La Serie A Académie, Journée 6
Le Codino vous fait le topo.
Roby est encore énervé. C’est devenu une habitude. Mais cette fois-ci, il ne l’est pas parce qu’il a du suspendre sa partie de Xenoblade, vu qu’il l’a fini. Il n’est pas non plus irrité parce qu’il a du cesser de jouer à Shadow of the Damned pour écrire, vu qu’il l’a fini également. Quoi, ces béotiens demandent qu’est-ce que Shadow of the Damned ? C’est la rencontre entre trois mecs complètement barges qui ont décidés de créer un jeu ensemble : Suda 51 (Killer 7), Shinji Mikami (God Hand) et Akira Yamaoka (compositeur attitré de la Saga Silent Hill). Résultat ? Un jeu déroutant, délirant et décoiffant que Roby vous invite à aller découvrir à travers quelques trailers sur Youtube. Mais bref, refermons cette parenthèse vidéoludique pour nous attarder sur l’objet du courroux de Roby, à savoir le silence quasi-total qui a été fait en France sur le record qu’a battu Javier Zanetti. La semaine dernière, à l’occasion du match catastrophique à Novara, le capitaine Nerazzuro atteignait la barre des 757 matches toutes compétitions confondues sous le maillot de l’Inter, égalant le record du grand Giuseppe Bergomi. Et lors de la victoire à Bologna (3-1), Javier Le Beau a dépassé Lo Zio et s’est placé au sommet d’une hiérarchie bien garnie, où figurent des noms tels que Fachetti, Mazzola ou encore Zenga. Quelle place a réservé la presse française à cet événement exceptionnel ? Aucune. Pas un encadré, pas un article, pas un hommage, pas une brève. Pourtant, Roby a cherché, scruté, écumé bon nombre de sites et autres quotidiens (sans les faire tous, il le reconnait), tout ça pour rentrer broucouille, comme on dit dans le Bouchonnois. Il Codino demeura pensif.
Il y a de cela plusieurs mois, le grand (hmm) Xavi, véritable porte-étendard Catalan – à la fois sportivement et politiquement – devenait le joueur du FC Barcelone le plus capé de l’histoire, résultat, concert d’éloges et pluie de compliments ont fleuris sur les sites qu’a consulté Roby à la recherche d’un mot gentil sur Zanetti. Mais la gentillesse est réservé aux joueurs du FCB. A côté de ça, il convient de souligner également les textes qui saluent semaine après semaine les exploits de longévité de Ryan Giggs. Ryan l’ternel, Ryan air, Ryan en vadrouille, Ryan sur son blog, Ryan et les relations familiales, toutes les occasions sont bonnes pour mettre en lumière le génie gallois de Manchester United, qui bat chaque WE son record d’apparence en PL, ce que certains médias français jugent utile de relever de manière hebdomadaire. Que l’on soit bien clair, Roby n’a aucun problème avec ces deux joueurs, même s’il urinerait bien sur les cheveux de Xavi à l’occasion, toutefois, comme ce sont les figures de proue des deux clubs « hype » du moment, ils font l’objet de sempiternelles louanges que leurs prestations dominicales leur offrent. Néanmoins, ce qui agace Roby, c’est le fait que Javier Zanetti ne bénéficie aucunement du même traitement de faveur. Lorsque Ryan Giggs bat le record de matches joués sous le même maillot, on écrit un bouquin, lorsque Javier Zanetti le fait, on écrit un autre bouquin sur Giggs au cas où le premier n’ait pas connu le succès escompté. Pourtant, le monstre sacré argentin n’a rien à envier aux deux joueurs cités en exemple : Fidélité, élégance, classe, niveau de jeu (quasi) intact, impact physique toujours présent, endurance, volume de jeu, capitanat exemplaire, alors pourquoi un tel dédain ? Roby s’interroge et vous pose la question, il aurait pu esquisser une réponse car il a son idée (désintérêt envers la Série A et ses légendes, indifférence face à un joueur qui n’empile pas les buts et les dribbles magiques, déficit d’information, etc), mais il préfère en rester là car il va devenir insultant et puis, surtout, il laisse le soin à Marco de réparer cette injustice avec un papier mémorable sur son capitaine préféré.
AS Roma 3 Atalanta 1
Mister Luis « Modeste » Enrique croit en son projet et en ses compétences. Soutenu depuis le départ par la direction Romanista, il semblerait que son travail commence à porter ses fruits, tant dans le jeu que dans les résultats. Dans les attitudes aussi, de plus en plus de joueurs adhèrent à ses idées et les fans semblent conquis. Mais il va falloir confirmer en ouverture de cette journée au Stadio Olimpico face à l’équipe en forme de ce début de saison, à savoir l’Atalanta Bergame. Une équipe que Roby a souhaité placer dans le Paradis la semaine dernière au vu de l’entrain avec laquelle elle aborde cette saison, sa capacité de réaction et bien entendu la qualité de son jeu. Il s’agit donc là d’une sorte de test grandeur nature pour les deux équipes, histoire de se jauger réellement en ce début de championnat. Roby laisse le soin à Fabio Labello de vous détailler tout ceci, sachez toutefois que vous avez manqué un super match, ça vous apprendra à avoir une vie.
Inter 0 Naples 3
Probablement le choc de cette cinquième journée de Série A, avec une Inter en quête de rachat sous la houlette de Claudio Ranieri, et un Naples qui commence à douter de sa capacité à gérer trois compétitions en simultané. Toutefois, les deux équipes débarquent avec une confiance retrouvée vu qu’elles ont toutes les deux obtenues leur première victoire en ligue des champions, face à Villareal pour Naples, à Moscou contre le CSKA pour l’Inter. Cavani et Sneijder absents, les deux équipes étaient pénalisées de manière similaire, alors que s’est-il passé au final ?
Roby était en soirée (oui, le médecin lui a conseillé de voir des gens parfois), mais il a quand même pris le temps de regarder le match. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était une partie animée, et un homme aura particulièrement brillé durant ce match. Roby n’en dira pas plus, il vous laisse la surprise. Lisez donc le résumé de Marco Matrix, vous ne serez pas déçus.
Et dire que certains se plaignaient du match programmé à 12h30 … Lorsque deux équipes en mal de points et dirigées par des entraîneurs peu frileux s’affrontent, ça donne un match de folie. Catane domine légèrement le début de match toutefois elle ne se procure pas d’énormes occasions. A la 14ème minute, corner pour les Rossazzurri tiré par Lodi, tête de Capuano, le ballon rebondit sur la jambe de Legrottaglie et ça fait 1-0 pour les Siciliens. Novara tente timidement de réagir mais Andujar – le superbe gardien Sicilien – reste à l’affut. 0-1 à la mi-temps. Les fans sont déçus, eux qui lors de leur dernière sortie à domicile se sont vu offrir la tête de l’Inter. Mais leur déception sera de courte durée. Nous jouons 4 minutes dans la seconde période quand une tête de Paci heurte un bras Rossazzurri, pénalty sifflé par l’arbitre, transformé par Rigoni, ça fait 1 partout. Cette fois-ci, c’est la joie des supporteurs de Novara qui sera de courte durée, même pas 10 minutes plus tard, Lodi va les refroidir d’un superbe coup-franc déposé dans la lucarne gauche d’Ujkani. 1-2. Morimoto est entré entre-temps, lui l’ancien de Catane. Coup-franc pour Novara, Pinardi met dans le paquet, un joueur (que Roby essaie toujours d’identifier) remet dans l’axe et conclusion de la tête de Morimoto, le Japonais qui vient punir son ancienne équipe. 2-2 à la 65ème minute. Comme Attilio Tesser aime les coachings payants, il lance Jeda à la 75ème minute histoire que celui-ci marque cinq minutes plus tard après avoir buté une première fois sur Andujar. Le public pousse et y croit, il sent poindre la seconde victoire consécutive à domicile, mais c’était sans compter sur Gomez qui reprend au second poteau un centre de Capuano cafouillé dans la surface. Nous jouons la 90ème minute et plus rien ne sera marqué. Montella semble toujours en phase d’expérimentation avec son équipe de Catane, à un moment il faudra jouer la carte de la stabilité. Quant au promu Novarais, il prouve une nouvelle fois qu’il a toutes ses chances dans la course au maintien.
Udinese 2 Bologna 0
On dit souvent que pour voir dans quel état d’esprit une équipe se trouve, il suffit de regarder son capitaine. Dans le cas des Rossoblù, c’est Marco Di Vaio. En manque de confiance, fatigué, peu inspiré, le grand Marco déçoit et c’est toute l’équipe de Bologne qui sombre avec lui (19ème avant ce match). Côté Frioul, le capitaine c’est Toto Di Natale : rayonnant, imaginatif, en réussite, lui aussi incarne à la perfection le début de saison de l’Udinese, sérieux outsider en cette saison 2011/2012 de Série A. Le rapport de force semble déséquilibré, mais sait-on jamais … Roby vous invite à aller lire l’académie de Toto histoire de voir de quoi il en retourne.
Il y a de cela deux journées, le Genoa était une équipe séduisante portée par un excellent Palacio. Les « Grifoni » occupaient même une place sur le podium en compagnie de la Juve et de l’Udinese. La défaite à Verone face au Chievo avait été qualifiée d’accident par Alberto Malesani, admettons, quid de celle concédée à Parme dans ce cas ? Roby la trouve inquiétante tant les Rossoblu ont fait preuve de maladresse devant le but. Surtout que Parma n’a rien de terrifiant. Pourtant, dès l’entame de la partie, Giovinco régale et envoie Biabiany au duel face à Sebastien Frey, qui remporte son face-à-face. Dans la foulée, festival côté droit de Palacio qui sert à l’entrée de la surface Jorquera dont la frappe est déviée par Mirante. Palacio semble être le seul joueur du Genoa capable de faire la différence, il s’échappe côté gauche et sert en retrait Kevin Constant qui frappe mais superbe parade de Mirante, quasiment à bout portant. Les Rossoblu laissent passer leur chance et à la demi-heure de jeu, très belle déviation du talon de Floccari à destination de Giovinco qui élimine son défenseur sur son contrôle avant de tromper Frey d’une pichenette impeccable. 1-0 pour Parma. Le Genoa continue de pousser et Bovo place un coup-franc sur le poteau (pour une fois que Mirante était battu), avant que la défense Parmesane ne se dégage sur sa ligne. Une nouvelle fois, le Genoa va payer son manque de réalisme : 42ème minute, Veloso s’emmêle les pinceaux dans sa défense et Giovinco lui subtilise le ballon, il entre dans la surface mais se fait faucher par Kucka, pénalty. La « fourmi atomique » se fait justice elle-même, ça fait 2-0. La mi-temps ne fera pas de bien aux Rossoblu puisque à la 50ème minute, Giovinco déboule côté gauche, centre au second poteau pour Biabiany qui remet de la tête pour Moron (pardon, Morrone) qui s’y reprend à deux fois pour battre un Frey anormalement apathique. 3-0, ça déroule. Palacio « sauvera l’honneur » dans les arrêts de jeu en se procurant un pénalty qu’il se chargera de transformer lui-même. Au final, victoire de Parma 3-1 avec un superbe Giovinco, côté Genoa, il va falloir se remettre sérieusement en question au risque de ne pas dégringoler au classement. Ah on signale à Roby que c’est déjà le cas.
Fiorentina 1 Lazio 2
Roby laisse à Zio Veronovic le soin de vous détailler le déroulement de la rencontre. Toutefois, il se devait de signaler son inquiétude quant au début de saison mi-pute mi-soumise de la Lazio. Des individualités prometteuses, un projet de jeu séduisant, un coach qui a de la poigne, en somme tous les ingrédients étaient réunis pour donner naissance à un collectif bien rôdé et efficace. Mais force est de constater que la Lazio ne fait pas se dresser les queues depuis le début de la saison, alternant entre le moyen voire le médiocre, et le pathétique. Comme cette défaite concédée à domicile en Europa League face à ces bras chevelus et cassés du Sporting Lisse bonne. Roby persiste à penser que le climat malsain qui règne autour du club demeure la principale raison d’un tel début de saison. Côté Viola, Roby va innover et plutôt que de parler de l’excellent Jovetic, il va s’attarder sur Alessio Cerci, considéré officieusement comme le meilleur joueur de ce début de saison en Série A. Au delà du domaine sportif où il excelle, Roby est surtout surpris par la maturité et la présence d’esprit dont Cerci fait montre depuis plusieurs semaines. Une clairvoyance qui se devait d’être signalée tant c’est une qualité devenue aussi rare qu’une jeune fille vierge.
Mine de rien, Palermo réalise un début de saison plutôt intéressant, notamment à domicile où les Rosaneri enchainent les victoires. Roby lève son pouce pour les saluer. Si leur défense demeure un brin fébrile et que leurs prestations à l’extérieur tranchent radicalement avec l’esprit conquérant qu’ils affichent chez eux, force est de constater que Mangia a réussi à leur inculquer une rage de vaincre et sens du collectif salvateurs. Confirmation attendue face à Siena, une équipe branchée sur courant-alternatif mais qui a le mérite d’occuper la première moitié du tableau avant ce match. Après un premier quart d’heure « attentiste », Palermo va débloquer la situation sur un coup-franc que Miccoli dépose sur la tête de Migliaccio, étonnamment seul au point de pénalty, commun symbole d’une défense de Sienne qui a décidé de chorégraphier Régis. Palermo continue de pousser et Hernandez, après un rush sur l’aile gauche, entre sur son pied droit et place une frappe qui rase le montant de Brkic. Mais ce n’est pas fini, et quelques minutes plus tard, sur une partie de billard, le ballon revient dans les pieds de Miccoli qui arme une frappe pied gauche qui termine elle aussi au ras du poteau. Mais à la 50ème minute, Balzaretti obtient le titre de carton rouge le plus con du WE. Au duel avec Gonzalez, le latéral Italien se retrouve à terre et empêche le joueur Bianconero de démarrer en attrapant le ballon de sa main. Expulsion logique. Malgré tout, Palermo continue de pousser et se procure même une opportunité par le biais d’Hernandez qui bute sur le gardien adverse. Et dans les arrêts de jeu, Zahavi obtient un pénalty que ce même Hernandez convertira. 2-0, victoire qui ne souffre d’aucune contestation, Palermo est 4ème au classement. Roby se remémore et se dit que la dernière fois qu’il avait vu les Rosaneri aussi enthousiastes, c’était sous Delio Rossi. Quant à Siena, elle conserve son titre d’équipe par alternance.
Ou la confrontation entre une équipe chiante à (voir) jouer et une autre plutôt joueuse mais parfois tellement brouillonne … Roby ne mérite pas ça. Quoiqu’il en soit, Roby eu à peine le temps de pester contre le calendrier qui lui impose une telle purge que Cossu – le meilleur passeur du championnat l’an passé – déposait un centre côté gauche sur Thiago qui ne faisait pas prier pour tromper Julio Sergio d’un plat du pied à bout portant. Roby était content, il s’est dit que menés, les Giallorossi allaient être obligés de proposer quelque chose pour revenir au score, mais Roby s’est avancé un peu trop promptement. Et il a fallu attendre une demi-heure pour voir une seconde attaque et un second pour Cagliari. Biondini (blondin en italien, ceci est une blague) trompait lui aussi Julio Sergio (décidément cocu devant l’éternel) sur un centre d’Agostini. Mi-temps … Au moins, Roby aura vu deux buts. Au retour des vestiaires, Pasquato fait parcourir un frisson de plaisir au public de Lecce en plaçant un coup-franc sur Agazzi, le portier Rossoblu. Le reste du match n’est qu’un festival de pseudos occasions, mais aucune n’empêchera les paupières de Roby de se fermer devant ce triste spectacle. Score final 2-0 pour Cagliari, que Lecce s’achète un fond de jeu.
Cesena était le coup de cœur de Roby l’an passé. Malheureusement, cette saison, ils le déçoivent énormément malgré de belles promesses au lendemain d’un mercato intelligent (arrivées de Mutu, Ghezzal et Candreva). Mais les faits sont là et Cesena n’a toujours pas obtenu le moindre succès, occupant la triste place de lanterne rouge. De l’autre côté, le Chievo était septième et a réussi à mettre K.O. Naples, ils se présentent donc au stade Dino Manuzzi avec beaucoup de certitudes. Mais rien n’y fait, Roby n’aime pas cette équipe, surtout son attaquant vedette Pellissier, qu’il trouve moche de surcroit. Côté jeu, ce match fut à quelques exceptions près la copie conforme de Lecce-Cagliari. Les buts en moins. Il aura fallu attendre la fin de la première mi-temps pour voir la première action dangereuse, elle est pour Cesena et c’est Candreva qui d’une reprise de volée de la gauche à l’entrée de la surface oblige Sorrentino à sortir une parade salvatrice. La suite ? Bogdani remplace Ghezzal, Cesena enchaîne les frappes peu dangereuses que Sorrentino sort les doigts dans les gants, Cesena se voit gratifier d’un pénalty que Roby juge logique, Mutu le frappe mais Sorrentino a décidé que rien n’entrerait aujourd’hui. Wahou, cinq minutes de folie, Roby s’éclate. Heureusement que le public est vivant, lui, et qu’il pousse les siens. Cesena s’enflamme alors et Eder perd son face-à-face avec Sorrentino, ce même Eder qui dans les dernières minutes tente sa chance à l’entrée de la surface, sans succès. Et cette fois-ci, Sorrentino n’y était pour rien. Au final, rien ne change, Cesena a joué sans être récompensée, le Chievo a bétonné et a obtenu ce qu’il souhaitait : Le Graal, cad le point du nul.
Juventus 2 Milan 0
Voici donc le second gros choc de la journée. Le fameux Derby d’Italia (match mettant aux prises l’équipe italienne la plus titrée sur le plan national à l’équipe la plus titrée sur le plan international). C’était le premier vrai test pour cette Juve new look version Conte. C’était également l’occasion pour le Milan d’envoyer un signal fort à ses concurrents, le retour d’Ibra devait coïncider avec le retour du Milan au premier plan. Michel Panini et Tonton Baresi vous racontent ce match. Merci à eux.
Le classement.
Comme c’est la trêve internationale (l’occasion de se marrer en matant l’EDF), la prochaine journée aura lieu les 15 et 16 octobre.
Le 15 octobre à 18 :
Catane – Inter
A 20h45 :
Naples – Parme
Milan – Palerme
Le 16 octobre à 12h30 :
Cesena – Fiorentina (miam)
A 15h00 :
Novara – Bologne
Atalanta – Udinese
Chievo – Juventus
Genoa – Lecce
Cagliari – Sienne
Et le gros choc à 20h45 :
Lazio – Roma
PS : Regardez ce soir Les Misérables avec Jean Gabin ! C’est sur Gulli, à 20h40.
Roby Il Codino.
Alonzo te soutient dans ton coup de gueule pour Javier.
Et puis c’est vrai que pisser sur les cheveux de Xavi est une idée assez délicieuse.