Quasi transparente au San Paolo (2- 0) Villarreal recevait la Real Zaragoza, club sauvé in extremis la saison passé, mais Santi Lazorla aime beaucoup. Non pas à cause d’Helder Postiga, cet ancien ex-futur-espoir, mais par ce qu’il y a une poignée d’artistes un peu oubliés.

Avant match y Alineacion :

Je ne sais pas si Garrido lit régulièrement mes vieux articles, mais l’entrenador a partiellement exaucé le souhait de Santi Lazorla. Si le technicien reste fidèle tel un toutou au 4-4-2 losange, on a enfin vu du nouveau !  A commencer par un axe Zapata-Musacchio, et un Camunas qui prenait place aux cotés de Rossi. Comme on ne peut pas tout avoir, on se coltinait encore le capitan Cani dans l’entre jeu…

Pour Zaragoza, je vais commencer par rendre tout le mérite qu’Aguirre doit recevoir. Arrivé en cours de saison l’an passé, le mexicain a lentement remis de l’ordre dans cette équipe gâchée par un trop grand nombre de joueurs individualistes, à commencer par Lafita, un élément mille fois plus esthétique qu’efficace, mais avec 8 Zairi dans chaque mollet quand même. Cet été, Zaragoza a perdu Ander, ce génial meneur basque qui a brillé de mille feux à l’Euro espoir au Danemark, mais a réussi à attirer Luis Garcia, ex-capitan de l’Espanyol aussi loyal que talentueux. On note aussi le retour de Fernando Meira, parti se perdre au Zenith (et sa place en sélection en même temps), et l’exploit d’avoir refourgué Sinama Mongolle.

Que se paso :

Ce fut donc un empate (2-2). Mais le partage des  points me laisse un drôle de goût. Tout d’abord par ce que le jeu que Villarreal a proposé fut parfois emballant, mais d’un autre côté, l’efficacité défensive fit peine à voir.Ainsi, un une-deux d’école permit à Luis Garcia de scorer de fort belle manière, d’une volée du gauche (33’). Hamsik likes this.

Un penal imaginaire sur Camunas plus tard, Rossi égalisait avec la classe d’un torero, provoquant par la suite son adversaire ou le public (42’). Modèle de concentration, mon Villarreal se fit reprendre quasiment dès le coup d’envoi, Pablo Barrera, en fuero de juego, allait crucifier un Diego Lopez made in « j’bouche mon angle à la Lloris » (45’).

C’est ensuite que le futbal nous envoie parfois des messages forts. Le gardien de Zaragoza n’est autre que Roberto. Celui la même qui permit aux supporters des aigles de Benfica de réaliser un concours pour élire sa plus belle bévue. Ceux de Zaragoza pourront en faire de même, mais pour sacraliser son plus beau sauvetage. Il fallait bien que cela arrive contre Villarreal. On a donc poussé, démontrant enfin du caractère et de la grinta pour forcer la décision. C’est une fois Zaragoza à dix qu’on égalisait, et sur coup de pied de coin s’il vous plait. Airton Senna à la baguette, et c’est Perez, non pas Sebastien, mais Ruben, qui claquait ce ballon de la tête en fin de match (82’).  Un nul enlevé donc, mais qui n’arrange personne.

C’est l’heure du Conseil de Classe.

 

Los marinos :

Diego Lopez (1/5) : Désolé mon grand, mais va apprendre à boucher tes  angles.

Mario Gaspar(2/5) : Loin d’être Super, Mario s’est battu, entre ballade menée par Luis Garcia et couvertures senties. N’a pas saisi sa chance.

Zapata (2/5) : Pas souverain dans l’axe, se fait aspirer trop facilement sur le premier but.

Musacchio (2/5) : Toujours cette anticipation et cette élégance qui donne le sentiment d’un match géré. Puis au final t’en prend 2, et Mateo n’y est pas innocent.

Catàla (2/5) : Aller de l’avant c’est bien, aller de l’avant intelligemment, c’est mieux.

Bruno (3/5) : Il revient doucement à un bon niveau. Retrouvant de la justesse dans ses passes, et équilibrant son équipe par un placement plus judicieux. A encore fini dans l’axe. Du bien, heureusement.

De Guzman (2/5) : Après son match hilaro-déprimant mardi, l’ancien de Mallorca était attendu. Et je l’attends toujours d’ailleurs… S’il retourne à l’afro, il sera un infréquentable de première. Risque donc d’être sur scène avec Dieudo. +1.

Cani (3/5) : Et bah ouais mon con ! LE Cani s’est réveillé ! Sans être resplendissant, le brun ténébreux fut parfois à l’origine de jolis mouvements, proposant un jeu plus simple.

Borja Valero (3/5) : Avec lui, c’est plus simple. Sa capacité a décrocher pour finir entre les lignes est vitale pour notre jeu. Il voit avant, il donne quand il faut. Seul problème : il pense que tout le monde a ce don. Second problème : les adversaires le provoquent pour épouser son crâne luisant.

Camunas (4/5) : Ne serait ce que pour son penal malignement gagné, il mérite tout mon respect. Il a de la bouteille, et sait faire parler son vice quand il le faut. Non pas que Santi soit un partisan du vol et de l’injustice, mais abuser de la naïveté, c’est excitant.

Rossi (4/5) : Es el unico, es el millor. Non content d’avoir transformé une première fois le penal con sangue frio, il raviva la ferveur du Madrigal avec une Panenka des plus classieuse. Zidane gusta eso. Deux tentatives de près, une multitude d’effort pour les autres, des appels, des décrochages… Comme Carglass, Rossi répare, Rossi remplace. Même dix joueur s’il faut.

La plantilla :

Senna/Catàla 80’ (+) : C’est une entrée gagnante. Il avait encore le pied froid qu’il servit Perez sur corner.

Perez /Zapata 63’ (+) : Un joli coup de tête pour remettre les pendules à l’heure. C’est bien garçon.

G. Bordas/ De Guzman 76’ : A couru.

 

Nous voilâmes 13ème avec 6 point. Nous sommes un peu l’OM de la Liga. Le jeu des comparaisons peut aller très loin, je vais donc m’abstenir, bien que sur ce match, prendre les 3 points n’aurait pas été usurpé. Pire que tout, il faut noter  que les rivaux de la région sont en tête. Voir Levante ser uno des los lideres y Valencia no lejos, vous vous doutez bien que j’ai connu meilleur jours.

Pendant ce temps, a Mestalla, El Piojo se délecte d’un succès sans saveur contre Grenade (1-0). Espérer que Valence explose contre Grenade, tout un symbole des déboires de Santi Lazorla, l’homme qui vous saluts bien bas et vous donne rendez vous le 18 octubre, pour le narrer les aventures des marins à Getafe, un jeune club fort sympathique de la banlieue madrilène.

Besos Analitos.

Santi Lazorla

Pour que la comparaison avec l’OM soit presque complète, Santi vous propose amicalement les images.

1 thought on “La Foghetecaz académie note Villarreal-Saragosse (2-2)

  1. Petite infos sympa: j’ai oublié de mentionner l’absence pour au moins un mois de Nilmar.

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