L’Internazionale Académie note Inter-Trabzonspor (0-1)

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Marco est plus qu’à poil.

 Marco Matrix est énervé… Les saisons se suivent et se ressemblent. Gasperini, tu vas sauter !

Arbitre : Stephan Johannesson

Très mauvais, comme tous les arbitres suédois, son look à la Collina mélangé avec Carlos Boozer n’arrange rien. Bien entendu, Altintop est hors-jeu sur le but turc… Mais ça colle au film de ce match.

Squadra Nerazzura :
Julio Cesar – Jonathan, Lucio, Ranocchia, Nagatomo – Zanetti, Cambiasso, Obi – Sneijder – Pazzini, Zarate

Squadra Bordo-Mavi :
Zengin – Celustka, Glowacki, Kacar, Cech – Serkan, Colman, Zokora, Altintop – Alanzinho – Henrique

Le Match :

Papy Gasperini a eu une illumination : le retour au 4-4-2 en losange. Avec Sneijder derrière Pazzini et Zarate, l’animation des couloirs ne dépendant donc que des latéraux. Et pour ne rien vous cacher, on ne les a pas vu de la première mi-temps. Le jeu offensif turc, basé sur des échanges courts en triangle est certes contenu au-delà des 30 derniers mètres, mais Nagatomo et Jonathan ont donc 40 mètres à parcourir avant d’être potentiellement dangereux.
Les occasions intéristes sont donc rares, et les quelques incursions dans le dernier quart adverse sont systématiquement stoppées illicitement. Sneijder trouve ainsi deux fois le mur sur des coup-francs à 20-25 mètres côté gauche. Zarate et le Hollandais sont les plus actifs devant, car Pazzini est introuvable. Obi, Cambiasso et Zanetti tiennent le milieu de terrain, mais le Nigérian, seul à se projeter vers l’avant, souffre d’un déchet technique trop important bien qu’inhabituel.
Lucio, Ranocchia et Julio César sont au chômage technique, sauf pour sortir sur les frappes lointaines d’Allanzinho ou Altintop. Paulo Henrique est totalement transparent.

Quand la mi-temps arrive, on attend toujours la fin du premier quart d’heure d’observation. Les statistiques donnent une possession du ballon égale, une position intériste plus haute que celle de Trabzon, donnant 7 corners à 0, 5 frappes cadrées à 0, mais une impression de match… nul.

On pensait qu’un coach de haut niveau modifirait la donne au vu d’un tel constat. Mais comme Gasperini n’en est pas un, il patiente 10 minutes (56ème) pour faire rentrer Ricky Alvarez et Diego Milito à la place d’Obi et Pazzini, qui a raté deux belles opportunités dans les 3 minutes précédentes. Un léger remaniement tactique est opéré, passant au 4-3-3 avec Sneijder derrière Zarate à gauche, Alvarez à droite et Milito en pointe.
L’espace laissé au milieu du terrain profite au deux attaquants turcs lorsqu’ils décrochent. Henrique faisant preuve de beaucoup de qualité dans la percussion et la conservation. Mais ils ont toujours du mal à se créer des occasions, malgré les décalages créés.

Du côté de l’Inter, Ricky Alvarez ne réussit rien de bien, Sneijder s’entête à revenir dans l’axe, mais Nagatomo prend enfin le couloir gauche. Milito a deux énormes occasions, d’abord trouvé dans la surface par Cambiasso, il perd son duel face au gardien qui intercepte en deux-temps. Puis dans la foulée, sur un débordement côté droit de Javier Zanetti, il croise trop sa tête alors qu’il était dans un fauteuil.

0/2 pour Pazzini, 0/2 pour Milito, 0/3 pour Sneijder sur coup franc, faut avouer que ça sentait le pâté !

Et le pâté vint à la 76ème minute quand Milito décidait de remettre dans la surface un ballon dégagé par la défense intériste sur corner, première tête de Turc, hors-jeu d’Altintop qui envoie pourtant une énorme volée du gauche sur la barre, Cambiasso dévie alors sur Celustka, qui contrôle, crochette loin sur la gauche de la surface et marque en taclant devant Lucio qui n’a pas daigné salir son auguste personne, et Cambiasso qui ne servait qu’à gêner Julio César.

La suite ? Coutinho remplace Zarate (77ème), pour une bonne entrée, mais une mauvaise fin où il cherchait constamment des coups de sifflet. C’est pourtant bien petit couteau qui s’offre la dernière occasion, lancé par Sneijder à l’entrée de la surface, il envoie une frappe en une touche de l’extérieur du gauche au premier poteau que Zengin sort d’une belle parade.

Les Turcs conservent alors au maximum le ballon en triangle, ou en envoyant des joueurs au poteau de corner. L’Inter ne reviendra pas.

Au final, le manque d’efficacité de Milito et Pazzini a tué le match. Ils auraient dû marquer au moins un but chacun, et ce match n’aurait été qu’une formalité. Mais des turcs intéressants collectivement ont su profiter de leur seule véritable occasion pour prendre 3 points et signer le premier exploit européen de leur histoire.

Valutazione:

Julio Cesar : 3/5 JC n’a rien eu à faire, et ne pouvait rien sur le but qu’il encaisse. Frustrant.

Jonathan : 1/5 Complètement effacé pendant 90 minutes. On pourrait croire qu’il a tenu son couloir, mais les Turcs l’avaient abandonné. Et comme il a fait son Chivu offensivement, on va vérifier sous son masque si ce n’est pas Bernard Mendy qui se serait déguisé.

Lucio : 3/5 Un match sans histoire jusqu’au but où il est remonté trop tôt ou trop seul. Mais de là à lui incomber une responsabilité, faut pas déconner.

Ranocchia : 4/5 Il a sauvé les meubles derrière les errements d’Obi et Nagatomo pour couvrir l’axe. Il s’est imposé dans tous les duels, au sol, en l’air et dans la profondeur, mais est battu lui aussi sur le but.

Nagatomo : 3/5 Une première mi-temps neutre, où il n’a pas pris le couloir offensivement, mais en tenant solidement la partie défensive. Plus actif en deuxième mi-temps, il a apporté beaucoup d’énergie et de volonté.

Zanetti: 5/5 Capitano a tenu le milieu de terrain, mais a dû s’employer également offensivement vu l’absence de Jonathan. Il a même signé un centre qui aurait dû être décisif si Milito n’avait pas mis son nez à la place de sa tête.

Cambiasso : 4/5 La digue est de retour ! Et son apport offensif à été de qualité ce soir, dans les passes et les frappes. Esteban sent bien que Thiago Motta va vite revenir, et il veut jouer !

Obi : 1/5 Je l’avoue, je militais pour sa titularisation, et ce fut une erreur. Il n’a rien apporté, même si le score était de 0-0 quand il est sorti. Remplacé à la 56ème par Alvarez, qui lui non plus n’a rien apporté à part des pertes de balles. On sent qu’il n’est pas prêt pour le rythme de la Ligue des Champions.

Sneijder : 2/5 Enervé, énervant, frustré, frustrant. Il a participé à toutes les opportunités intéristes, mais c’est bien trop peu pour un joueur de son calibre.

Zarate : 2/5 D’abord plutôt côté droit, il a rarement fait des différences. Passé à gauche, il a enfin pu placer des accélérations et tenter des combinaisons et des dribbles. Tout à fait dans l’esprit collectif défensivement, il n’a pas apporté la folie qu’on lui demande mais a fait un match plutôt sérieux. Remplacé fatigué à la 77ème par Coutinho, qui aurait pu être l’homme de la soirée s’il avait planté son pion.

Pazzini : 1/5 En difficulté dans la conservation dos au but, il a vendangé 2 magnifiques opportunités.
Sorti on ne peut plus logiquement à la 56ème pour Milito qui s’est créé le même nombre d’occasion pour le même résultat, mais un niveau global bien plus intéressant. Diego est clairement devant Pazzo en ce moment.

 

Marco Matrix.

Les images de Marco Matix sont ici, faites gaffe, c’est laid.

6 thoughts on “L’Internazionale Académie note Inter-Trabzonspor (0-1)

  1. faut que moratti passe un fax à pôle emploi, on cherche un entraineur, c’est officiel.

  2. « le premier exploit européen de leur histoire »

    Pour rappel Trabzonspor avait dejà battu l’Inter en coupe d’Europe, il y a 28 ans, le 14 septembre 1983…

  3. Pour précision :

    – Il s’agit effectivement du premier exploit européen à l’EXTERIEUR de leur histoire.

    – Comme souligné par Raclure, Trabzon a déjà battu l’Inter à domicile 1-0 en 83/84

    – Saison 76/77, en C1, Trabzon a gagné 1-0 contre Liverpool à domicile

    – Saison 90/91, en C2, Trabzon a gagné 1-0 contre Barcelone à domicile

    – Sans oublier la double quenelle (Salut msieur Aulas !), Saison 91/92, en C3, Victoire 4-3 à Lyon, suivi d’un 4-1 à domicile. Bon, il est vrai que l’OL n’était pas encore ce qu’il était, mais c’est toujours bon de se le rappeler.

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