Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Le Coach Mondial garde Zanetti sur le banc, comme ça il peut le voir de près et s’en inspirer. Par contre, s’il garde Patrice Evra également sur le banc, c’est pour une autre raison.

Le Coach Mondial propose cette semaine un 451 extrêmement solide défensivement, se déployant avec grâce et aisance en contre-attaque et même en attaque placée, et même en attaque tout court, parce qu’en face, faut pas déconner, c’est le Onze Anal.


 

 

Les jouors

Reina, Liverpool 4/5 En l’absence de Gerrard et de Carragher, Pepe est nommé capitaine et il remplit son rôle de gueulard à merveille, même si c’est assez étrange de voir un mec aussi jovial passer 93 minutes à hurler à la face de ses défenseurs. A noter aussi un arrêt magnifique juste après l’égalisation de Chelsea, qui évite aux Reds de prendre le bouillon.

Enrique, Liverpool 5/5 Absolument excellent, mais ne peut pas être retenu en sélection espagnole, puisqu’il n’est pas dopé.

Pepe, Portugal (5/5): ne cherchez plus. Le véritable taulier de ces barrages, c’est lui! Propre, sobre, impeccable. On ne l’a pas reconnu.

Vermaelen, Arsenal : 5/5 : Copie parfaite pour le Belge qui s’est montré intraitable. Il s’est même permis une déviation décisive pour van Persie sur le deuxième but.

Johnson, Liverpool 5/5 +1 -1 +1… On ne sait pas trop quel note mettre à Glen, mais je ne lui mettrais 5 qu’une fois dans ma vie, et c’est le jour où jamais. Il a gardé Malouda « in the pocket » la première mi-temps avant  d’être mis plus en difficulté en deuxième mi-temps. Mais ce but à la 87ème rapporte 3 points et beaucoup de confiance.

Mathieu, Valence (5/5): aligné en milieu gauche, Parlapoco a crevé l’écran. Bon défensivement mais surtout excellent dans ses débordements, ses combinaisons avec Jordi Alba, il a beaucoup centré et, avec un peu plus de réussite pour Soldado, il aurait pu apparaître une ou deux fois dans la colonne des passeurs décisifs.

Pirlo, Juventus (4/5) Il a fait de Pisano son pantin à la suite d’une série de feintes après quelques minutes de jeu, comme un symbole du Parrain. Il trouva le poteau à la demi-heure d’un enroulé tout en décontraction. Les commentateurs hispaniques disaient de lui qu’il était une « Encyclopédie, tout est clair et juste. » Je propose que l’on distribue le Pirlo Illustré dans tous les centres de formation français. Pour comprendre le football, aux éditions La classe pour les nuls.

Song, Arsenal : 4/5 : Une première période un peu brouillonne, avec un placement aléatoire. Et une deuxième mi-temps explosive, avec un nombre de ballons récupérés impressionnant et un impact physique qui a fait pleurer les petits Jaunes. J’ai fait un petit arrêt cardiaque quand je l’ai vu réussir ses dribbles chaloupés avant de servir van Persie sur un plateau pour l’ouverture du score. Le Rouquin en gardera probablement quelques séquelles.

Adam, Liverpool 5/5 Parfait, du début à la fin, dans le pressing, les transmissions, les coups de pied arrêtés… Partout sur le terrain il aura dominé les Blues. Impliqué sur les deux buts, Charlie commence sérieusement à me plaire, comme quoi, il faut peut être une sale dentition pour réussir à Liverpool.

Xavi, Barcelone /5 (remplacé par THIAGO à la 55ème) : en 55 minutes, le patron catalan a montré toute la sagacité dont il est imbibé. Une passe décisive pour Piqué, une autre pour Messi, bref, sans trop forcer son talent, Xavi pèse sur le jeu et fait passer des gonzes comme Thiago et Fabregas pour des perdreaux castrés, c’est dire. Quand on sait que même le plus irrévérencieux des iconoclastes s’est déjà paluché sur Sr Hernandez, ça vous classe le garçon.

Van Persie, Arsenal : 5/5 : Aucun sens de la surprise, de l’inattendu. Tout le monde s’attend à ce qu’il marque et boum, il met un doublé. J’ai quand même eu un gros coup de flippe quand il s’est fait marcher sur la cheville et je resterai prostré dans la peur pour les prochains jours…

 

Remplaçants

Mandanda, Marseille (4/5) : a effectué des arrêts de haute volée, de près, de loin, sur des frappes contrées… des images idéales pour le DVD promo de son agent. Néanmoins, comme l’éléphant malmené, il est sans défense, avec dans le rôle du braconnier principal, Kaboré. Steve devrait porter plainte contre Charles qui lui deviendra sans doute coiffeur, spécialiste du dégradé sur le côté qu’il est.

Lloris, Lyon : 4/5. Guère sollicité, bien moins en tout cas que son vis-à-vis, il a été décisif quand il l’a fallu. L’idée du stage avec Oliver Kahn me trotte de plus en plus dans la tête, à moins qu’on finisse par le rendre totalement dépressif. Voir certains coins d’Europe de l’Est en C3 le convaincra-t-il que la vie n’est pas si mal à l’OL ?

Hummels, Dortmund (4/5) : L’homme. Le seul. Le vrai. Bas les pattes, Michel Panini.

Piszczek, Dortmund (4/5) : Il aurait pu avoir peur de Ribéry. Finalement, c’est Ribéry qui avait peur d’aller face à lui et s’est exilé parfois sur le côté droit. En fait, dès la deuxième minute, Lukas a gagné un duel et les a tous gagnés ensuite.

Evra, Manchester United (4/5) : Evra taille patron ce soir. Le seul irréprochable défensivement et très affûté offensivement, montrant même une aisance technique qu’on ne lui connaissait pas forcément. Et puis son centre pour Fletcher sur le second but est au poil. Haters gonna hate!

Mandjeck, Rennes 4/5 : Régnant majestueusement sur sa zone de sa crête rouge trônant au cœur de son crâne noir, Beau-Georges ne nous a pas dit qui était le plus fort de l’hippopotame ou de l’éléphant, mais il semble que le lion domine la panthère et mange la Cazette. Crête trop rouge pour finir chez les boursiers. On le garde.

Nangis, Caen 4/5 Un but un peu cocu disons le, un but qui rappelle la belle époque de Cyrille Watier aka « monsieur je ne saute jamais sur les ballons aériens en espérant récupérer les miettes laissées ». Not’ p’tit Nangis a donc ramassé les fruits de 5 ans de patience Watierienne.

Cambiasso, Inter : 4/5 Nouveau surnom : Snoop Digue !

Taddéi, Roma (4/5): Cher rare lecteur au gland mal dégrossi, ne retourne pas voir ta dulcinée. Elle se maquille pour ressembler au far breton, celui qui a rougi de la performance de l’uru-khai à coupe au bol. Surprenant tout au long de la partie, il a appuyé et distillé. Répudiant son opposant par sa passe decisive et son serre-tête du tiers-état.

De Rossi, Roma (4/5): Halte. Qui va là? Ta belle-soeur. Tu es seule? Non, j’ai aussi ma bite et mon couteau. Bon, tu l’ouvres ce pont-levis? Attends, je demande à Danelino. Tic-tac, tic-tac. Ouais, c’est bon, il a dit. Vas-y, ramène ton couteau.

Zanetti, Inter: 5/5 Il est beau, il fait éructer les Gros Membres (sauf GM2 qui a déjà repeint la pièce du sol au plafond) : c’est Javier quoi ! Et pourtant, il se trouve encore des jeunes impétueux croyant pouvoir le déborder balle au pied ou en vitesse…

Ederson, Lyon (pour Lisandro, 73e): non noté. Pourquoi si tard? Sérieusement, son entrée a fait du bien, a contribué à placer l’équipe sur de bons rails.

Benzema, Real Madrid (5/5) : Deux buts une passe déc’ et une facilité déconcertante sans jamais en faire trop. Son entente avec Higuain fait très mal, surtout en deuxième mi-temps. Bon il y a personne en face.

Bellamy, Liverpool 4/5 Ah ! Un match sous tension. Est-ce que Craig allait réussir à maintenir son niveau de jeu sous le pression ? C’était la question que je me suis posé en le voyant aligné d’entrée. Et bien le test est réussi ! Quel match de Bellamy, dans un rôle de soutien pour Suarez, il a parfaitement trouvé l’Urugayen dans les pieds ou dans la course. Il a su aussi se montrer polyvalent en prenant l’aile gauche à Maxi, qui n’en faisait rien de toute façon.

Sagbo, ETG : 5/5 : Un pénalty plein de sang-froid dès la première minute, une passe décisive en seconde période, une bonne présence sur le front de l’attaque et une note de 7 dans l’Equipe qui le place dans le 11 type de la 14e journée : fuck le ballon d’or, si ça c’est pas la consécration.

Totti, Roma (mmmmm/5): mmmmmmm.


Pour retrouver le onze adverse foireux qui fouette de l’anal, cliquez ici.

7 thoughts on “Le Onze Mondial de la semaine

  1. Bon en même temps on aurait pu remplacer Evra par le Vermaelen belge qui jouait à gauche contre la France et qui a fait un joli tour de magie, il a fait disparaître tout le côté droit des bleus une fois passé le milieu de terrain.

  2. Le onze anal a un fort accent de premier league cette semaine, avec Arsenal et Liverpool en force! Beaucoup de gardiens français sur le banc aussi, il ne manque que Carasso.

  3. @JustWide, c’est vrai qu’on était habitué a se voir dans le Onze Anal il y a quelques temps, mais il s’agit bien ici du onez mondial. Evidemment, y voir Jonhson, Mandanda, Evra ou Sagbo, ca peux prêter a confusion.

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