Nantes – Angers(1-0): la Canaris Académie est épuisée mais est toujours en vie
Petit Toumaï a eu très chaud aux fesses.

Salut les P’tits Beurres,
Disons-le d’emblée, on s’en sort quand même à un poil de cul. Enfin à un point tout court. Les Canaris se maintiennent finalement après une saison exténuante où le supporter nantais a vécu les frissons de jolis résultats européens, une première moitié de saison assez tranquille, un retour en finale de Coupe de France qui s’est mal terminé et une dernière ligne catastrophique sans gagner un match en 4 mois. Ça a failli être la loose intégrale. Petit Toumaï va être honnête, il aurait déclaré forfait pour commenter la saison en Ligue 2, il n’aurait pas fallu compter sur lui pour débriefer un derby Laval-Nantes un vendredi soir d’octobre au stade Francis Le Basser, il ne faut pas déconner non plus.
La Canaris Académie est restée fidèle à sa tradition de se maintenir en Ligue 1 à la dernière journée en comptant sur les résultats des autres et ça a encore marché. Ok, mais Petit Toumaï n’oublie pas la dégringolade vertigineuse au classement et la branlée monumentale reçue en finale de Coupe de France. Toutefois, il y eu une saison ultra chargée avec la multiplication des matchs suite aux longs parcours en Ligue Europa et en Coupe de France. Petit Toumaï finit rincé lui aussi.
Petit Toumaï prend des initiatives et rattrape son retard : quatre matchs en une académie, Petit Toumaï ne l’avait pas encore expérimenté, ça a été trop vite pour lui en cette fin de saison. Alors qu’il se dorait la pilule en Vendée, les Canaris se prenaient une taule mémorable à la Beaujoire contre Montpellier, qui aime décidément bien nous enfoncer en fin de saison (0-3). Ça part directement avec un changement d’entraîneur pour tenter de sauver la peau du FC Nantes en Ligue 1. Merci Tonton pour tout, vraiment, mais là il était temps de partir. Après avoir bien fracassé le vestiaire qui l’a logiquement lâché, Petit Toumaï a appris qu’il ne faisait pas assez travailler les joueurs physiquement à l’entraînement, ce qui expliquait leur mauvais niveau physique. Ajoutez à une attitude pas forcément professionnelle et il était grand temps de le remercier pour la Coupe de France et les émotions apportées, et de procéder à un électrochoc.
L’arrivée d’Aristouy et le sursaut final : le coach de la réserve, enfant du club et membre de la génération 2001, c’est un grand saut dans l’inconnu pour la chtouille (prononcez « Aristouille »). Le Canaris pur jus aura remis les joueurs dans l’intensité physique et insufflé de la confiance. Il aura pris ses responsabilités en faisant des choix forts. Moutoussamy en capitaine, Pallois et Centonze sur le banc, Merlin et Coco au milieu, Ganago en pointe et Delort très loin des bords de l’Erdre. Enfin, un immense respect à Chirivella qui est revenu dans le groupe malgré sa période de convalescence physique, preuve de l’implication du bonhomme. Un résultat nul solide à Toulouse, une défaite encourageante et imméritée à Lille et une dernière victoire minimaliste contre Angers, le club reste en Ligue 1 après un énième envahissement de terrain. Merci à Lens au passage, que Petit Toumaï aura plaisir à suivre en Ligue des Champions l’année prochaine. Quant aux Nantais, il va être grand temps de vivre une saison plus tranquille et de renouveler en profondeur le groupe.
Les notes très subjectives des canaris qui ont failli s’éclater au sol mais qui se sont rattrapés à la dernière branche : Petit Toumaï note les quatre derniers matchs et se projette sur les cas individuels des joueurs pour l’année prochaine.
Lafont (pas la forme – 2/5) : Un peu plus solide en fin de saison mais pas décisif non plus. Fin de parcours au FC Nantes maussade pour notre capitaine déchu, qui a vu le train international lui passer sous le nez cette année. Merci pour tout Alban, pour ton parcours au goût d’inachevé sous la liquette nantaise.
Centonze (dépressif – 1/5) : fébrile mentalement, il a logiquement assumé qu’il avait les boules, les glandes. En même temps, le mec vient de descendre en Ligue 2 avec Metz l’année précédente. Bref il a fini sur le banc et c’était une bonne nouvelle. Par contre, on compte sur lui l’année prochaine parce que c’est le seul latéral avec un niveau correct dont on dispose.
Corchia (touriste – 0/5) : Disparu des radars, même plus convoqué dans le groupe, il va partir logiquement et ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle.
Joao Victor (Appiah 2.0 – 2/5) : il a arrêté de faire des boulettes et a enchaîné des matchs assez solides. Pourquoi pas le garder, pour voir ce que ça donne si on le fixe à un poste.
Castelletto (burnes – 3/5) : Petit Toumaï. Lui aussi a été costaud en cette fin de saison. Concerné, il a gommé ses erreurs défensives par une implication exemplaire. Physiquement au taquet, il a rassuré l’ensemble de l’équipe.
Girotto (bel homme – 3/5) : moins de mental mais il a compensé par son intelligence de jeu. Définitivement le meilleur joueur défensif de notre saison. Il faut vraiment le laisser en défense maintenant. Lui aussi mérite de continuer avec les Canaris, son état d’esprit est irréprochable.
Pallois (mascotte – -/5) : cantonné sur le banc en fin de saison, son physique l’ayant définitivement lâché. 37 balais, ça commence à tirer, Petit Toumaï le sent aussi quand il revient de boucler son footing. Bien sûr qu’on le garde l’année prochaine pour la cohésion du groupe et les grosses chandelles en tribunes. #TouchePasAMonPallois
Traoré (boulet – 0/5) : pas le niveau, en témoigne sa faute de teubé qui coûte un penalty à Lille. Merci, t’as l’air d’être un garçon sympa, mais fin de contrat donc au revoir et à bientôt sur les terrains de Ligue 2 ou de National.
Hadjam (niveau district – 0/5) : il devrait rester mais il va falloir bosser sérieusement cet été : les relances, le placement, la concentration, l’intensité à l’entraînement, il va tout falloir revoir. Petit Toumaï a tremblé une fois sur le dernier match, c’est quand il a vu Hadjam entrer en jeu.
Merlin (le changement, c’est maintenant – 3/5) : repositionné milieu gauche, il a apporté du dynamisme aux offensives nantaises, à l’image de son but à Lille et ses nombreux centres vicelards dans la surface. Encore à court de rythme en fin de saison, il représente déjà la relève pour le poste d’ailier gauche pour l’année prochaine.
Chirivella (sacrifice – 5/5) : respect total pour l’Espagnol, tellement concerné par le club qu’il a accéléré son retour sur le terrain au risque de se péter physiquement. Apporte une vraie sécurité et une maîtrise au milieu de terrain, il permet à l’équipe entière d’être davantage équilibrée. Ses larmes de décharge à la fin du dernier match prouvent son amour du club et son investissement, donc Petit Toumaï ne veut pas le voir ailleurs que sur les bords de l’Erdre l’année prochaine.
Moutoussamy (première ligne – 4/5) : parce promu capitaine dans ce qui ressemblait à un cadeau empoisonné, le chevelu nantais, s’il a commis quelques erreurs de communication, a été irréprochable dans l’attitude. Quelle progression depuis 2 ans nom d’un petit canari, il va falloir le conserver lui aussi.
Sissoko (toulousain – 0/5) : 300 000 boules par mois pour livrer de telles prestations, on a dépassé la faute professionnelle. Le petit Moussa n’a plus le niveau et plombe les ressources du club, ça dégage au plus vite. D’autant plus quand ça ne respecte pas le public nantais.
Mollet (œuf – 2/5) : Petit Toumaï ne sait pas trop quoi en penser. A part qu’il a un nom rigolo et qu’il est roux. Il demande à le revoir avec plus de temps de jeu l’année prochaine.
Coco (noix – 3/5) : aussi rapide sur un terrain qu’au volant de sa bagnole, c’est dire. Il faut reconnaître à l’ambianceur du vestiaire qu’il a assumé et assuré en tant que titulaire sur les derniers matchs. Irréprochable dans l’attitude et la niaque, même s’il ressemble davantage à un coureur à pied qu’à un footballeur. On peut garder, ça mange pas de pain.
Blas (merci – 3/5) : alors oui c’est encore lui qui fait la différence sur le but du maintien et globalement, c’est grâce à notre n°10 que nous avons vibré cette année, contre la Juve, Lyon, le but de la finale de la Coupe de France 2022. Mais une intermittence trop importante qui ternit un peu le bilan de notre impact player de nos dernières années. Son transfert va être notre plus value de l’intersaison, et on peut remercier sincèrement Blas pour tout ce qu’il a apporté au FCN.
Guessan (tout droit – 1/5) : marque un but sur un malentendu contre Troyes, sa seule contribution sur la seconde moitié de saison. Retourne vite à Nice, ce sera une bonne nouvelle pour tout le monde.
Delort (deplomb – 0/5) : une escroquerie intégrale. Barre toi vite, tu as sali le maillot nantais. Ah merde, il y a eu achat automatique grâce au maintien. Il va vite falloir le refourguer.
Mohamed (boulard – 0/5) : une polémique, un refus de jouer, il est resté à l’hôtel en laissant ses coéquipiers dans le caca. Alors oui, l’Egyptien est meilleur buteur cette année mais son caractère de starlette est devenu insupportable et a fortement agacé dans le vestiaire. Ça dégage aussi.
Simon (jean-michel passeplus – 1/5) : fin de cycle nantais en eau de boudin pour l’ancienne mobylette nigériane devenue vulgaire trottinette. Plus aucune différence balle au pied et un jeu stéréotypé. Dommage que cela se termine comme ça mais Petit Toumaï n’oublie pas les bonnes dernières saisons où il a enflammé la Beaujoire.
Ganago (providentiel – 3/5) : Totem d’immunité pour le Camerounais, le football a agi comme une thérapie pour lui dans le contexte du drame familial qu’il a traversé cette année. Restera comme le buteur du maintien de l’année 2023. Putain de karma.
Breaking news : Pierre Aristouy est conservé en entraîneur principal pour les 2 années à venir. Ce qui est bieng.
Le point classement : 16e, à la limite extrême de la zone de relégation. On se maintient avec 36 points avec une victoire 1-0 contre le dernier lors de l’ultime match à domicile. On a vraiment le cul bordé de nouilles senti le vent du couperet passer près.
L’année prochaine : reprise du championnat début août, il a le temps de se passer énormément de choses d’ici là. Bon été les P’tis Beurres