L’Internazionale académie note Inter-Palerme (3-1)

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Une petite coupe pour la route.

Marco Matrix, d’humeur caustique, était le seul avec un chasuble sur le banc, pour faire croire à une quelconque utilité. Mais du banc, j’ai vu et aimé les tacles de Cyril Jeunechamp et Joris Marveaux.

En ce qui concerne cette finale, elle nous donnait la possibilité de réaliser un nouveau triplé Supercoupe d’Italie-Mondial des clubs-Coupe d’Italie, ce qui est mieux que rien tout de même. Mais bon, le Tout Puissant Mazembe…

 

Arbitre : Emidio Morganti.

Très mauvais, comme tous les arbitres italiens, le but et le carton rouge de Palerme sont proprement scandaleux ! Et cette manie de siffler des soi-disant fautes de Javier…

 

L’Inter :

Julio Cesar – Nagatomo, Lucio, Ranocchia, Chivu – Zanetti, Motta, Stankovic – Sneijder – Pazzini, Eto’o

Palerme :

Sirigu – Cassani, Migliaccio, Goian, Muñoz, Balzaretti -Ilicic, Pastore, Acquah, Nocerino – Platero Hernandez

 

Il Rosanero:

Belle équipe de football que l’Unione Sportiva Città di Palermo. Sans Miccoli au départ, le jeu a clairment penché à droite, en tout cas au niveau des occasions franches. Pastore (qui vient quand il veut à l’Inter) a été plutôt bon mais c’est bien Fabrizio qui a redonné une âme à une équipe alors menée.

 

Les buts :

Eto’o 26ème :

Thiago Motta donne ses chevilles à la science pour intercepter le ballon au milieu de terrain, Sneijder le récupère et lance Eto’o côté gauche, qui rentre dans la surface et conclue de l’intérieur du pied droit au corps à corps.

Eto’o 76ème :

Pressing de Thiago Motta et Pandev qui contrent le ballon qui arrive dans les pieds de Sneijder côté gauche. Le batave transmet alors à Eto’o, qui rentre dans la surface côté droit, temporise, et trompe Sirigu.

Milito 92ème :

Pandev travaille pour récupérer un ballon improbable côté gauche, et il y arrive ce con ! Après, la passe décisive est de qualité pour Diego, qui conclue à bout portant.

 

Il note :

Julio Cesar : 4/5
Du très grand J.C avec moults parades, sorties aériennes, sorties face à l’attaquant lancé… Enorme, même s’il ne peut rien sur le but de Muñoz.

Nagatomo : 3/5
Un bon petit match pour le nippon, tonique et concentré. Son apport offensif est relatif, mai ça sentait les consignes. Il a bien tenu son côté, aidé bien entendu par le grand Javier.

Lucio : 3/5
Pas impérial, même s’il a sauvé quelques coups. On l’a senti nerveux… Pas le Louss qu’on connaît, mais celui-là on l’aime bien aussi.

Ranocchia : 2/5
Tourmenté par les vagues offensives qui n’étaient que rarement endiguées entre Stankovic et Chivu côté gauche, sur lesquelles il a du compenser et donc laisser des espaces qui ont profité aux siciliens et oui, je vais finir cette phrase, je sais qu’elle est longue, merci, mais je fais ce que je veux aussi, un peu, quand même.

Chivu : 2/5
Casque, bien défendre, mal attaquer, comme d’habitude, même si on ne lui demandait pas d’attaquer aujourd’hui. Problême, ça passait un peu trop dans son dos… Peu protégé par les milieux de terrains, il faut l’avouer.

Zanetti : 16/5
16ème titre dans la carrière de Javier… Quel bel homme ! Bien plus que l’éditeur selon moi.

Motta : 2/5
S’est sacrifié physiquement tout au long du match, prenant des coups comme si j’étais moi-même au marquage. Peu en vue dans le jeu vers l’avant, il a traversé ce match sans y imprimer sa marque.
Remplacé à la 83ème par Domac Mariga.

Stankovic : 2/5
Loin de son meilleur niveau, il a erré comme une âme en pet… Même ses frappes étaient foireuses… Mais avec la victoire au bout, peu importe !

Sneijder : 4/5
Le grand absent de ces dernières semaines s’était préservé pour la finale, le petit filou. D’abord pas dans le rythme, il est monté en régime jusqu’à délivrer 2 caviars à Eto’o pour autant de buts.
Remplacé à la 87ème par Milito, qui aura le temps de planter son petit but, histoire de trouver un bon club pour l’an prochain.

Eto’o : 5/5
Fuoriclasse ! Un doublé plein de sang froid, des reins disposés le long du côté gauche. Au vu de sa célébration du premier but, un ami me dit : « il se prend pour Wayne Rooney ? ».  Je lui répond « Non. Samuel est le seul mec au monde à se prendre pour lui-même. » Et c’est plutôt bon signe en ce qui le concerne.

Pazzini : 2/5
Du classique Pazzini, avec beaucoup de duels, d’appels et de jeu de tête, mais avec peu de réussite, et surtout un sentiment d’isolement sur le terrain entre les centraux adverses.

Remplacé à la 61ème par Pandev, qui est dans l’action des 2 derniers buts, et notamment le dernier qu’il créé seul pour Milito.

Un triplé mineur pour cette saison, beaucoup de déceptions, puis de retour d’espoir, puis de nouvelles déceptions. Notamment la semaine Schalke-Milan. Rendez-vous le weekend prochain pour un bilan de la saison de l’Inter ainsi que le mien, et le votre !

Analement votre, Marco Matrix.

A vous Cognac-Jay !

 

6 thoughts on “L’Internazionale académie note Inter-Palerme (3-1)

  1. hé ben voilà, on ramène enfin un truc cette année ! mieux que rien (et oui mazembe on s’en cogne)

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