Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Le coach anal a renouvelé son 433 axial qui marche pas, parce que c’est quand même ce qui marche le mieux. Le coach anal a pris beaucoup de notes cette semaine et se dit qu’il faut relancer les grands talents de la Ligue 1. Si seulement Gignac avait pu jouer… 

 

Le coach Anal :

Choisissez librement entre Garde et Deschamps, cette semaine, c’est kif-kif.

 

Les Jouors:

Diego Alves, Valence (1/5): prend deux buts où il ne peut rien, remporte son duel avec Cristiano mais saborde tout espoir de retour valencianiste avec une sortie de la tête aussi inutile que kamikaze.

Cissokho, Lyon : 0/5. Air défenseur comme à son habitude, à deux mètres du porteur du ballon. Ceci dit, il a donné un argument en faveur de son type de défense si particulière. La seule fois où il s’engage et intervient physiquement dans la surface, il passe à deux doigts du CSC… Bref, aussi catastrophique que d’habitude, les courses dans le vide ne me faisant même plus sourire.

Cris, Lyon : 0/5. En bon VRP, puisqu’à TF1, CJP a tenté de nous fourguer un Cris lent, certes, mais courageux et décisif quand il le fallait. Pas de bol, il concède deux mètres à chaque course, se fait rattraper quand il en a trois d’avance, met trois plombes à se mettre en action. Les ralentis eux-mêmes ne se montrent pas plus sympathiques, lui enlevant tout crédit sur un possible sauvetage. Sur qui va-t-il balancer pour se dédouaner, telle est la question avant les sorties de Caliméro…

Cris, Lyon : -1/5. -1 comme le différentiel à la course avec les Rennais au bout de trois mètres. On double ce mètre de retard quand il s’agit de Pitroipa… Sérieusement, le savoir titulaire contre l’Ajax, c’est quasiment vouloir jouer à la roulette russe avec un M16 s’il ne corrige pas son niveau… Problème, on n’a personne pour le faire souffler.

Conseil: Noël arrive, lui offrir un jet-pack. Pour l’expédier au Qatar avant qu’il ne se déshonore suffisamment.

Kaboré, Marseille (1/5) : Nulle part de bout en bout de la partie, il a choisi les plus mauvais côtés défensifs d’Azpilicueta, avec l’option placement aléatoire où il ne se passe rien, ainsi que le paramètre incompris du hors-jeu. Offensivement invisible, un vrai plus. Le banc lui va si bien.

Obi Mikel, Chelsea 0/ Une tentative de garder le ballon, dans l’axe, à trois mètres de sa surface, magnifique, qui a permis aux Reds de prendre l’avantage et d’assommer Chelsea en première mi-temps. Merci Obi. Comme il avait déjà tout donné, l’entraineur a préféré le sortir à la mi-temps et il a été remplacé par Sturridge (3) qui a eu le mérite d’égaliser avant de disparaître de la circulation.

Cheyrou, Marseille (1/5) : Absence totale. Rien. Le néant. Un lendemain de fin du monde ou de cuite au Balto. Encore moins de profondeur qu’une chanson d’Amanda Lear. Même son frère aurait mieux joué. Pas le pro, l’autre.

Källström, Lyon : 1/5. Sans Gonalons, il est salement ordinaire. S’occuper seul de la récupération n’est pas une tâche qu’il apprécie, ni qu’il est capable de faire avec aisance. Il a connu un peu moins de déchets que contre Rennes, et pas de vilaine passe menant au but adverse. Pas non plus d’inspiration géniale ce soir. Son occasion la plus intéressante restant son drop à l’entrée de la surface.

J.Ayew, Marseille (1/5) : Erreur 404. This page doesn’t exist. Try with « Abedi Pelé ». Si vous voulez  vraiment voir quelque chose de brillant chez Jordan, regardez ses chaussures ou une vidéo de son père.

Gomis, Lyon : 1/5. Il avait le choix ce soir : soit galérer pour essayer de choper l’un des longs ballons aériens qu’il recevait au milieu de deux ou trois défenseurs, soit courir en vain pour essayer de récupérer la même passe en profondeur qui était tellement téléphonée qu’elle ne lui arrivait jamais. Lent, cramé, il n’a eu quasiment aucune influence sur le jeu.

Diabaté, Bordeaux (1/5 – Mode Beaujolais nouveau) : Comme le Beaujolais, Diabaté est le premier à vendanger. On sait qu’il va être très mauvais, il est très mauvais, il fait mal à la tête, il rend malade. Et pourtant certains s’obstinent à le trouver bon. (Celui qui trouve d’où s’inspire cette phrase aura droit à une bière payée par mes soins). Remplacé par Bellion à la 75ème.

 

Remplaçants

De Gea, Manchester United (2/5) : T’as jamais entendu Larqué crier toi : « Pas dans l’axe, pas dans l’axe malheureux ». Si on t’envoie une balle en catastrophe, balance en touche, en corner, mais « pas dans l’axe »!

Kévin (it’s a) Trapp (moi si tu peux), Kaiserslautern 1/5 : Non content d’avoir un prénom sulfureux, Trapp a des gants glissants, et l’autorité de la prof de maths de Petit-Louis Fernandel.

Dja Djé Djé, ETG : 1/5 : J’ai perdu patience avec ce garçon. Défensivement aussi faible que la syntaxe de Morlino, et bien plus inoffensif que les drogues à Roustan.

Rosi, Roma (1/5): Vous souvenez du sandwich au thon posé sur la table de nuit dans les films porno? Non. Rosi, c’est même pas ça. C’est juste l’ombre de la feuille de salade qui jaunit quand l’actrice hennit.

Florian Dick, Kaiserslautern 1/5 : Tête d’ours et nom de queue.

Ciani, Bordeaux (0/5 selon les syndicats, 5/5 selon les Dijonnais) :

L’entrée de Ciani vue par les Bordelais :

  • Première relance en touche, ça t’annonce une seconde période très longue
  • Putain mais saute gros con au lieu de lever le bras ! (69ème, but de Jovial)
  • Putain mais accélère grosse brêle ! Putain cartonne pas Carrasso ! (73ème, but de Corgnet)
  • Putain mais vendez-le ! A Besiktas ou Blackburn mais qu’il se casse ! (fin du match)

L’entrée de Ciani vue par les dijonnais :

  • Putain, ils ont quand même un banc pas dégueu à Bordeaux (à la 46ème)
  • Ah en fait, je comprends mieux pourquoi il est sur le banc (première relance)
  •  Quel magnifique air-marquage. Et quel lever du bras pour réclamer le hors-jeu plein de conviction. (69ème, but de Jovial)
  • Putain, même Meité il est pas aussi mauvais. (73ème, but de Corgnet
  • Heureusement qu’il est rentré, on lui doit les 3 points. (fin du match)

Götze, Dortmund (non noté ou 0/5, au choix) : Implication quasi nulle. Un choc bénin en apparence et retour sur le banc. C’était peut-être une manœuvre voulue par Jürgen Klopp, en accord avec Joachim Löw : un match naze et rapide pour convaincre Arsenal d’arrêter de le poursuivre.

Thanos Petsos, Kaiserslautern 0/5 : Bougre d’âne bâté de grec pauvre, en faillite dans la misère, qui n’œuvre même pas la reconstruction de son pays. Rigobert dégrade ta note.

Olcay Sahan, Kaiserslautern 1/5 : Un turc et deux grecs dans la même équipe. Habile.

Ramires, Chelsea 1/ Qu’est ce que vous voulez répondre à ça … ? Des fois, il faut savoir se taire. Remplacé par Meireles à la 84e minute.

 

Pour retrouver le onze adverse élégant, stylé et mondial, cliquez ici.

11 thoughts on “Le Onze Anal de la semaine

  1. Ciani remplaçant, que doit-il faire pour être titulaire ? !! Ses efforts ne paient pas, c’est triste.

  2. Merde, voir Diego Alves dans le Onze Anal ça fait mal au fion quand même. Je ne peux pas être d’accord avec ça, la Murcielago Académie devrait un peu mieux gérer ses frustrations et ne pas trouver de bouc-émissaires aussi facilement.

    Te laisse pas faire Diego, t’es le meilleur.

  3. @PES: je pouvais lui mettre plus, à mon grand regret d’ailleurs. Il a une intervention à faire et il se troue. J’en suis le premier désolé.

  4. Pastore aurait ptêtre mérité d’aller sur le banc un peu, comme un symbole de la tarte dans la gueule qui lui faut pour qu’il se (re)bouge le cul.

  5. Un peu plus à droite Kaboré, un peu plus, encore un peu, voilà sur le banc c’est bien. Merci au stagiaire illustration, comme un symbole de vautrage sur son flanc droit.

  6. Götze alors qu’il a pris un coup après un dizane de minute et a jouer une vingtaine de minutes. Certes, certes..

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