Terre d’histoire qui a abrité la civilisation Maya, le Mexique a prospéré sous le règne des Aztèques au XIVème siècle, avant l’arrivée des conquistadors au début du XVIème. Important sur la scène footballistique mondiale, le pays l’est encore plus au niveau politique. Membre du top 15 des plus grandes puissances économiques mondiales, il compte plus de 100 millions d’habitants, ce qui en fait le plus grand pays de langue espagnole. La capitale, Mexico, concentre la plupart de l’activité économique du pays et sa métropole, la troisième au monde, regroupe 1/5e de la population totale du pays. Après les difficultés économiques du début des années 1990, notamment la dévaluation de la monnaie, le peso, le pays s’est bien relancé grâce notamment aux échanges avec le Canada et les Etats-Unis favorisé par l’ALENA. Malgré tout, le Mexique est un pays où règne de nombreuses inégalités, ce qui pousse encore de nombreux Mexicains à essayer de tenter leur chance de l’autre côté de la frontière, afin de vivre l’American Dream.

L’histoire :

Un rang derrière l’Uruguay, en 17ème position du super hyper méga prestigieux classement FIFA, le Mexique, surnommé El Tri, est un peu l’équipe Canada Dry du football mondial. C’est intéressant, ça joue bien, ça a le profil d’un vainqueur potentiel, mais ça ne gagne pas. Donc, à force, on a fini par considérer le Mexique comme une équipe de losers, des gentils perdants qui sont agréables à voir jouer mais qui se font toujours avoir. Les Richard Gasquet du football. Du reste, ils sont également encore jeunes sur l’échiquier mondial, et même si leurs plus gros coups d’éclats ont eu lieu il y a quelques temps, ils restent sur une spirale plutôt positive. N’ayant jamais passé un tour en Coupe du Monde avant 1970 où, sur leur sol, ils termineront 2ème de leur groupe avant de se prendre une claque 4-1 contre le futur finaliste italien. Ensuite, le creux … jusqu’au retour de la compétition sur leurs terres en 1986. Premiers d’un groupe abordable, les Mexicains sortiront en tête devant la Belgique qui ira jusqu’en demi-finale. Après une victoire logique contre la Bulgarie, ils s’arrêteront en quarts, vaincus par l’implacable réussite de la RFA lors de la séance de tirs aux buts.  Une partie où un certain Javier Aguirre aura la bonne idée de prendre deux cartons jaunes. Eliminé au premier tour en 1990, le Mexique enchainera ensuite les éliminations au stade des huitièmes de finale. Par la Bulgarie, aux penalties toujours, en 1994, puis par l’Allemagne et le jeu de tête de ses attaquants en 1998, et par des Etats-Unis en feu en 2002. Enfin, tout le monde se souvient du duel épique livré à l’Argentine il y a 4 ans, match où le Mexique a eu le malheur de prendre un but improbable de Maxi Rodriguez alors que les partenaires de Jared Borgetti prenaient petit à petit l’ascendant. Vainqueur de 5 Gold Cup, compétition en papier mâché dont la finale oppose presque toujours le Mexique aux Etats-Unis, le Mexique n’a jamais soulevé la Copa America. Finaliste en 1993 et 2001, ils se sont heurtés la première fois à un Batistuta de gala en finale, et la deuxième, déjà sous la houlette d’Aguirre, à une super génération colombienne, emmenée par le fantasque Victor Aristizabal qui terminera meilleur buteur du tournoi. Comme ils ne sont jamais aussi à l’aise que chez eux, les Aztèques remporteront la mythique Coupe des Confédérations en 1999 en battant le Brésil en finale (4-1), prouvant qu’ils peuvent gagner. Reste à le faire quand ça compte vraiment. Sur cette Coupe du Monde par exemple.

Les qualifications :

Qualifié pour la dernière phase à la faveur d’une meilleure différence de buts que la Jamaïque, la sélection emmenée alors par Sven-Göran Eriksson est passé près d’un échec retentissant. Le parcours dans la poule finale unique n’a guère mieux débuté : une victoire difficile contre le Costa Rica puis deux défaites contre les Etats-Unis (2-0) et le Honduras (3-1) ont eu raison du jeu rigide et morne du Suédois. Comme sur la route de la Coupe du Monde 2002, l’ami Javier Aguirre est appelé en urgence au secours d’El Tri. Après une défaite lamentable contre le Salvador (2-1), le Mexique va enchaîner 5 victoires pour se qualifier finalement presque facilement, se permettant un match nul contre Trinidad lors de la dernière rencontre sans enjeu. Malgré tout, à la lecture du classement, on se rend compte qu’on est passé proche de la catastrophe industrielle. Deuxième à un point des Etats-Unis, le Mexique ne termine finalement que trois unités devant le Honduras et le Costa Rica, qui ne verra pas l’Afrique du Sud. L’essentiel est assuré et la dynamique positive, mais ces qualifications et le choix de prendre Eriksson ne laisseront pas de souvenirs impérissables aux supporters.

Le calendrier :

Afrique du Sud-Mexique, le 11 juin à 16h au Cap

France-Mexique, le 17 juin à 20h30 à Polokwane

Mexique-Uruguay, le 22 juin à 16h Rustenburg

Les joueurs :

Gardiens :

Guillermo Ochoa. America

Le meilleur gardien du monde selon Football Manager était censé être titulaire. Problème, il ne s’est pas montré aussi décisif que la chronique ne l’annonçait lors des dernières rencontres. Parfois approximatif sur les sorties aériennes, comme beaucoup de gardiens de la jeune génération, il possède déjà une bonne expérience internationale.

Oscar Perez. Chiapas

Parti pour être le numéro 3 dans la hiérarchie, il devrait sauf nouvelle surprise être le titulaire dans les buts. Déjà là lors de la Coupe du Monde 2002, le gardien aujourd’hui âgé de 37 ans avait fait un tournoi honnête. Testé dans la pile de matches de préparation qu’a eue le Mexique, c’est lui qui s’en est le mieux sorti.

Luis Ernesto Michel. Chivas Guadalajara

Propulsé titulaire dans le grand Chivas grâce à la blessure du légendaire Oswaldo Sanchez en 2007, il n’a plus bougé depuis. Même si le fait de jouer du côté de Guadalajara l’a habitué à la pression, son manque d’expérience internationale, malgré ses 31 ans, le place en retrait des deux autres gardiens pour la place de titulaire.

Défenseurs :

Rafael Marquez. FC Barcelone

Inutile de présenter Rafa, défenseur de classe déjà considéré comme une légende chez les Aztèques, et qui prendra sa retraite internationale à l’issue du tournoi. Titulaire dans un poste légèrement avancé par rapport au duo Rodriguez-Osorio en défense centrale, il est le dernier joueur offensif sur les attaques, capable de parfaitement orienter le jeu grâce à son excellente technique.  En défense il a un rôle de libéro qui jaillit pour intercepter les balles entre les lignes d’attaques adverses. Ses coups-francs et son jeu de tête sont également remarquables.

Ricardo Osorio. Stuttgart

Barré dans l’axe par la paire Tasci-Delpierre et à droite par Celozzi à Stuttgart, l’équipe nationale fait office de cure de jouvence pour un joueur excellent il y a 4 ans. Aligné sur le côté droit du trident défensif, il est très solide même s’il a été handicapé par des blessures cette saison. Sur le départ, son tournoi risque de conditionner la suite de sa carrière.

Hector Moreno. AZ Alkmaar

L’une des stars du titre mondial des moins de 17 ans en 2005 a bien mûri depuis. Débarqué en Europe il y a deux saisons, il a remporté le titre pour sa première année avec l’AZ. Dans un style similaire à Marquez, les transversales de 50m en moins, il est promis au plus bel avenir. En attendant de probablement le remplacer poste pour poste après le tournoi, il risque de devoir se contenter d’un rôle de doublure.

Francisco Rodriguez. PSV Eindhoven

Titulaire au PSV depuis cette saison, il possède l’avantage de posséder une grande taille (1m91) et un physique assez intimidant pour les attaquants d’en face. Sans vraiment faire parler de lui, il possède 48 sélections et une solide expérience. Un bloc qui n’a jamais déçu et qui disputera sa première Coupe du Monde en tant que titulaire.

Carlos Salcido. PSV Eindhoven

Latéral gauche offensif, il est incontestable et incontesté au sein d’El Tri. Comme Marquez, il dispute sa dernière grande compétition sous le maillot de l’équipe nationale, et souhaitera y faire admirer sa faculté à gagner ses duels en défense, et sa capacité à déborder en attaque. Joueur marquant de la décennie côté Mexicain, il est l’un des leaders sur le terrain et en dehors.

Paul Aguilar. Pachuca

Penchant de Salcido sur le côté droit, il est légèrement moins offensif que son compère, même s’il a une grande faculté à sentir les coups en attaque. Très régulier avec Pachuca, il est devenu au fil du temps le meilleur arrière droit du championnat local avec Juarez. Moins doué mais aussi moins foufou que son copain, il part avec une longueur d’avance pour la place dans le onze de départ.

Jonny Magallon. Chivas Guadalajara

Défenseur solide, il risque de souffrir de la complémentarité de la paire Rodriguez-Osorio et de passer du temps sur le banc. Moins physique que Rodriguez, sa taille relativement modeste (1m78) incite les entraîneurs à l’aligner avec un grand gabarit, ce que n’est pas non plus Osorio. Mais, à l’affut, il pourrait profiter de la moindre erreur pour revenir dans le 11, lui qui est le défenseur central le plus solide du championnat mexicain.

Milieux :

Jorge Torres Nilo. Atlas

Profil similaire à Salcido dont il est la doublure sur le côté gauche, il est un latéral très offensif, trop pour être réellement considéré comme étant un défenseur, lui qui est plus à l’aise au milieu. C’est l’une des surprises de la sélection dont il est amené à devenir l’un des futurs joueurs majeurs. En attendant, il découvrira le Mondial vu du banc.

Efrain Juarez. Pumas

Tantôt latéral droit, tantôt milieu récupérateur, il n’hésite dans les deux cas jamais à se porter vers l’avant. Quitte à oublier parfois de revenir, ce que ses entraîneurs lui pardonnent au vu de son apport devant. Encore un peu jeune, les quelques doutes sur sa capacité à être infranchissable sont les seules réserves que l’on peut émettre à son sujet. Aguirre a trouvé la solution, plutôt que de se passer des services de Juarez, il l’aligne dans un rôle plus offensif aux côtés de Torrado. Pari gagnant.

Gerardo Torrado. Cruz Azul

Un chiffre : 111 capes. Et quelques unes à venir en Afrique du Sud. Il y a fort à parier que, même sur une jambe, ce serait quand même lui qui serait chargé de détruire le jeu adverse dans son rôle d’aboyeur devant la défense. Capitaine emblématique de Cruz Azul, il est l’autre taulier du vestiaire avec Marquez (Cuauh ayant un statut un peu particulier).

Israel Castro. Pumas

Latéral droit reconverti milieu récupérateur, il est un bon backup à Torrado mais sans l’étoffe pour le menacer réellement. Il peut également remplacer Juarez dans un rôle plus défensif en cas de changement de stratégie. Spécialistes des tirs à mi-distance, sa présence permet de faire sortir les défenses regroupées qui craignent sa frappe de balle.

Andrés Guardado. Deportivo La Corogne

Aussi étonnant que cela puisse paraître, celui que beaucoup considèrent comme la star de l’équipe devrait commencer sur le banc. A moins d’un retournement de situation, ce qui est loin d’être impossible. Lui qui peut couvrir tous les postes du couloir gauche, est actuellement derrière Vela dans la hiérarchie, mais quand on possède plus de 50 sélections à 23 ans et l’expérience d’une Coupe du Monde, on peut revenir à tout moment dans le 11. Mais qui sait, même s’il est habituellement titulaire au Depor comme en équipe nationale, peut-être sera-t-il encore plus dangereux dans le rôle du joker.

Attaquants :

Pablo Barrera. Pumas

Loin d’être le plus connu, il est pourtant très talentueux. Lui qui marque beaucoup en club au poste d’ailier ou de deuxième attaquant joue en pointe en sélection. Quasiment aucune titularisation mais déjà 21 sélections pour le joueur qui va avoir 23 ans pendant le tournoi. Un rôle de joker.

Adolfo Bautista. Chivas Guadalajara

Bofo, c’est tout sauf le conformisme. Tantôt en forme, tantôt gros, tantôt ami avec l’entraîneur, tantôt en désaccord total, le fantasque milieu offensif est probablement passé à côté d’une carrière beaucoup plus belle. Convaincant en préparation, il a gagné sa place malgré quelques grincements de dents. A lui de se montrer sous son meilleur jour s’il a la chance d’entrer en jeu.

Alberto Medina. Chivas Guadalajara

Star à Chivas dont il est l’un des piliers, il est souvent annoncé un peu partout en Europe, sans que jamais les choses ne se concrétisent. Meneur de jeu ou attaquant, son profil de joueur petit (1m72), rapide, et technique en fait un joker idéal. Comme Barrera, il devrait commencer sur le banc et entrer en jeu pour faire la différence.

Cuauhtémoc Blanco. Veracruz

Une légende vivante, pour ses buts, ses gestes et ce qu’il représente. Lui qui célèbre ses buts en faisant l’archer (de manière bien plus classieuse que Bolt) à la manière de Kiko, devenu célèbre dans le monde entier pour son coup du crapaud, la Cuauhtémiña, en 1998, incarne la fierté du peuple Aztèque. Bon, le personnage n’a pas que des amis quand il est en club. Figure historique de l’America auquel il a appartenu pendant 15 ans, il rappelle quelques mauvais souvenirs aux supporters du rival Chivas. Quand il enfile le maillot d’El Tri, tout change. Et Cuauh leur rend bien sur le terrain. Son retour, en même temps que celui d’Aguirre, a relancé la sélection dont il est redevenu un patron devant. Blanco inspire ses coéquipiers et fait peur à l’adversaire. Même vieux, même gros, même jouant en D2 mexicaine, il est encore capable de coups de génie. A 37 ans son autonomie est très limitée, mais on le verra sur le terrain à coup sûr.

Javier Hernandez. Chivas Guadalajara (Manchester United au 1er juillet)

Habituez vous à ce nom car vous allez en entendre parler rapidement, probablement dès l’année prochaine. Tout nouveau sur la scène mondiale, il a débarqué en tant que titulaire à Chivas pour le Tournoi de clôture l’an dernier. Enchaînant les buts, il est passé en quelques semaines du statut de remplaçant dont personne ne parlait à celui de star du championnat. C’est tout logiquement qu’il a eu sa chance en équipe nationale, marquant un doublé pour sa deuxième cape. L’effet de nouveauté passé, Hernandez a confirmé cette saison qu’il a entamée en marquant 10 buts en 11 matches, au point d’attirer Manchester qu’il rejoindra à l’issue du tournoi. Annoncé remplaçant, il apparaît comme la meilleure chance de marquer et pourrait être aligné d’entrée à la place de Guille Franco.

Giovani dos Santos. Galatasaray

Talentueux mais caractériel, Gio compte surtout sur son talent pour briller. Ce qui lui a souvent joué des tours. Pris en grippe par le Camp Nou à cause de prestations très moyennes et de tentatives solitaires pas toujours bien perçues par les socios, il a également déçu à Tottenham avant de rebondir à Galatasaray sous la coupe de Rijkaard, celui qui l’avait lancé au Barca. Très à l’aise sur son côté droit en sélection, il sait se mettre au service du collectif, mais sans perdre son côté imprévisible. Une bombe prête à exploser, à condition qu’il ait digéré la mise à l’écart de son petit frère Jonathan.

Guillermo Franco. West Ham

Très efficace quand il évoluait à Monterrey, Guille a progressivement perdu son côté tueur devant le but pour se muer en travailleur inlassable au service du collectif. Laissé libre par West Ham malgré une saison honorable, il compte sur la Coupe du Monde pour montrer qu’il n’a rien perdu du talent qui faisait de lui un élément essentiel du grand Villareal de Riquelme. Attaquant de pointe titulaire, il bouge beaucoup et n’hésite pas à évoluer en soutien de Vela. Légèrement touché, il devrait être disponible pour le match d’ouverture.

Carlos Vela. Arsenal

Attendu, peut-être trop, il n’a pas encore répondu à toutes les attentes placées au lendemain de la campagne victorieuse des U17 au mondial 2005. Après avoir été prêté en Espagne pour s’aguerrir, il n’a jamais vraiment réussi à gagner sa place à Arsenal à son retour. En équipe nationale tout va bien puisque Carlos est titulaire sur le côté gauche de l’attaque. L’un des joueurs les plus talentueux de sa génération est devenu quasi indispensable, même s’il ne joue que rarement l’intégralité des matches. Une possible révélation.

La tactique :

Comme vous pouvez le voir sur le graphique ça bouge. Ca bouge beaucoup même. On a affaire à un 3-4-3 dynamique d’inspiration très sud-américaine, qui coulisse en 5-2-3 en position défensive et se transforme en 2-1-4-3 lors des attaques. Le rôle de Marquez est essentiel, que ce soit en position offensive comme défensive. Premier soutien du milieu lors des phases offensives, il se retrouve une dizaine de mètres devant ses deux défenseurs centraux, juste derrière Torrado, et apporte une solution supplémentaire au niveau de la circulation de balle. Revers de la médaille, il doit être parfait à la récupération car le Mexique évolue avec jusqu’à 7+1 joueurs devant, avec uniquement la charnière centrale en couverture. Autant dire qu’un joueur lancé sur l’aile en contre-attaque dans le dos d’un des latéraux offensifs sera ultra dangereux.

Sans vouloir faire une comparaison inappropriée, on peut mettre en parallèle le système offensif du Mexique avec celui de Barcelone, la multiplicité des joueurs offensifs permettant de nombreux échanges et décalages (voir la vidéo du troisième but contre l’Italie) ainsi qu’une maitrise de la possession et une récupération de balle très haute. Plus à l’aise pour attaquer que pour défendre, le Mexique est vulnérable sur les attaques placées, dans une position défensive sans balle qu’il n’aime pas. A l’inverse, malgré un dispositif qui peut s’apparenter à de l’attaque totale en phase offensive, les Mexicains concèdent relativement peu d’occasions en contre, tout simplement parce qu’ils obligent toute l’équipe adverse à revenir défendre. La polyvalence selon les phases de jeu l’est aussi selon la physionomie du match, et les capacités des joueurs à évoluer à différents postes donnent la possibilité à Aguirre de passer en 4-4-2 ou 4-1-2-3 si les circonstances l’exigent.

D’une manière générale, le Mexique est un adversaire très difficile à contrer tactiquement, et qui peut rapidement faire évoluer les dispositifs si on arrive à le bloquer. Le style de jeu reste lui le même, fait de passes courtes et de jeu au sol en occupant toute la largeur du terrain.

Les attentes :

Dominateur dans le jeu, le Mexique l’est souvent, même contre des grandes équipes. Vainqueur, pas toujours, la faute à une défense friable et une attaque qui se procure beaucoup plus d’occasions qu’elle ne marque de buts. La rencontre face à l’Angleterre a ceci de significatif qu’elle a mis en lumière les forces et les faiblesses de la bande à Aguirre. Elle peut être impressionnante dans le jeu mais perdre de deux buts, gagnant des admirateurs mais pas le match. Un manque de pragmatisme généralement fatal quand viennent les rencontres à élimination directe. Au talent et à l’habitude, El Tri est largement capable de passer les poules, et peut presque être considéré comme le favori du groupe. Reste à voir si, une fois dans le tableau final, le Mexique prouvera qu’il peut gagner.

Bonus photo :

Radek.

6 thoughts on “Les Présentations : Le Mexique

  1. Bon boulot une fois de plus Radek.

    Concernant les attentes, je partage ton analyse, le Mexique est la meilleure équipe du groupe, je les imagine bien arriver en 1/4 et se faire taper par l’Angleterre.

  2. Photo: Normalement, ce ne sont pas seuls les vainqueurs et les chefs d’États qui ont le droit de toucher la coupe du monde?? A moins que ce ne soit une réplique?

  3. C’est un montage supposément prémonitoire d’un supporter mexicain qui avait un peu trop forcé sur la Tequila nadir. Enfin, ils peuvent toujours espérer ça coûte rien.

  4. Pour se faire une bonne idée, il suffit de voir la très longue action qui amène le 2ème but contre l’Italie récemment (sur ce site, dans « Observons l’adversaire » du 8 juin : http://horsjeu.net/fil-info/observons-ladversaire-3/). Ça bouge !
    Un petit plus pour Cauhtémoc. « Son autonomie est très limitée », rappelles-tu, et on l’a vu, mais ses partenaires savent faire avec: sur le but, on essaie de le trouver une fois, en vain, mais la deuxième fois, il n’a pas eu à bouger, juste se retourner et envoyer pile-poil sa pichenette par dessus la défense.
    Un joueur plutôt statique dans une équipe qui bouge beaucoup, c’est peut-être une sorte de point de repère ou d’ancrage.
    Et puis quel prénom ! Le seul de l’équipe à avoir ce label d’origine. Un Aztèque, dis-tu ? Difficile de ne pas l’aimer, le « vieux ».

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