demi, l’Internacional l’a tout de même remporté face à l’Atlético Mineiro (2-1). Le Galo pointe toujours à 4 points de Cruzeiro, premier non-relégable.
Grêmio semble être définitivement sauvé après sa victoire sur la pelouse d’Avai (1-2). En revanche, la Leão da Ilha paraît cuite.
Palmeiras a obtenu le point du nul face à l’Atlético Goianiense (1-1) alors que le Verdão a joué une demi-heure à 9 contre 11.
Enfin, Ceara a réalisé une très bonne opération en bas de tableau en battant Coritiba (3-1) avec, notamment, un but d’Edmilson.

Classement

1. Vasco (49 points)
2. Corinthians (47 points)
3. São Paulo (46 points)

4. Botafogo (45 points – 25 matches)

5. Fluminense (41 points)
6. Flamengo (41 points)
7. Internacional (40 points)
8. Palmeiras (39 points)
9. Coritiba (36 points)
10. Figueirense (36 points)
11. Santos (35 points- 24 matches)
12. Atlético Goianiense (35 points)
13. Grêmio (33 points – 25 matches)
14. Ceara (30 points)
15. Bahia (30 points)
16. Cruizero (29 points)

17. Atlético Mineiro (25 points)
18. Atlético Paranaense (24 points)
19. Avai (22 points)
20. América Mineiro (19 points)

 

La bise anão,
Choa d’Arelate.

5 thoughts on “La Garrincha Académie, Jornada 26

  1. Le « guarda redes » – comme un symbole de confirmation que cette académie est bien portugaise et non brésilienne, je me disais bien qu’un brésilien aurait un minimum de dignité et n’essayerait pas en permanence de ressembler à une caricature raciste sortie tout d’une publicité pour un opérateur téléphonique quelconque, inventée par un jeune acteur parisien qui apparemment ne connait le Brésil que grâce aux reportages de TF1 dans les boîtes gay de Rio.

  2. Cher PES, je n’ai jamais prétendu être d’origine lusophone. Je suis donc obligé de me répéter.
    J’utilise des sites portugais pour mes papiers et si d’emblée tu considères que je ressemble à une caricature raciste etc. etc., je te conseillerais amicalement de passer ton chemin.

    En attendant, j’ai été le premier à proposer une acad’ sur le championnat brésilien. Si tu avais été plus malin que les autres, tu m’aurais devancé et tu n’aurais pas attendu qu’une caricature raciste etc. etc. s’en occupe.

    Si, pour une locution, tu me considères comme étant raciste (ouh là! je suis vilain, j’ai utilisé un terme portugais et pas brésilien! ouh viens me fouetter!), évite donc de lire l’acad’ et surtout de commenter, ça m’évitera de perdre mon temps à te claquer le beignet.

    « PES », comme un symbole de mec qui crèche au Brésil, qui lit des papiers en français écrit par un mec qui veut simplement faire connaître le championnat brésilien (et qui est aussi à peu près le seul à le faire sur un site important en France au demeurant)et qui fait la leçon pour se sentir exister.

    Au passage, et enfin qu’on ne vienne pas me tirer à boulets rouges: Fred a égalisé contre l’Atlético Paranaense et non contre Avai. J’ai modifié le surnom de l’équipe et pas l’équipe. Toutes mes excuses.

    Signé: la caricature raciste sortie tout droit d’une publicité pour un opérateur téléphonique quelconque, inventée par un jeune acteur parisien qui apparemment ne connait le Brésil que grâce aux reportages de TF1 dans les boîtes gay de Rio. Amen.

  3. Ne te laisse pas faire Choa.

    De toute façon PES, c’est le Rothen d’horsjeu.net

    Et le pire, c’est qu’il aime ça.

  4. Nan, mais c’était une « tentative d’humour ».
    Machin est comme ça, « drôle » qu’ils disent, je cherche, je cherche encore…

    Drôle comme Rothen? Ok, OTAN pour moi.

  5. Moké pensait plus à « joueur le plus détésté de ligue 1 ». Ce qui, aujourd’hui, est très drôle. Tout est lié.

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