OM-Strasbourg (4-0), La Canebière académie pleure deux fois
Au virage Nord c’était les corons.

Aïoli les sapiens,
Le football allait mal, étouffé sous ses boursouflures pétrolières. Tentant de faire survivre un mince espoir de résistance, le camp du bien doutait de son propre combat. Mille fois il parut capable de repartir sabre au clair, mille fois il parut sombrer dans le renoncement. Naguère héraut du panache et de la Justice, il se renia, même, abandonnant ses principes pour ne plus être guidé que par la peur, résigné à l’ambition médiocre de ne grappiller que les miettes échappées par les ogres. Pour redresser la tête, il fallait plus qu’une aide, il fallait des frères d’armes. La Foi qui avait déserté le terrain s’était réfugiée quelques centaines de kilomètres plus au nord, là où sous la grisaille la flamme ne s’était pas éteinte. Là-bas tout était perdu, tout poussait à abandonner. Rien n’était à gagner sauf la fierté d’avoir tendu la main à un allié. Dans les ultimes fracas du combat, un homme se releva, toisa ses adversaires et leur dit : « Je suis Spartacus Ganago ».
Par l’un de ces miracles propres au football, l’antre sudiste lui-même était enfin parvenu à nourrir ses guerriers de cette énergie qu’ils avaient tant négligé. Comme un vieillard sentant approcher la fin, ils revirent défiler une vie laborieuse, essentiellement constituée d’espoirs déçus et de renoncements. Le temps manquait pour la corriger, mais qu’à cela ne tienne, il se mirent en devoir d’y consacrer toutes leurs forces et toute leur âme, pour une fois, dans cette poignée de minutes. Dieu ! que l’histoire aurait pu être belle, si cette prise de conscience avait surgi plus tôt, s’ils avaient agi de la sorte tout au long de leur quête, et si, et si… Faute d’avoir su croire au grandiose, les nôtres n’avaient plus que la dignité à conquérir, ce qui, après tout, n’était pas non plus donné à tout le monde. Aucun combat n’est à négliger dès lors qu’il procure de la joie au peuple : un homme se releva, toisa ses adversaires. Tête légèrement penchée, regard par en-dessous, moue décidée : deux doigts portés à son feutre noir cerclé d’une bande satinée lancèrent aux musiciens le signal convenu…
Don’t you ever feel sad
Lean on me when times are bad
When the day comes and you’re down
In a river of trouble and about to drown
Just hold on, I’m comin’
Hold on, I’m comin’
Les Longorious Basterds
Mandanda
Rongier – Caleta-Car – Kamara– Luan Peres
Guendouzi – Gueye (Kolasinac, 91e) – Gerson
Harit (Lirola, 91e) – Milik (Bakambu, 91e) – Ünder (Luis Henrique, 91e)
La blessure de dernière minute de Dieng s’ajoute aux forfaits de Payet, Balerdi et De La Fuente. Saliba est quant à lui suspendu, et pourra des tribunes mieux profiter de ce Stade Vélodrome qu’il risque de perdre.
Kamara passe donc en défense et laisse à Gueye le poste de sentinelle. Guère de surprise, somme toute, compte tenu des forces en présence : on remarque simplement que Mandanda reste préféré à Lopez pour cette fin de saison, et qu’Ünder joue plutôt à gauche pour une fois.
Le match
Le multiplex de la 38e journée, cette madeleine de l’amateur de football, ce jour où avoir le slipomètre au taquet pour son équipe de cœur n’empêche pas de conserver une oreille aux aguets sur les résultats des autres stades. À un « but à Jules Deschaseaux ! » ou une « égalisation à Francis-Turcan ! » près, on pourrait presque y revivre notre enfance.
Les enjeux sont clairs : Strasbourg est en concurrence avec Lens pour une place européenne, et nous avec Monaco pour le podium. Il nous faut gagner sans que Monaco n’y parvienne ou bien, s’ils s’imposent chez les Lensois nos frères à la vie à la mort, battre Strasbourg avec quatre buts de mieux que la victoire monégasque (cette dernière hypothèse n’est citée que pour mémoire, car uniquement théorique. Bien sûr).
L’ambiance du Vélodrome est absolument dantesque, témoin de l’attitude irréprochable de nos vaillants supporters malgré ce que leur a fait vivre l’équipe cette saison. Tétanisés, les Strasbourgeois mouillent leurs chausses à chaque action, avec pour point d’orgue une somptueuse passe en retrait de Thomasson pour Milik : malgré un contrôle moyen, Arkadiusz décale Harit seul face au but grand ouvert, mais qui trouve le moyen de tirer sur le poteau.
Ce saccage, suivi d’une occasion de Guendouzi bien plus pardonnable, est d’autant plus regrettable qu’après une dizaine de minutes, les Alsaciens parviennent à se remettre la tête à l’endroit. Comme contre Rennes, on retrouve Caleta-Car très haut au pressing, avec des conséquences similaires : le ballon est perdu et, faute de prise de conscience du risque par les coéquipiers, les contre-attaquants déboulent en cinq secondes dans notre surface. Si Luan Peres fait ici admirablement le travail, c’est ensuite moins le cas de Rongier, qui laisse filer son ailier en comptant sur une improbable sortie de Mandanda : le centre parvient à Gameiro, qui décroise trop sa reprise.
Malgré cette alerte slipométrique, les astres semblent s’aligner d’une manière favorable. Ce sont d’abord nos potes lensois vous venez quand vous voulez on vous offre nos femmes qui ouvrent le score contre Monaco, avant que Gerson n’enflamme le dancefloor dans la minute qui suit. Tout part d’un joli jeu en triangle Ünder-Milik-Rongier : lancé côté gauche de la surface adverse (normal, quoi), le Rongieur voit son centre dévié parvenir à Gerson. Au milieu de trois Strasbourgeois, le Brésilien s’autorise une petite fantaisie avec un groove à trois temps de son invention : contrôle – accélération – sacoche au premier poteau (1-0, 32e).
Il faut alors que deux buts soient marqués pour que la seconde place nous soit reprise : le premier l’est rapidement, par l’égalisation monégasque en fin de première période face à nos jumeaux de sang Lensois mais on ne vous en veut pas parce qu’on vous aime. De notre côté, un duel aérien limite de Guendouzi dans notre surface est à deux doigts de nous coûter un pénalty : sentant cette soirée placée sous le signe de l’engagement viril, du combat loyal et des duels consentants entre grosses couilles, Mme Frappart valide cette charge licite.
L’OM retombe dans ses travers en début de seconde mi-temps, renouant avec cette attitude de victime qui nous agace tant. Les Alsaciens campent dans notre camp, et nous ne livrons plus un duel, à l’image de nos trois défenseurs que Guilbert fait danser d’un dribble. Repoussé par Kamara, son centre parvient à un Gameiro qu’il ne faudra surtout pas oublier dans nos remerciements de fin de saison : seul à cinq mètres, l’attaquant expédie la balle au-dessus.
A l’image de Strasbourg en première mi-temps, l’OM met une dizaine de minutes à réagir. Gerson obtient un coup-franc que l’OM ne peut pas tirer, le Vélodrome commençant à être noyé sous les fumigènes. S’ensuivent cinq minutes d’interruption qui, pense-t-on alors, nous offriront alors l’avantage de terminer la rencontre en connaissant le résultat de nos rivaux. L’OM va plus nettement de l’avant passée l’heure de jeu, après un nouveau bon tir de Guendouzi détourné par le gardien. Hélas, dans le même temps, Monaco prend l’avantage face aux Lensois qu’on aime parce que vous êtes le sang.
Peu inspiré sur nos buts, Sels exécute pourtant une authentique RAIE sur un tir dévié d’Harit prenant la direction de la lucarne. Caleta-Car manque le cadre sur le corner qui s’ensuit, avant que Stéphan ne tente de redonner du souffle à son équipe par un triple changement. En effet, plus le match avance et plus les Strasbourgeois apparaissent cramés, ne parvenant plus à s’approcher de notre surface alors que leurs espoirs européens en dépendent pourtant.
Les erreurs techniques s’accumulent ainsi chez nos adversaires, dont une relance directement dans les pieds d’Harit. Amine perce et décale Milik qui, prenant conscience d’être quelque peu chaussé de sabots de plomb ces derniers temps, réalise le meilleur choix : il laisse passer la balle, une feinte sublime qui libère Ünder lancé derrière lui pour une conclusion la main dans le slip (2-0, 73e).
Finalement, l’hypothèse d’une qualification via une victoire 5-0 n’apparaît plus si théorique que cela. Le Vélodrome est en feu, Strasbourg à l’agonie, et pourtant l’OM ne semble pas vouloir pousser davantage. Alors qu’on nous vantait à son arrivée le Sampaoli capable de jouer en 1-3-3-3 en Copa Libertadores, son OM s’enferme dans une attitude gestionnaire, qui revient de fait à placer notre destin entre les mains d’autrui. Strasbourg revient ainsi dans notre camp sans forcer et, sans se procurer d’occasion monstrueuse, force néanmoins Kamara à se démultiplier pour éloigner plusieurs menaces.
L’OM repart timidement à l’attaque à l’approche du temps additionnel, quand Ünder décale Rongier pour l’un ces tirs de vier marin dont le Rongieur a le secret. Il faut dire qu’après son quatre-vingt-dixième sprint de 40 mètres, c’est très légitimement que Valentin manque un peu d’énergie dans les chaussettes au moment de conclure. Du reste, Rongier repart immédiatement au pressing dès la relance du gardien, suffisamment pour faire paniquer le défenseur qui rend le ballon à Caleta-Car. Après un relais avec Milik, c’est cette fois-ci Gerson qui arme son tir à l’entrée de la surface, ce qui pour Mats Sels s’avère autrement plus difficile à parer que la frappe précédente (3-0, 89e).
Avec deux buts à marquer dans le temps additionnel, même une équipe de couilles molles comme la nôtre sent que le dantesque est à portée de mains. Sampaoli tente un coup de poker assez curieux en changeant toute la ligne d’attaque d’un coup : Harit, Milik et Ünder (en plus de Gueye) sortent, laissant aux seconds couteaux le soin de faire basculer la soirée dans le légendaire. On se retrouve ainsi avec un lancement de Luis Henrique par Kolasinac, aboutissant à un centre contré en corner. Celui-ci est joué court vers Rongier qui, jamais découragé, tente une nouvelle frappe : complètement en panique, le gardien cafouille la balle et l’offre à Bakambu pour nous amener à un seul but du bonheur (4-0, 93e).
Ce but, l’OM met enfin toute son énergie à aller le chercher dans les ultimes secondes. Nous nous voyons cependant griller la politesse par nos âmes-sœurs, notre autres, la force de ma foi, ma faiblesse et ma loi, mon insolence et mon droit : les Lensois. C’est que nous, lorsque qu’un club manifeste face à nous une attitude que l’on pourrait qualifier de « petites putes » (disons Lyon, au hasard), nous nous asseyons dans un coin et les laissons nous victimiser en chouinant « c’est pas juste ». Confronté à un pareil cas, en l’occurrence monégasque, le Racing Club de Lens (plus grand club du monde avec le nôtre) serait plutôt de l’école « on va catapulter le cul de ta grosse daronne sur Saturne, ça va t’apprendre à nous respecter » : alors que tout espoir sportif est chez eux éteint, ils se mettent ainsi en devoir de se tous ruer sur le dernier coup-franc pour aller faire fermer leur mouille aux défiscalisés, cet honneur échéant finalement à Ignatius Ganago.
S’ensuit au Vélodrome un moment de flottement aggravé par le précédent d’il y a quatre ans, quand un abruti avait cru bon de faire croire tout le stade à un but qui n’avait jamais existé. Devant la télé, tout occupés à faire l’hélicobite pour fêter le quatrième but, nous ne saisissons qu’une bribe de phrase : « Il a dit qu’on est qualifiés, là, ou j’ai rêvé ? Mais non, il a dit que si on marque un but on est qualifiés, et remets ton slip s’il te plaît, c’est gênant devant les enfants. Non mais là, il a redit qu’on était qualifiés là, je crois, non ? Hein ? ». Sur le terrain, ce n’est pas plus clair : furieux de voir une contre-attaque avortée par un coup de sifflet de l’arbitre, Guendouzi démarre pour aller mettre le plus beau coup de boule de sa vie à Mme Frappart, mais est sauvé de la comparution pour homicide aggravé par un plaquage de Gerson en mode « service de sécurité du président de la République ». Rongier vient également sauter sur Mattéo, mais apparemment pour le congratuler, le stade hurle, le commentateur essaie désespérément de nous faire comprendre que oui, Lens vient bien d’égaliser, bref, c’est un bordel somptueux. Histoire de bien être sûr, l’OM tente tout de même d’aller inscrire ce cinquième but, et n’en est pas loin quand Gerson lance Lirola, taclé de justesse en corner.
Sur celui-ci, un Strasbourgeois se rend coupable d’une faute de main grossière qui échappe totalement à l’arbitre, pile au moment où nous sommes informés du coup de sifflet final à Lens. Mme Frappart siffle la fin de notre rencontre dans la plus grande confusion, tout portant à croire que, à l’identique de l’an dernier mais avec d’autres enjeux, les joueurs seront rappelés pour un ultime pénalty :
– Allô, Stéphanie, c’est le car vidéo ; dis donc, tu devrais aller regarder les images, il y a une grosse faute de main, ça devrait valoir pénalty.
– Écoute, là je vois la moitié des joueurs torse poil, je vois Abardonado en train de jeter un seau d’eau à Guendouzi et Sampaoli pour les empêcher de faire l’amour, je vois Longoria qui pleure comme une vieille merde, y a des fumis partout, et tu voudrais que je vire tout le monde pour faire tirer un péno ? Allons, laisse les pleurer de joie, toi qui ne fus même pas soldat. »
Alors certes, la saison ne peut être réussie puisque rien n’y a été gagné. Les regrets sont énormes de n’avoir pas connu une telle soirée en coupe de France ou d’Europe, de n’avoir pas signé plus de ces victoires éclatantes qui nous auraient permis, qui sait ? de titiller un peu plus les méchants. Quoi qu’il en soit, le minimum est atteint et l’année se clôt sur une authentique et belle satisfaction. Les chantiers sont certes immenses, à commencer par celui de l’entraîneur : faut-il s’en séparer ? Mais pour qui ? Faut-il le conserver ? Mais dans ce cas, comment éviter ces défauts criants qui ont failli nous être fatals, comment être certains que, dans cette saison de la confirmation, l’OM ira en progressant au lieu de s’effondrer comme d’habitude ? Comment remplacer Kamara ? Comment conserver Saliba, ou le remplacer lui aussi ? Quid du gardien ? Comment assurer la relève d’un Payet qui, l’âge avançant, ne pourra être génial qu’avec une intermittence croissante ? Est-on vraiment vraiment prêts à revoir Nemanja Radonjic en coupe d’Europe ? Sera-t-on interdits de recrutement, finalement, oui ou merde ?
On rappellera que toutes ces questions se seraient de toute façon posées quel que soit l’issue de cette journée : à tout prendre, il nous sera toujours plus aisé d’y réfléchir avec l’aide des millions et de l’attrait de la Ligue des Champions. Gardons dans l’immédiat ce plaisir d’une belle fête footballistique, de l’une de ces soirées du Vélodrome qui restera sans doute longtemps dans les mémoires, sans oublier bien sûr de prodiguer une fellation reconnaissante au premier Lensois que nous rencontrerons dans notre entourage.
Les joueurs
Mandanda (3/5) : Encore une riche soirée de sa riche histoire au club, même si Steve n’a pas été le principal contributeur de ce match. Même son jeu au pied est patrimonial, témoin de temps révolus.
Rongier (4/5) : Une débauche d’énergie qui confine au masochisme, surtout s’il s’avère une nouvelle fois que l’objectif final est d’aller en coupe d’Europe pour s’y faire humilier.
Caleta-Car (3+/5) : Pas d’erreur notable malgré quelques tentatives de passes longues chaussé de ses plus belles palmes, et une volonté constante d’aller de l’avant.
Kamara (5/5) : Professionnel jusqu’au bout, avec ce match défensivement parfait, mais aussi ce départ confirmé par une annonce sans âme, au terme de longues années de négociations sans fin à chaque étape de son passage chez nous. C’est le football, c’est un métier.
Luan Peres (4/5) : Pompier en astreinte : joue au tarot en attendant qu’une menace surgisse, intervient promptement et efficacement, retourne à ses cartes.
Gueye (4/5) : La bonne attitude, avec supplément dépassement de fonction. Découvre également qu’en l’absence d’hippopotacle sorti de nulle part, Pape garde le droit à un avertissement pour « faute utile », ce qui s’avère un bonus appréciable pour l’équipe.
Kolasinac (91e) : Tout ceci est allé très vite.
Guendouzi (4/5) : Survolté au point de consacrer sa fin de match à trouver un partenaire pour se coller des coups de boule comme à un concert punk. Sauvé d’un énorme malaise par Gerson, qui le ceinture en lui disant : « non, pas la fille en jaune, va plutôt voir le chauve avec des tatouages sur le côté, il a l’air plus dans ton délire. »
Gerson (5/5) : Voisines de la Commanderie, les sœurs du couvent de la Serviane n’ont pas toujours été en bons termes avec l’OM. Toujours est-il qu’après avoir vu le match, c’est la mère supérieure elle-même qui a appelé Pablo Longoria pour proposer de lui céder le couvent à un euro symbolique. Seules conditions : le monastère sera renommé « Paisley Park », les portraits du Christ seront maintenus (quoique retouchés à l’effigie de Gerson), et les religieuses seront conservées comme choristes avec option négociable sur le vœu de chasteté.
Harit (3-/5) : Commence par emporquéger une occasion monumentale, avant de paraître éprouver des difficultés à trouver sa place. Bon an mal an, Amine a tout de même su apporter sa part de cacahuètes à l’apéro géant.
Lirola (91e) : Rattrapé de justesse avant de tenter le cinquième but. Maintenant du repos, une cure à Merano, et on repart pour la saison suivante sur de meilleures bases.
Ünder (3+/5) : Toujours des maladresses techniques et un certain manque de spontanéité, inenvisageables en début de saison, mais au moins Cengiz a travaillé sans relâche et a trouvé une jolie récompense avec ce deuxième but.
Luis Henrique (91e) : Un petit coucou pour ponctuer cette saison relativement fantomatique.
Milik (4-/5) : Ses contrôles de début de match nous ont fait craindre le pire. Arkadiusz a eu le mérite de ne pas trop s’agacer en voyant ses copains refuser de tenter le moindre centre, puis de se mettre au service de l’équipe en se trouvant de fait impliqué sur nos trois premiers buts (de manière pas dégueu du tout sur les premier et deuxième, d’ailleurs).
Bakambu (91e) : Entre, marque. Efficacité clinique de Christian, j’ai toujours dit que c’était là sa première qualité.
L’invité zoologique : Julien Stéléphant
Animal noble et majestueux, l’éléphant est reconnu de tous pour sa sagesse, qui consiste notamment lorsque le moment est venu à s’éteindre sans faire chier personne. Il s’agit donc de l’invité approprié pour commenter cette fête qu’aucun importun n’est venu gâcher.
– Les autres : Physiquement sur les jantes, dotés d’un gardien inconstant et d’un Gameiro qui a raté toutes les occasions de nous faire douter. C’était pile ce qu’il nous fallait.
– Le classement : nous deuxièmes et Monaco troisième, voilà qui est bon. Rennes passant quatrième devant les Niçois, du fait de la pénalité reçue par ces derniers après leurs âneries contre nous, c’est le petit bonus savoureux.
– Le remerciement : La bande-son de cette académie nous est suggérée par notre lecteur @subjack71. Qu’il en soit remercié.
– Coming next : à venir si tout va bien et si le temps le permet, le petit récapitulatif des 58 académies de la saison avec retour sur les temps forts, bilan, moyennes et perspectives. Mais comme ici on est bien élevés, on vous remercie sans attendre pour cette saison passée si bien ensemble.
– Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook, sur Instagram et sur Twitter. Homerc remporte le concours zoologique, dont le classement général sera révélé prochainement.
Bises massilianales,
Blaah.