OM-Nantes (1-2), La Canebière Académie est dans le turfu

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Des nouvelles du Projet.

Aïoli les sapiens,

28 avril 2019. Il était 23h55. Sur les hauteurs de la Duranne, à Aix-en-Provence, The Camp s’endormait doucement, dans une quiétude à peine troublée par le cliquètement de quelques claviers d’ordinateur, et les bruits des bouteilles de Feed-concombre qu’on décapsule.

« Code red ! Code red ! dégagez l’entrée ! » Juché sur un Segway, un infirmier se rua vers le hall d’accueil, suivi de deux brancardiers au petit trot. Parvenu sur le seuil, il descendit de son engin et consulta sa montre connectée. Sur le GPS, un point bleu se mouvait vers lui à toute allure ; un bruit de moteur en surrégime lui fit très vite écho.

Dans un crissement de pneus abominable, la voiture s’immobilisa devant The Camp. Les brancardiers se précipitèrent à l’arrière, d’où ils extirpèrent un homme livide, tétanisé. Une fois l’homme allongé, l’infirmier lui prit la main et, toujours à l’aide de sa montre, scanna son implant biométrique.

« Bienvenue, Monsieur Eyraud. Ne vous inquiétez pas, vous êtes pris en charge from now par notre programme « Friendly reality« . Il y a juste une petite étape dans le process, comme c’est un programme qu’on vient d’implémenter, je vais devoir vous lire un petit disclaimer sur le chemin de la peace room, si cela vous va.

Allongé sur le brancard, Jacques-Henri Eyraud fut pris d’un spasme, que l’infirmier considéra comme une approbation.Avant de poursuivre, il héla une femme de ménage qui vaquait à ses occupations nocturnes. « Excusez moi, heu… (l’homme porte la main à ses lunettes connectées)… Anita. Je vais accompagner notre guest à pied, vous serez gentille de me juicer mon Segway pour demain matin ? Alors, Monsieur Eyraud, à nous.

D’une voix tremblante, alors que les brancardiers le faisaient pénétrer dans le camp à petites foulées, Jacques-Henri Eyraud tenta péniblement d’élever la voix :

« Je… je… ils m’ont…

– Chut, apaisez-vous, Monsieur Eyraud, vous allez pouvoir libérer tout ça asap,c’est prévu dans le programme. On est en chemin, je vous fais juste le disclaimer. On est bons ? J’y vais. Depuis votre passage chez nous vous avez souhaité adhérer à notre nouveau programme « Friendly reality ». En l’occurrence, c’est une version bêta du programme, qui a été designé surtout dans une optique politique. Le programme a été inspiré des nombreux feedbacks de militants En Marche, recueillis lors de nos workshops. Il vise à résoudre le stress subi par ces personnes à l’extérieur quand l’ancien monde ne correspond pas à la réalité du futur telle que nous la définissons à The Camp. Vous avez donc bien conscience qu’il ne s’agit aujourd’hui que d’une preview du programme ?

L’infirmier venait de débiter sa tirade dans les couloirs du bâtiment toujours en petites foulées, et cependant sans une goutte de sueur. Toujours allongé, la bave aux lèvres, Jacques-Henri Eyraud n’était pas en mesure d’apprécier l’exploit. En pénétrant dans un large couloir baigné d’une lumière douce, les brancardiers ralentirent l’allure. La voix de l’infirmier se fit elle aussi plus lente, quoique sa mécanique trahît les éléments de langage dûment appris.

« Nous arrivons à la peace room, Monsieur Eyraud. Nous vous invitons à vous détendre, vous allez reprendre contact avec la réalité bienveillante. »

Les portes s’ouvrirent. Une rangée de robots, à l’anthropomorphisme savamment limité selon la théorie de la vallée dérangeante, attendait sur le côté. L’un deux, évoquant une femme blanche, s’avança. D’un coup d’œil à sa montre, l’infirmier vérifia que les critères de genre et d’ethnie du mannequin matchaient les préférences du guest : assez familiers pour rassurer, mais veillant à éviter toute critique liée à une quelconque discrimination. Il se sentait impatient de découvrir quel prénom l’algorithme aurait automatiquement donné au robot.

« Bonjour Jacques-Henri, je m’appelle Margarita (l’infirmier chuchota quelques notes à sa montre, d’un air renfrogné). Vous êtes entré dans la Peace Room, nous allons maintenant vous permettre de reprendre contact avec le nouveau monde. Je vais faire tout mon possible pour vous aider à vous apaiser et à traverser cette phase un peu plus délicate. Vous êtes le premier guest de notre programme, que nous avons plutôt conçu pour accueillir et sécuriser les macronistes qui devraient se réfugier en masse chez nous dans assez peu de temps. Je ne devrais pas vous le dire, mais nous nous sommes inspirés du château de Sigmaringxxzzzzbbt »

L’infirmier venait d’effectuer un plongeon remarquable pour atteindre le bouton « off » situé aux roues du robot. « Ca fait longtemps que je n’ai pas vu Steve en faire un comme ça », se surprit à penser Jacques-Henri Eyraud. L’infirmier se releva, gêné, et s’excusa :

« Hum… veuillez m’excuser, petit dysfonctionnement dans l’app, je passe un coup de fil, je reviens tout de suite. » Jacques-Henri Eyraud et les brancardiers se regardèrent, incrédules, le robot inerte à côté d’eux. Quoique l’infirmier semblât hurler, les portes de la « peace room » étaient épaisses, aussi n’entendirent-ils que des bribes de conversation.

« Gérard, putain… quoi ce délire, dans l’app… texte de présentation, à rewriter tout de suite… quoi ? un texte de démo, avec tes notes perso ? Bah j’ai vu ça, oui… hein ? … reste du prog OK ? les process sont calés, on est bien d’accord… on step pas down alors ? …. Je peux relancer ? »

Il rentra dans la salle et se fit aussi rassurant que possible. « Petit réglage, trois fois rien, toutes mes excuses. Allez, cette fois on est bons, je relance le programme. » Le robot Margarita reprit vie.

« Monsieur Eyraud, je vous invite à vous asseoir dans ce fauteuil, là. Dites-moi tout, n’ayez pas peur. » Jacques-Henri Eyraud ne put retenir ses larmes. La voix maternelle de l’androïde, le cadre rassurant de « l’incubateur d’idées », comme aimaient à le nommer les membres de The Camp, le mirent en confiance comme nul n’aurait su y parvenir après cette soirée éprouvante. Il s’assit et, entre deux sanglots, vida son sac :

« Ils… ils… ils sont conservateurs, ils sont réactionnaires, ils sont populistes, ils sont vulgaires… je fais tout pour le faire entrer dans le nouveau monde, leur putain de club, et voilà comment ils me traitent. Ils ont aucune vision à long terme, aucune conscience de ce qu’est une entreprise de divertissement, je peux rien leur faire écouter. Regardez-même ce qu’ils m’ont envoyé, pour certains :

Le robot ne répondit pas tout de suite. L’infirmier vécut comme une éternité les quelques secondes que l’androïde mit à profit pour diagnostiquer, évaluer, définir ses multiples arbres de décision pour aboutir à l’action qui lui paraîtrait la plus appropriée. En temps réel, il suivait l’application du robot dérouler sa logique sur sa montre connectée. « Sous-programme – câlin » s’afficha, et aussitôt Margarita prit Jacques-Henri Eyraud dans ses bras et lui tapota le dos. Un écran descendit du mur, affichant une simulation hyperréaliste d’un match de football.

Jacques-Henri Eyraud éprouva un sursaut d’angoisse, modéré cependant par les benzodiazépines que le cyborg venait de lui injecter en douce. L’infirmier ne put s’empêcher d’intervenir : « Ce que vous avez vu ce soir, ce n’était pas du football, c’était du football de l’ancien monde. Rappelez-vous que le football vrai, c’est ceci. »

En signant pour le programme « friendly reality », Jacques-Henri Eyraud avait autorisé l’entreprise à aspirer toutes les données le concernant. Soumises à un algorithme qui les croisait à la problématique exprimée par le client, ces données permettaient de lui offrir la situation correspondant le mieux à son idéal. Par exemple, la simulation qui se déroulait sous ses yeux montrait un nombre de blessures impressionnant : non que le programme eût détecté une appétence particulière de Jacques-Henri Eyraud pour les sévices corporels ; en revanche, ces événements lui offraient moult scènes de joueurs augmentés, dont il était friand. A côté des bancs de touche se trouvait ainsi un espace nommé « pit », où les soignants s’efforçaient de remplacer au plus vite les articulations en titane des joueurs. Ces remplacements donnaient lieu à des interruptions multiples, que se chargeait de meubler Akhénaton, installé sur une scène située au milieu du Virage Nord et abondamment diffusé sur les hauts-parleurs et écrans géants du stade. Les joueurs faisaient désormais l’objet d’un naming par diverses marques, dont les logos remplaçaient les numéros ; seuls les plus grands, plus rentables que n’importe quelle marque, avaient obtenu à l’inverse le droit de rebaptiser un produit à leur nom. Contemplant les enfants siroter leur Cristiano-Cola, Jacques-Henri Eyraud rêvait que de tels joueurs intégrassent un jour son équipe. En attendant, il se satisfaisait sans peine de voir Dimitri Veuve Clicquot abreuver de passes décisives Mario Lamborghini, tandis que les vannes fusaient depuis le banc de touche de la part d’Adil Sephora ou de l’entraîneur Rudi Pompesfarina.

Jacques-Henri Eyraud s’immergeait dans le spectacle avec toujours plus d’extase, jusqu’au moment, toujours savamment calculé par le programme, où Luiz Durexsensationsextra expédia des 40 mètres une lourde dans la lucarne de Lev Yachine (depuis l’autorisation du clonage humain, chaque équipe avait en effet le droit de recréer un joueur de légende). Ce but valant deux points offrait à l’OM le droit de disputer le match 7 des play-offs de Ligue des Champions, cette fameuse manche décisive si attendue par le public planétaire depuis que l’UEFA avait décidé de la faire disputer en mode Battle Royale.

Jacques-Henri Eyraud bondit de son siège dans un grand « hourra ! ». L’infirmier sourit, et se dit par devers-lui que, s’il parvenait le moment venu à retaper les élus macronistes aussi bien que le président de l’OM, sa petite entreprise n’était pas près de s’éteindre. Il tapa sur l’épaule de son guest : « Alors, Monsieur Eyraud, ça ne fait pas du bien, de venir à The Camp pour retrouver la réalité ? »

– Oh oui, putain, s’enthousiasma le président. Putain, on ne devrait jamais perdre contact avec le monde, enfin, je veux dire, avec le nouveau monde. Ce splendide nouveau monde. »

L’équipe

Mandanda
Sarr (Amavi, 57e) – Kamara – Caleta-Car – Sakai
Sanson– Luiz Gustavo
Germain – Payet (Lopez, 78e) – Ocampos
Balotelli (Radonjic, 68e)

Thauvin se blesse à l’entraînement et ne peut donc tenir sa place ce soir. Germain le remplace, dans une configuration quelque peu bancale où il joue surtout le rôle de second attaquant, tandis que Lucas Ocampos occupe à lui seul les deux postes d’ailier. Amavi est mis sur le banc, ce qui ne poserait dans l’absolu aucune espèce de difficulté, si seulement la conséquence n’en était pas la titularisation de Bouna Sarr à droite. Pour être franc, je ne distingue guère le progrès qu’il y a à passer d’une situation impliquant un latéral aux fraises, à une autre situation impliquant un latéral aux fraises et de surcroît Sakai sur son mauvais pied.

Le match

Tout est possible et surtout le pire : au bout de vingt secondes, l’OM est déjà tout près de l’ouverture du score, après deux tirs contrés d’Ocampos puis Luiz Gustavo suite à un centre de Germain. Une minute plus tard, Bouna Sarr réussit l’exploit de prendre Kamara à contre-pied sur une touche en retrait. Surpris, Bouba laisse Coulibaly partir seul au but, et échouer face à une belle parade du pied de Mandanda.

S’ensuit une première mi-temps où l’OM ne maîtrise absolument rien, semblant laisser au hasard comme aux talents et analités individuelles diverses le soin de faire basculer la rencontre. En l’occurrence, c’est une nouvelle somptueuse passe de merde signée Bouna Sarr qui lance les hostilités : perdu au milieu de terrain, le ballon est prestement expédié vers Coulibaly. Le raté clintonjiesque de l’attaquant se transforme en passe en retrait pour Moutoussamy, qui platdupiedsécurise sans contrôle (0-1, 22e).

Fort de cet avantage, Nantes a la gentillesse de s’endormir instantanément, ce qui permet à Ocampos et Sarr de jouer une touche puis un une-deux sans aucune opposition. Tout aussi statiques, les défenseurs centraux laissent Balotelli convertir le beau centre de Lucas d’une tête plongeante (1-1, 25e).

L’incident prestement gommé, l’OM se remet à croquer le match à pleines dents, ou pour être plus juste, avec l’appétit d’un journaliste de Kombini pour une andouillette de Troyes. Visiblement, une année Erasmus supplémentaire ne semble pas brancher nos joueurs plus que cela, vu la totale absence d’entrain qu’ils mettent à essayer de décrocher cette foutue qualification européenne. Amorphes balle au pied et nerveux sur le terrain, les nôtres accumulent les cartons. On craint même le pire pour Balotelli, coupable d’une baffe légère mais on ne peut plus volontaire à Diego Carlos. Dans l’absolu le geste aurait mérité le rouge, mais peut-être les arbitres ont-ils refusé de donner une telle récompense au jeu d’acteur de Diego Carlos, à côté duquel même Neymar dans un épisode de Plus Belle la Vie eût paru plus crédible.

L’OM est inexistant au milieu et manque ses rares occasions d’une manière éhontée. Pour preuve, nos meilleurs situations proviennent d’un ballon cafouillé par Dupé puis par un coup-franc dévié vers son but par Nicolas Palourde et sorti par le gardien.

Notre agonie printanière se précise encore au retour des vestiaires, quand Sakai se dit victime d’une faute mais se voir concéder un corner. À la retombée d’icelui s’ensuit un gros cafouillage, à l’issue duquel Girotto se montre plus vif pour reprendre d’un bon pointu. Mandanda prend le ballon en plein visage puis le sort, hélas juste derrière la ligne : les centimètres qui nous avaient miraculeusement sauvés à Guingamp nous font défaut aujourd’hui (1-2, 50e). On ergotera également sur une légère main de Diego Carlos au cours de l’action : totalement involontaire mais bon, avec la VAR, ma bonne dame…

Le reste de la seconde période se déroule selon le même schéma, combinant inexistence au milieu de terrain et incapacité à cadrer nos tirs. Seules les dix dernières minutes nous voient enfin un peu plus pressants, à l’exception d’Ocampos qui se bat une nouvelle fois comme un chien enragé avec la même constance depuis le premier coup de sifflet. C’est d’ailleurs Lucas qui gratte un ballon au pressing en pleine surface, avant d’être envoyé le nez dans le gazon. Au vu des images, un pénalty eût pu paraître légitime, mais il semble qu’au moment de l’action les arbitres vidéo préféraient se servir de leurs écrans pour constater la résurrection du Tag Parfait, ce dont l’on ne saurait totalement les blâmer.

Le jeu étant nul et l’arbitrage défavorable, reste à nous tourner vers notre meilleure chance du soir : le CSC adverse. D’un fort joli tacle, Diego Carlos prend son gardien à contre-pied, mais le ballon file à côté de la cage. La dernière action est nantaise, mais le raté de Limbombe ne creuse en rien un ridicule déjà largement consommé cette semaine, que ce soit sur le terrain par les hommes de Rudi Garcia (dehors), ou à l’extérieur par Jacques-Henri Eyraud (dehors aussi, allez hop, tant qu’à venir à Marseille, autant que ce ne soit pas pour rien de la part de McCourt).

Les joueurs

Mandanda (3-/5) : Gai-Luron en slip.

Sarr (1/5) : Après le pénalty presque concédé en se jetant les mains sur le ballon à la 94e, Bouna innove encore en tentant la passe décisive à l’adversaire sur une touche : en matière de disruption du football, il y a ceux qui parlent dans les conférences, et il y a ceux qui préfèrent agir concrètement sur le terrain.

Amavi (56e, 2+/5) : D’autres que lui s’étant déjà chargés des erreurs défensives, Jordan a pu se contenter d’un match sans éclat.

Kamara (2/5) : Les pessimistes souligneront son relatif manque de confiance ces temps-ci. Les optimistes diront qu’avec tout ce qu’on lui fait subir à son âge, d’autres que lui auraient déjà commis un massacre de masse.

Caleta-Car (3+/5) : Je me mets à la place de nos milieux de terrain : quand on a quelqu’un d’aussi fort pour envoyer des passes de 60mètres, je ne vois pas pourquoi on se ferait chier à lui proposer des solutions de relance.

Sakai (3/5) : Quand il était petit, Rudi Garcia (dehors) devait être comme Sid, le sale gosse de Toy Story, toujours à faire des expérimentations abominables avec ses jouets. Adulte, il continue en plaçant Luiz Gustavo en défense centrale puis, une fois qu’il s’en est lassé, à mettre Sakai à gauche comme on arrache les ailes des mouches, juste par curiosité. Je suppose que l’on doit être heureux qu’il ait choisi le football plutôt que la médecine.

Sanson (2/5) : Parfois je me prends à relire mes notes en me disant « ça va, il a quand même fait quelques trucs pas mal,ce soir » ; c’est alors que je me ressaisis et me dis « on n’a pas touché une bille au milieu contre le FC Nantes, quand même. »

Luiz Gustavo (2/5) : Pas au mieux dans le jeu malgré quelques essais devant et surtout, de la tatane de mauvais aloi : pas de la savate qui impose la peur et le respect, non, juste des fautes vicieuses et suant la nervosité.

Germain (2+/5) : Irréprochable dans l’effort, quoique peu efficace. En cyclisme il serait reparti avec le prix de la combativité Toupargel, mais le football est plus ingrats avec ses soutiers.

Payet (1/5) : On l’a réclamé pour mener le jeu, mais pas à l’abattoir.

Lopez (78e) : Quelques passes de bon aloi, sans pour autant récolter de quoi faire frissonner la ménagère.

Ocampos (3+/5) : Averti prématurément et sévèrement par l’arbitre, Lucas a très vite été obligé de jouer sur la réserve… ha ha, non, je déconne, bien sûr qu’il a galopé partout et qu’il est rentré dans le lard de tout le monde pendant 90 minutes. Et encore, en ce moment c’est Rudi Garcia (dehors) qui le motive. Mettez-lui seulement Gabriel Heinze à la causerie, et on retrouvera des morceaux de joueurs adverses dans son estomac.

Balotelli (2/5) : Le but égalisateur, avant d’échapper par miracle au carton rouge. Enfin, il paraît qu’il a échappé au carton rouge, moi je ne l’ai plus revu sur le terrain ensuite.

Radonjic (68e) : Fils caché de Lucas Ocampos et d’une lampe stroboscopique.

L’invité zoologique : Diego Carrelet

Voisin de Nicolas Palourde, le carrelet s’aplatit et se camoufle pour paraître insignifiant et puis de temps à autre, hop ! il gobe une proie trop bête pour se méfier. Cela suffit à son bonheur, car le carrelet est un poisson peu ambitieux. Voici ses observations :

– Les autres : Pas facile à apprécier. On en revient toujours au même : quand on est dans cet état, il n’y a pas besoin d’être bon pour nous battre, il suffit de ne pas être trop abruti.

Le classement : Lyon et Saint-Étienne prennent le large et nous plantent à cette cinquième place qui – magie de la coupe de France – ne sera pas qualificative pour la Ligue Europa.

Les filles : Bonne nouvelle dans le marasme, la section féminine remonte en D1. Comme quoi, une bonne descente en 2e division, ça permet d’éprouver des émotions positives à peu de frais l’année suivante. À creuser…

L’émission : Ce lundi, le football anal a investi les ondes marseillaises avec l’émission TeCasse spéciale horsjeu.net sur Radio Galère, toujours animée par le grand Sisko. Retrouvez le podcast ici.

– Les boutons : lecteur, tu remarqueras quelques lignes ci-dessous de nouveaux et beaux boutons intitulés respectivement « faire un don » et « rejoins-nous ».Tu es cordialement invité à cliquer dessus.

– Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook, et sur Twitter. Didier A. remporte le concours zoologique.

Bises massilianales,

Blaah.

2 thoughts on “OM-Nantes (1-2), La Canebière Académie est dans le turfu

  1. Cette académie est fabuleuse, et devrait être affichée au même endroit que Rudi Garcia : dehors.
    Bravo encore Blaah !
    (et désolé pour samedi soir :( )

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