En attendant le match de Chelsea face aux Citizens friqués ce lundi soir, Arsenal a réussi à réintégrer le Top 4 de la Premier League grâce à sa victoire méritée contre Everton. Un beau petit exploit après le début de saison tout pourri que les hommes de Wenger avaient réalisé suite aux départs de Clichy, Nasri et surtout Fabregas.

Mais depuis, ils se sont trouvés un nouveau héros et les recrues, enfin certaines recrues, ont redonné du souffle au collectif. Face à des Toffees limités techniquement, Arsenal a produit 60 très bonnes minutes avant de lever le pied. Gervinho et Walcott ont multiplié les attaques sur les ailes, laissées libres par Everton, ce qui les a conduits à jouer aux pompiers plus d’une fois… Toutefois, la lumière est venue du centre.

Alors que le Rouquin, déprimé à l’idée d’un 0-0 immérité était allé recharger au bar, RVP a encore frappé. 60′ : parti à la limite du hors-jeu, le Hollandais reprenait d’une superbe volée croisée du gauche une lumineuse ouverture de Song. La suite n’est qu’anecdote puisque les Gunners n’avaient plus les jambes pour partir à l’assaut des cages d’Howard ; les hommes de David Moyes de leur côté terminaient le match comme ils l’avaient commencé, sans grande conviction…

Les notes :

Szczesny : 3/5 : Rien d’autre à faire que les habituels plongeons de prévention de trajectoire, genre « c’est bon, je suis dessus ».

Djourou : 3/5 : Très volontaire le Suisse. Mais il s’est un peu éparpillé en essayant d’attaquer (ce qu’il ne sait pas faire) et de défendre (ce qu’il ne sait pas faire non plus). Ça faisait beaucoup pour un seul homme, et il nous a donc gratifiés d’une ou deux relances bien pourries. Mais globalement, prestation correcte.

Vermaelen : 5/5 : Entre deux gorgées de bières, Warren me disait qu’il peinait à lui trouver des défauts. Ce que j’approuve complètement. Aligné comme latéral gauche, le Belge a encore signé un match impressionnant de maîtrise. Rugueux dans ses duels, il n’a jamais eu peur d’aller au charbon, même face à Fellaini. Très précis dans sa relance, il a dégagé  in extremis un centre très chaud en fin de match. Une machine.

Mertesacker : 2/5 : Il a quasiment fait illusion le temps de la première période. Puis il s’est troué sur deux actions qui auraient pu être dangereuses si les Toffees avaient été plus doués. Toujours incapable de prendre un ballon de la tête, ça défie les lois de la physique.

Koscielny : 4/5 : La DCA des Gunners. A repoussé tous les ballons aériens qui sont passés dans son périmètre, en empêchant ainsi Everton d’avancer à coups de grandes chandelles. Mertesacker likes this.

Song : 4/5 : A constamment cherché Gervinho, Walcott et Van Persie derrière une défense d’Everton excessivement haute. Si les deux ailiers se sont cassés les dents sur les sauvetages à l’arrache des Merseysiders, il a suffi d’une seule balle dangereuse pour que Van Pers’ ouvre les valves. Cesc Fabregas likes this.

Ramsey : 4/5 : Encore un match que le Gallois aura passé au four et au moulin, avec une débauche d’énergie très intéressante. Dommage qu’il n’ait pas été plus décisif.

Arteta : 5/5 : Il me semble que c’est la première note maximale de la saison pour l’Espagnol. Mais j’ai enfin vu ce que je voulais voir, nom de gu’ de nom de gu’ ! En plus de son côté Chevalier Noir travailleur de l’ombre, il a prouvé qu’il pouvait aussi être un vrai poison en tant que passeur. Transformer chaque balle récupérée en ouverture lumineuse, c’est ce que j’attendais, et c’est cool.

Gervinho : 4/5 : L’Ivoirien a martyrisé le très lent Hibbert en multipliant les appels foufous à pleine vitesse.  Il aurait pu ouvrir le score en première période si Jagielka ne s’était pas jeté pour empêcher sa frappe de rentrer. Des replis défensifs sympas.

Walcott : 4/5 : Prouve match après match qu’il se bonifie avec le temps, malgré quelques petites imprécisions techniques. C’est bien Theo, continue, et un jour tu pourras devenir attaquant. Oui, comme Thierry Henry.

Van Persie : 4/5 : Même quand il sort un match juste correct, le Hollandais Volant sait rappeler à tout le monde qu’il est un joueur de très grande classe. Il a en effet perdu un peu plus de ballons que d’habitude, en tardant à faire la passe ou en tricotant un peu trop. Mais il a aussi beaucoup travaillé pour ses ouailles, notamment sur les côtés, avant de caler ce bijou de volée.

 

Les substitutes for nothing :

Miquel : Pour Vermaelen, un petit peu abîmé dans un choc contre Fellaini. Capillairement encore trop Espagnol.

Rosicky : Pour la conservation. Du score et du ballon.

Frimpong : En le faisant jouer 10 minutes, Tonton réduit le nombre de chances pour qu’il se fasse expulser.

 

En face :

Des Toffees franchement peu inspirés offensivement, même s’ils ont à peu près tenu la baraque derrière. Fellaini a donné les coups où il faut au milieu, Jagielka a fait le pompier, et Ptit Louis Saha… euh, bah il a pas fait grand-chose pour être honnête.

 

Le Père Fidalbion.

Le Père est bourré, n’empêche qu’il a les images.

2 thoughts on “la Gunners Academy note Arsenal-Everton (1-0)

  1. T’abuse un peu avec Mertesacker, il a renvoyé quelques centres d’Everton, par contre offensivement, c’est toujours le néan. Et puis de toute façon, on va bien réussir a le foutre sur le banc une bonne fois pour toute une fois Sagna de retour. Comme un symbole de Squilacci.
    Le reste as us’, j’ai beaucoup aimé Walcott et Poulpa sur ce match, ils ont incessemments lacérés la défense avec leurs appels en profondeur, et ça relève du miracle qu’on ne menait pas 3 ou 4-0 avant le vrai but (compte tenu du fait que Dieu attendait que ses anges frappent la foudre avant de s’y coller pour montrer how the job gets done).
    Sinon, encore un clean-shit, c’est bieng, comme un symbole de Tonton qui a regardé « Joue là comme Stoke City » avant de faire sa compo.

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