Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes académiques en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Cette semaine, le coach anal tente un 451 où Cheyrou est censé jouer plus haut avec son jeu long/court, Belhanda anime, Alphonse finit le job. Derrière, Marcus Planus en bon gladiateur des temps post-modernes est libéro.

Valdés, Barcelone, /0 : Oui c’est dur, mais quand t’as un arrêt à faire dans le match, tu jettes pas comme une saucisse en mettant les pieds au lieu de mettre les mains.

Baysse, Brest, 1/5 : Alors, ils sont comment de dos Sako et Ghoulam ?

Planus, Bordeaux, (1/5) : A la ramasse face à Niculae qui n’est quand même pas l’attaquant du siècle, il a souffert tout l’aprèm. Sympa, Gillot a mis un terme à ses souffrances en le sortant à la 80ème. Il paraitrait que comme pour les chevaux de course blessés, Francis aurait tenté de l’abattre. Mais c’est illégal.

Pejcinovic, Nice 0/5 : Il revenait de blessure. Il manquait de rythme. Blablabla. Match de merde c’est tout ce que je retiens. Inquiétant tout le long du match. A l’image de l’ouverture du score Rennaise où il joue en marchant.

Coentrao, Real Madrid, (1/5) : Comme pour Arbeloa, ça démarrait plutôt bien, face à Robben et Lahm, il a tenu la barre longtemps. D’ailleurs, on a très peu vu Arjen, qui n’a pas eu l’espace pour s’exprimer. Malheureusement, il craque complètement en fin de match, physiquement et mentalement, et offre son couloir à un Lahm virevoltant. Comme un symbole, il se jette n’importe comment à la dernière seconde et laisse le latéral centrer pour Gomez. Une faute professionnelle comme dit l’autre.

Cheyrou, Marseille, (1/5) : Ayant compris qu’il ne pouvait rien pour empêcher les commentateurs de l’appeler Bruno, il a décidé d’aligner son niveau de jeu sur celui de son aîné (à la retraite depuis la Saint-Valentin). Il tente aussi de faire des passes à ses amis dans l’équipe ; manque de pot, ils sont tous sur le banc.

Sex , FC Barcelone, /0 : Quel est le rôle de Fabregas dans cette disposition tactique ? Marquer des buts ? Raté, et bien raté. Servir de relais à Messi ? Apparemment non. Être utile dans l’entre-jeu ? Non plus. La conclusion est donc que ce mec est à peu près aussi utile que la bite d’un moine tibétain.

Valbuena (2/5) : Mr Lannoy l’appelait « Mr Valbuena » ce qui relance le débat sur la majorité civile des nains. En manque d’inspiration, lui aussi.

S. Downing, Liverpool 1/5 : la déception du match. On n’a pas dû le prévenir que c’était la Coupe. Replaced by Craig Bellamy, who delivered a great assist. Andy knows.

Belhanda, Montpellier, (1/5) : Décevant après sa prestation au Vélodrome. Muselé comme un roquet, il a tenté de tisser un tricot pour Loulou Nicollin, sans comprendre que c’est une toile de Pénélope, et que pour cela il faudrait prolonger de dix-huit ans avec Montpellier (remplacé par Aït-Fana).

Alphonse Brest, 1/5 : A fait deux passes, comme un symbole de petite gagneuse : une à Ruffier, une à Jemâa.

 

Les remplaçants

Sirigu, PSG, (2/5) sa grosse cagade sur le but encaissé ternit considérablement sa prestation. Il avait pourtant été décisif régulièrement juste avant, comme sur cette tête à bout portant ou sur un centre-tir venu de la droite. Dans les airs également on l’avait senti concentré, il avait repoussé quelques ballons chauds. Et puis la boulette. Visiblement un manque de concentration.

Medjani, Ajaccio, 1/5 : A connu une fin de match difficile. Sauf que sa fin de match a duré 90 minutes. L’Algérien est en cause sur les trois derniers buts lillois.

Bedimo, Montpellier, (2/5) : Couloir dilaté comme le cul de Frédéric Mitterrand : prend l’espace dans mon dos, j’aime ça. Quelle vulgarité quand même, ce Mitterrand. Malchanceux sur le CSC.

Amalfitano, OM, (1/5) : Lointain cousin footballeur de Jimmy Two Times , il ne peut s’empêcher de multiplier les touches de balle et les gestes inutiles. S’est tout de même procuré la première occasion du match, à l’heure de jeu, mais Lloris a détourné sa tête sur le poteau. C’est dire.

Traoré, Auxerre, (1/5) : ce joueur me saoule et ne sert à rien. Ne fout rien sur le terrain, loupe tout. Je ne vous le conseille pas. Même s’il donne envie. En gros c’est une Ferrari avec un moteur de LADA. C’est joli à l’extérieur mais finalement ça vaut pas grand chose.

Sinama-Pongolle (Bakayoko, 1/5) : note sévère mais il m’a fait hurler quand il a loupé sa tête puis sa frappe taclée. Florent ne sait pas la mettre au fond (comme un symbole de gros membre) c’est une certitude maintenant. Le problème (pour lui surtout), c’est que ce genre de performances ne vont pas inciter les dirigeants à lever son option d’achat. Remplacé à la 64ème par Battles (non noté) qu’on a peu vu au final, même si je l’ai trouvé un peu nonchalant sur certaines actions.

 

Coach

Dupont: Adopter la même tactique à tous les matchs c’est bien quand on prend le jeu à son compte, lorsqu’on est condamné à subir, c’est bien de regarder comment l’adversaire se débrouille.

 

Pour voir le onze qui a de la gueule, de la classe, et de la chance, c’est ici.

Pour lire le superbe appel du Che Fredac et soutenir horsjeu.net, c’est plutôt par là..

 

3 thoughts on “Le onze anal de la semaine

  1. ouah putain un erminig en gros plan comme ça un samedi matin de gueule de bois, ça surprend

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