Salut les moches,

Le vide. L’absence de tout, l’absence d’un rien. Une vacuité de jeu, de tripes, de panache, de lucidité, de tentatives, de niveau, d’ambition, d’espoir, de honte, d’autocritique. Le Stade Rennais de Montanier devient petit à petit l’allégorie footballistique du dimanche de merde. Il est là, personne n’y fait rien et tout le monde se fait chier. Et moi je m’enfonce dans mon canapé, happé par le marasme de mes ouailles. Happé par le trou noir de cette équipe qui absorbe tout ce qu’il y a de beau et de bien sur cette misérable petite planète. Ce trou noir qui devait être une étoile. Ce trou noir qui devait éclairer la Ligain du renouveau providentiel d’un club tant moqué, tant brimé, tant méprisé, aussi. On attendait, sur le qui-vive et la bave aux lèvres, les possibilités de s’esbroufer sans vergogne aucune des performances du plus grand club de l’histoire du football. Qui devaient être astrales. Qui sont aujourd’hui bien plus abyssales que prétendu. Et qui se rapprochent trop promptement de l’anal si cher à ce site.

Dieu ne sait pas, Dieu ne veut pas, et Dieu reste planté là
Dieu ne sait pas, Dieu ne veut pas, et Dieu reste planté là

« Non mais atteeeends, de quoi tu te plaaaaaains, vous avez perdu que 1-0, ça aurait pu être piiiiiire ». La race de tes ignobles morts, oh enculé sempiternel de la relativisation mal informée. « Moi je pensais que vous alliez prendre une branlée ». Et moi je pensais que t’allais fermer ta gueule. Comme quoi tout le monde peut se tromper. «On est toujours devant Nantes, je ne vois pas le problème ». Enfin une bonne remarque. Mais le gourdin ne tape pas vraiment sur la gueuse, m’voyez qu’est-ce que j’veux dire ? Évidemment que je m’en tarte les grelots d’avoir perdu contre Paris, j’avais pas vraiment coché la date pour l’hélicobite de l’année, va pas falloir me prendre pour un marlou, ma grosse Murielle. Non sans vouloir être le Guingampais paysan qui affronte la capitale en se prenant pour Astérix, j’espérais dans ma candide naïveté qu’on tenterait de bouger l’ogre, qui avait vraisemblablement autre chose à foutre que de chasser le Petit Poucet que nous sommes. Non, non, nous avons « respecté le PSG ». Oulala c’est très bien le respect, on l’apprend dès la prime enfance, c’est le parangon des attributs de l’homme civilisé, le ciment de toute société cordiale et accueillante. Si vous saviez dans quelle partie de votre anatomie je vous carrais le respect, vous auriez peut-être une vision toute autre de l’homme civilisé bande d’infâmes traces de freins.  Mais non, non, vous étiez trop occupés à admirer les belles chevilles enflées d’Adrien Rabiot pour les lui péter. La ligne Maginot a pas arrêté le Blitzkrieg bande d’ignares incontinents. Sauf qu’au lieu de passer par les Ardennes, l’ennemi est passé par le Sénégal. Mais le résultat est le même. On abdique face à l’occupation avant même d’avoir pu combattre. Et ça, et bah ça fout les boules, les glandes et les crottes de nez qui pendent.

Mais paraît-il que la vie trouve son chemin partout. Un brin d’herbe peut naître dans un ravin rocailleux. Une phrase complète peut miraculeusement sortir de la bouche de Geoffrey Jourdren. Vous êtes bien nés de l’utérus sans vie de votre grosse morte de daronne, c’est bien que tout est possible dans ce monde de merde. Alors pourquoi, CIEL POURQUOI serait-ce impossible que de notre putain de club ne naisse l’ombre fugace d’une qualité de jeu un tant soit peu pérenne ? Moi j’y crois, dur comme fer. Ne me regardez pas avec cet air de reproche condescendant, les optimistes béats sont ce qui font tourner cette saloperie de planète. Putain, mais merde de cul de con de la chatte à Lucienne, quand  j’imagine ce que Ntep, Quintero, Gourcuff, Grosicki et Dieu le Tout Puissant Habibou, IIIème de ce béni nom, pourraient faire ensemble, mon pénis presse inconfortablement contre le tissu serré de mon jean slim de jeune con. Pas vous ? Est-ce Montanier ? Est-ce qu’on est vraiment un putain de chat noir ? Je sais pas, je sais plus. Je m’en fous.

J’ai pas envie de me retrouver au mois de mai à faire les mêmes constats que l’année dernière et que l’année d’avant et que l’année encore d’avant. J’en ai ras les arpions de vos conneries, les gars. Si vous décidez que le Championnat, c’est pour les paysans, les qataris et les fils de putes, grand bien vous en fasse. Mais si c’est pour me sortir encore ça dans les semaines qui suivent, prévenez-moi à l’avance. Je mettrai BeIn Sport 3. Au moins le handball ne te ment pas sur ses intentions. Tu sais que tu vas te faire chier. Si vous voulez vous concentrer sur la Coupe de France, vous avez ma totale bénédiction. J’ai juste besoin de le savoir, que j’arrête de me gâcher mes week-ends avec vos tristes tribulations. Vous me faites assez de mal comme ça. Et c’est pas parce que je suis beau riche et intelligent que j’ai pas une vie de merde, alors couille. Sortez-vous les extrémités digitales du sphincter, mes amours.

 

AR KOMPOZISION

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AR MATC’H

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AR BUK

Dobby l’Elfe de Maison (75ème) : Le nain de jardin rital prognathe envoie une transversale vers le brésilien de Ouarzazate, qui passe un cône de signalisation déguisé en latéral sénégalais. Lucas centre ensuite dans une surface de réparation visiblement dépourvue de nos deux mille joueurs défensifs. Dobby ajustera Costil, qui fut cruuuciiiiifiééé, crucifiéééé. C’est pas en te coiffant comme un para que tu vas revenir en Équipe de France, Billy. Demande à Ruffier.

 

LES ROJINEGROS WITH ATTITUDE

Benoît Costil : 3/5 : Il est de retour. Pour stopper des ballons. Et l’islamisation aussi, apparemment.

Fallou Diagne : 0/5 : Pas ton poste, peut-être. Mais va pas falloir se foutre de ma gueule, avec ton gros cul, là. Je ne suis pas dupe.

Sylvain Armand : 1/5 : Il a gagné quelques duels, peut-être. Mais ça n’excuse personne de courir le 100 mètres en 2h01’47’’. Non mais c’est bien. Au marathon ce serait un record.

Pedro Mendes : 1/5 : C’est pas parce que t’es beau que je vois pas à travers ta mascarade, Pedro. C’était Lavezzi en face hein. Alors t’as le droit de prendre un ballon ou deux.

Cheikh M’Bengué : 2/5 : Solide, et sérieux. Mais t’es pas obligé d’avoir peur du grand méchant PSG à chaque relance, chef. Je ne ferais pas de remarque sur les centres au 3ème poteau. On savait.

Ludovic Baal : 0/5 : Depuis qu’on est repassé dans un système à 4 derrière, il a été remonté d’un cran, et il a beaucoup beaucoup de mal à s’exprimer. Offensivement comme défensivement.

Gelson Fernandes : 0/5 : C’est à ce match là que tu prends pas de jaune vieux ? En étant en retard à chaque intervention en plus ? Tu sais que je t’aime de tout mon cœur, mais quitte à être moins bon que les gars d’en face, pète un genou ou trois.

Yacouba Sylla : 3/5 : Du déchet, oui. Dominé, aussi. Mais il a essayé de faire vivre le ballon, et a parfois tenté de récupérer la balle haut. C’est pas parfait, mais c’est ce que je voulais. C’est bieng. Ce joueur est vraiment sympatoche.

Abdoulaye Doucouré : 5/5 : Ouais. Ceci n’est pas une coquille. Et j’assume totalement. C’est le seul à avoir bougé son cul dans cette absence généralisée de volonté. Son volume de jeu, on le connaissait. Mais je prends beaucoup de plaisir à découvrir ses progrès techniques. Continue dans ce sens gamin, et tu vas fermer beaucoup de culs, y compris le mien.

Jean-Fernand Fermier : 4/5 : Tu sens et tu sais que le mec peut faire la différence en une touche de balle. Mais qu’est-ce que tu veux qu’il fasse là-dedans sérieux…

Giovanni Sio : 0/5 : Gagner un duel… ? Non ? Alors réussir une passe peut-être ? Non plus ? Très bien. Très très bien.

 

LES PETITES CONNASSES

Montanier : Pôle Emploi/5 : Ils ont besoin d’un coach, Boissise-le-Roi ?

Kamil Groscki : NN/5 : Tu veux qu’il fasse quoi connard ?

Pedro Henrique : NN/5 : COURIR VITE C’EST SUPER SYMPA

Jérémie Boga : NN/5 : REPIQUER VERS LE CENTRE C’EST SUPER SYMPA

 

AR KLOZADUR

Une touche douce et sucrée pour le dessert. Il y a un truc qui m’a fait plaisir. Qui m’a rendu fier, même c’est dire. C’est les tribunes. D’un côté, comme de l’autre. Le RCK a encore une fois été intraitable. Alors, oui, ça piaille toujours, mais certains trikitent pour gratter 2 RT et demi alors qu’ils ont un triste stade aux 2/3 vides, mais peu importe. Vous serez reconnus un jour. Là-dessus j’ai aucun doute. Quant aux parisiens (les vrais, pas les 1 300 connards en parcage) qui ont pu être regroupés grâce au préfet et à la direction du club, ça fait vraiment vraiment plaisir. C’était strict oui, mais c’était quelque chose. Un début. A la Lista Nera, aux K-Soce et toute la clique : lâchez pas. Ça va revenir. Et ce sera coolosse.

A bientôt les pucelles en rut,

Votre Laezh Dour qui vous aime

6 thoughts on “Rennes – Paris (0-1), la Breizhou Académie n’est pas très polie aujourd’hui

  1. Allez , une galette-saucisse et une bolée en l’honneur de cette académie douce amère , certes , mais d’un fort belle tenue ! :)

  2. « Dobby l’Elfe de Maison (75ème) : Le nain de jardin rital prognathe envoie une transversale vers le brésilien de Ouarzazate »
    J’ai ris comme un con.

    M’enfin, quand même, c’est scandaleux d’oser faire payer des gens pour voir un tel match.

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