Wouhou !

Après trois jours à regarder jouer les autres, les Françaises sont enfin entrées dans la compétition. Vous savez, la compétition qui les verra enfin accéder au plus haut sommet (par la seule force de leur compétence, cela va sans dire ; A salaire égal, par contre, c’est toujours pas gagné), la seule, l’unique, la Coupe du Monde !

Pour se mettre en bouche, les Meufs avaient le plaisir indicible de rencontrer les poufs anglaises, clientes les plus sérieuses de leur poule F, F comme MeuFs (plus d’info sur le groupe ici pour ceux qui ont vraiment beaucoup de temps libre là tout de suite).

Devant 11 000 spectateurs selon les organisateurs, 27 selon Marinette, dans une ambiance limite torride (limite seulement entre deux averses glaciales) où le bruit du vent dépassait en émission sonore le chant des hymnes et accompagnées bien malgré elles aux commentaires par l’équipe de choc de W9, les Bleues ont fait ce qu’elles devaient faire : gagner.

Certes, « du plus petit des écarts » comme diraient ceux qui bossent pour le Service Punchline et Formules, mais néanmoins. D’autant que Denis Balbir n’a pas manqué de souligner que, lors de la préparation, « elles avaient du mal à la finition », et Corine Petit (Franco, pour ceux qui n’auraient pas vu l’épisode précédent) de préciser « Oui, ça arrive lors des grandes compétitions. » Damn. Et quand est-ce qu’elles arrivent à conclure alors ?, me suis-je interrogée dans un moment d’émoi.

 

LA COMPOSITION D’EQUIPE

La Marinette espérait secrètement, tel un fantasme depuis longtemps inassouvi, voir s’exprimer toute la créativité du nouveau sélectionneur, tout son génie, toute sa fougue, toute son impétuosité.

Et là patatra, c’est le drame, pas une, pas deux, pas trois petites jeunes (also known as « sang frais ») dans la composition mais zéro. ZERO.

Je comprends que l’expérience et la maturité sont des valeurs sûres mais ATTENTION A NE PAS FAIRE UNE SOUBEYRAND ! Bon. Admettons que sur ce match, Bergeroo ait voulu poser les bases du jeu français et que les jeunes pourront s’exprimer (et pas seulement en phase de poule face à des équipes de bras cassés s’il vous plaît). Car, personnellement, la Marinette défend l’idée que OUI, LA JEUNESSE EST L’AVENIR DE LA France (et que c’est pas en divisant par 3 la prime de naissance et en tentant de battre l’Allemagne sur le terrain de la faiblesse de son taux de natalité qu’on évitera l’extinction).

Hum.

Excusez-moi, je me suis emportée.

 

LES NOTES DES BLEUES

Sarah BOUHADDI : On n’a vraiment rien de mieux comme gardienne française ? / 5. Récapitulons : Elle balance ses mises en jeu directement en touche et elle trouve moyen de le reprocher aux copines (qui sont stationnées à 150m de là, c’est-à-dire là où elles sont supposées être) en leur gueulant dessus. Elle fait des sorties hasardeuses non maîtrisées au cours desquelles elle se retrouve plus proche de boxer une collègue qu’un quelconque ballon de foot (même dans le cas où il y en aurait eu plusieurs). La seule raison pour laquelle elle ne « laissera rien passer » est que, grâce à sa défense contrainte à l’ultra-vigilance, rien n’arrive effectivement jusqu’à elle. Putain, même sur une pub Adidas on sent que ça va pas le faire… « #Bethedifference » et pas qu’un peu…

La gardienne de l’équipe de France quand le publiciste d’Adadassurmonbidet
lui demande de personnifier l’expression « En garde ».

 

Laure BOULLEAU : Vice de forme / 5. Haannnnnnnnnnnnnnn !!! v’là la fayote !!!!

 

Jessica HOUARA-D’HOMMEAUX : 3/5. Elle a fait signer une charte à W9 pour qu’ils soient toujours contraints de dire tout son nom en entier ? Ça la fait trop kiffer d’avoir pécho un mec avec particule ? A moins qu’elle ne pense que la durée de prononciation de son nom dans les commentaires se cumule à son temps de jeu ? Bien tenté, mais moi je dis NON.

Laura GEORGES : tacle réussi / 5. Elle a calmé les Anglaises d’entrée. C’était bien. Elle a failli en écloper une ou deux au passage. C’était encore mieux.

Wendie RENARD : Capitaine /5. Solide, déterminée. Elle en a imposé sur le terrain à la mesure de la tête de différence qu’elle avait sur son adversaire directe. C’était beau. Ridicule pour cette pauvre Anglaise, mais beau.

Camille ABILY : 5/5 voire plus. Maîtrise tellement le jeu au milieu de terrain qu’elle a le temps de s’entraîner au cirque chinois pendant le match, check.

 

Amandine HENRY : Fébrile /5. C’était bien mais pas top. Faut dire que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas croisé une compétition internationale officielle (puisque Bruno BINI la détestait, pour ceux qui n’auraient toujours pas compris. Pour les durs de la feuille, adressez-vous à Sonia BOMPASTOR, elle vous expliquera de quoi je parle).

Gaëtane THINEY : En forme /5. Je l’ai trouvée dans un bon jour. Des idées, des gestes en première intention, de la technique, du dynamisme. Bien. On pourrait assez facilement la voir en Capitaine, mon Capitaine.

Louisa NECIB : Technique / 5. Sa technique légendaire qui la précédait était bien là, mais j’ai quand même eu du mal à la discerner derrière. C’est peut-être le problème quand la technique prend trop de place peut-être ?

Eugénie LE SOMMER : The Best /5. Il ne manquerait plus que son Président connaisse son prénom et ce serait impec’.

Elodie THOMIS : Fallait bien que quelqu’un s’appelle vraiment Elodie /5. Soyons clair, son principal atout est sa vitesse. Mais l’Anglaise à son marquage était aussi rapide (on ne dit pas « être vite ») qu’elle. Ça résume son match.

 

 

THE ENGLISH PUSSIES’TEAM

Forcément à 10 contre 1, les Girls elles en ont un peu chié. La joueuse anglaise, ALUKO donc, bien que présente en attaque, en défense, et au taquet sur une jolie stratégie de csc en seconde mi-temps, aura fini un peu fatiguée quand même.

J’ai eu une petite pensée émue pour les cameramen qui ont atteint le niveau de risque de 9/10 en maladie professionnelle musculo-squelettique possible, c’est-à-dire le torticolis. Heureusement que les équipes changent de côté à la mi-temps.

A vrai dire c’était un peu triste quand même… A être autant en place défensivement, il ne leur restait plus grand chose offensivement. ah, si, Sarah Bouhaddi.

 

THE ARBITRE

C’est assez rare que j’aie une opinion sur une arbitre mais c’est tout aussi rare qu’un carton jaune soit sorti dans le foot féminin. J’ai trouvé assez plaisant que ça ait lieu alors que non, il n’y avait pas vraiment faute.

 

THE REST OF THE GROUP

Colombie – Mexique : 1-1. Voilà. C’est tout ce que j’avais à dire à propos de ça.

 

 

Allez, cher lecteur, on se retrouve samedi pour faire pleurer les Colombiennes ?

Bisette !

Marinette

***

Barème des notes (promis j’en mettrai des vraies en phase finale) :

1 = Catastrophique au point d’être remplacé avant l’heure de jeu par l’entraîneur.
2 = La faible performance de la joueuse a handicapé son équipe, obligée de compenser.
3 = Match « verre d’eau »…incolore, inodore, mais indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble. La joueuse a tenu son poste en professionnel.
4 = Passe décisive, but marqué, intervention défensive décisive, omniprésence de la joueuse dans sa zone d’expression. Il s’agit de signaler ce que la joueuse a fait de plus que tenir son poste.
5 = Un 4 serait insuffisant tant la joueuse fut déterminant.

 

Marinette sera présente dans les prochaines semaines chez ses copains les réseaux sociaux, vous êtes bien sûr le(a)(s) bienvenu(e)(s) ici ou .

 

15 thoughts on “LA MEUFS ACADEMY NOTE FRANCE – ANGLETERRE 1-0

  1. Déçu par la vidéo…

    « Camille Abily with a between the legs like you have never seen before », j’attendais autre chose.

  2. Pour garder l’Allemagne à distance question natalité, faudrait peut-être que les meufs arrêtent de jouer au foot, hein. Qui va garder les enfants ?

  3. Donc Abily et l’arbitre ne connaissent pas les règles (du jeu) car bloquer le ballon (hormis le gardien) en empêchant un joueur d’intervenir est interdit.
    Laure Bouleau ne sait même pas faire un # en plus d’être une fayotte.
    Et les notes ma Marinette « 5 = Un 4 serait insuffisant tant la joueuse fut déterminant. » communsymbole que le football féminin laisse le 5/5 aux hommes? C’est ni très égalité homme/femme #Femen #Chiennedegarde ni très #Charlise

    Sinon Aulas est régulier et cette acad la meilleur chose que puisse faire le foot féminin quand tu fais pas le déplacement dans le bus avec elles!

    Bravo!

  4. Non vraiment, Bouhaddi, c’est ce que l’on a de mieux en gardienne française pour le moment… Ceci dit, pas mal d’autres pays européens n’ont guère mieux…

  5. Jessica HOUARA-D’HOMMEAUX (oui j’ai ctrl +c/+v), je l’ai trouve particulierement precise dans ses centres et ouvertures, non? En premiere mi-temps elle envoie un caviar en profondeur sur Le Sommer que Pirlo n’aurait certainement pas renie…

  6. en effet, je n’ai pas dit que Jess’ était mauvaise, car elle ne l’est pas. dès qu’elle s’illustre par une passe déc’ et un but dans le même match, elle aura droit à une diatribe dithyrambique.

    oui, je sais que ça veut tout dire et rien dire ce que je viens de dire.

  7. Super Acad’.
    Les autres gardiennes du groupe sont pires que Sarah?
    Ou bien elle est titulaire par habitude? Parce que j’ai vu le match, et comme tu le dis bien, impossible d’avoir confiance!

  8. Perso je trouve Céline Deville pas si pire. Mais on sent que ça pêche niveau formation spécifique…

  9. Sarah BOUHADDI c’était vraiment pas bien au premier match, mais le deuxième match prouve qu’on aurait pu mettre n’importe qui dans les buts, surtout sur le deuxième but colombien, un joueur de champ s’en serait probablement mieux sorti

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