Bordeaux – Châteaubriant (2-2): la Scapulaire Académie est de retour à la maison

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LOPEZ DEGAGE !

Salut les pauvres !

Il s’en est passé depuis la dernière Académie. Pour rappel :

Les Girondins ont terminé la saison de Ligueudeux à la douzième place d’après les syndicats, à la quarante-huitième selon la police des finances. Riera et ses hommes sont partis en stage en Espagne et ont appris par voie de presse (!!!) à quel point la situation économique était catastrophique. Lopez (casse-toi), a une nouvelle fois réservé des vacances dans les locaux des instances. Grand prince, il a laissé ses employés préférés en bénéficier à sa place. Madame a ainsi pu profiter de sa petite bite (vous avez vu la taille de ses voitures ?). Le club, placé en redressement judiciaire et ayant perdu son statut professionnel, a pressé les joueurs de résilier leur contrat, laissé tomber la section féminine, fermé le centre de formation en gardant uniquement les U15 et U18 régionaux… a continué de donner un salaire astronomique à Admar et Stevens. L’équipe première a dégringolé jusqu’en National 2. National 2, putain !

« National 2, putain ! On va économiser le salaire de Dany la Hâche et restructurer le bordel. Gérard Lopez s’accroche comme une merde séchée sur les poils d’un scrotum et se trouve confiant en l’avenir du club. » (Havas)

On a résumé leur communiqué mais sérieusement, ils bombaient le torse alors qu’une épidémie de gastro en EHPAD aurait fait moins de dégâts. Et quand on pense à l’interview du chauve, première prise de parole en presque un an… Niveau communication, difficile de faire plus filsdeup qu’à Bordeaux.

Lopez a tout explosé sans oublier de nous pisser dessus. Le club ressemble à un slip de catéchiste après le passage de l’Abbé Pierre. Les nominations de Saada (Stevens 2.0) et d’Arnaud de Curling ne vont certainement pas apaiser les tensions, sauf peut-être celles de Gérard. Il faut bien tester le lubrifiant du nouveau vice-président…

La Haine 2

Bref, après avoir été le moins endetté d’Europe (rires dans la salle), voilà que le club se meurt, tel un cancéreux en échappement thérapeutique qui agonise dans la souffrance et sans dignité. Aucune directive n’a été anticipée et les proches qui l’aimaient ne reconnaissent plus cet être adulé. La colère, la rage, la haine… tout un champ lexical ne suffirait pas à décrire ce qu’on ressent en cette période. La banqueroute nous pendait au nez mais nombreux sont ceux qui étaient dans le déni. En voyant le verre à moitié plein, on pourrait se dire qu’on a avancé dans notre travail de deuil. Le pessimisme étant davantage connu de nous tous, nous regretterons de ne pas encore en être au marchandage… Et c’est encore loin d’être le cas. L’homme qui n’a de bourgeois qu’une partie de sa nationalité s’accroche comme une moule à sa pâte à cul pendant le premier confinement.

Deux fois déjà qu’on écrit « Lopez s’accroche comme… », le bougre n’a même plus de quoi s’acheter un coupe-ongles. Ou alors c’est Madame qui ne veut pas lui prêter. Tout le monde l’aura compris, tant qu’il n’aura pas réalisé une pirouette lui permettant de se refaire, il restera. Et si au passage, il pouvait récupérer un bifton et faire croquer les copains, il ne s’en privera pas. Le club est son jouet, sa petite pute. Macron – Lopez, pas le même maillot mais la même passion.

Et les supporters, alors ? Certains se sont lancés dans un projet ambitieux et régénérateur, les Girondins Socios. D’autres ont appelé au rassemblement, pour une journée mémorable. Sur les réseaux, beaucoup se lâchent. A chaque fois, l’amour des Girondins est mis en avant et les « Lopez dégage » sont hurlés à pleins poumons ou écrits en gros caractères. Malgré toutes ces années difficiles, en dépit d’une gestion catastrophique et inhumaine (soutien aux salariés, aux féminines et aux jeunes), le Scapulaire reste incontournable. La masse de personnes en colère est de plus en plus importante.

Mais un village d’irréductibles (et non « Irréductibles ») résiste encore et toujours. Gérard ou le chaos, après lui le déluge… Encore deux rétrogradations et on recrutera les patients à J3 d’une amputation transmeta à la Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine et on entendra « ça travaille au mythique FCGB, on recrute des gars qui ont de quoi payer leur mutuelle! ». Le fil rouge des Ultramarines n’a rien à voir avec l’Aorte : tout part du chœur et non du cœur. L’exemple parfait est la joie exprimée lorsque le retour au stade a été officialisé, après plusieurs délocalisations. C’est tout à fait compréhensible et nous-mêmes avons été soulagés d’apprendre que les matches seraient retransmis, nous permettant de poursuivre nos activités anales. Si évoluer dans un environnement familial stable apporte la sérénité nécessaire, téter les nibards de sa mère quand ceux-ci ont trempé dans les pires merdes n’a pas vocation à faire grandir le gosse. Ne pensez pas à une attaque gratuite, notre assurance couvre les dépassements d’honoraires en cas de pose de stents. De plus, nous avons bien conscience que si le chauve avait une seule qualité ce serait la force de persuasion. Et il sait l’importance que peut avoir la tribune. Pour eux, pour lui. Nous manquons d’expertise pour prétendre avoir de l’empathie. Aussi, nous resterons dans l’incompréhension et nous les exhortons à ouvrir les yeux. Nous sommes à peu près certains que Lopez affiche son petit rictus d’AVC quand il pense au groupe. Animer un stade – et de belle manière, personne ne leur enlèvera – ne peut primer sur l’intérêt collectif au sens large. Plus que l’association, c’est tout un club qui a besoin de retrouver ceux qui ont été un réel contre-pouvoir dans le passé.

Le futur ne peut s’écrire que sans Lopez. Tant qu’il sera là, les Girondins continueront de creuser. Il est propriétaire, oui. S’il lâche le club, on dégringole encore, effectivement. Mais rien ne prouve que cela n’arrivera pas de toute façon. Il est nul. Vraiment nul. Nul au point de s’entourer de suce-boules aux dents longues, c’est dire ! Nous avons tout perdu sauf la peau des couilles parce que nous ne voulons pas nous résoudre à succomber au charme d’Arnaud de Carli, caution locale (ou local). Comme le disait notre oncle, il faut croire en la réincarnation. Un jour, le club se relèvera. Nous espérons seulement ne pas être trop bouffés par l’arthrose le jour où cela arrivera. Histoire de pouvoir trinquer après avoir tant trinqué. Dans l’immédiat, il nous reste à apprendre à aimer Irlès, Prso et les joueurs venus dans ce bourbier, à apprivoiser le monde amateur et commencer à compter les points de retard pris par manque d’anticipation. Tout un roman, quoi. L’année des quarante ans du titre de 1984. ‘culé, il l’a fait exprès.

La composition :

Diabaté

Assogba S. Fofana Yambéré (c) Trichard

Grillot Louveau

Bahassa Diaby Ramon

Carroll

De Carli a un kon ami qui n’a pas payé pour avoir la licence. Il va falloir s’habituer à jouer sans de vrais noms.

Le résumé :

Le match en quelques remarques :

TV7 a foutu le virage sud au nord et le virage nord au sud.

Bahassa d’Arcachon côté Girondins, Philippe Katrine Diop et Ulrich Dramé à Chateaubriant, il y a moyen qu’on s’éclate avec les patronymes cette année (vous vous souvenez de Lapis de Bourges ?).

Les Voltigeurs, un nom à gicler de partout. Sûrement pour cela qu’on ne se découvre pas…

Assogba est né à Parakou. Il joue comme cela aussi.

La N2, ce n’est pas que physique, c’est aussi chimique. Ouais COdieux.

Dans le jeu, je pense que Babacar Leye, c’est Babacar Gueye.

Bahassa alors ! Quand on tente des trucs, il se passe des choses (académie sponsorisée par le Dictionnaire des synonymes, aux éditions achète même si on n’a plus un rond).

Carroll est un warrior.

Le chemin des cages a vite été trouvé

Peu importe la division, le football reste le même : il se joue à onze contre dix ou onze et à la fin, Lopez s’accroche comme une chaussette sur un talon plein de corne.

Les notes des 33 :

Diabaté (3/5): Il en prend deux mais en sauve trois : check.

Assogba (1/5):

« Vous ne passerez pas, flamme d’Udûn !

OK, par contre vous, allez-y si vous voulez »

Ba-Assog < Balrog

S. Fofana (2-/5): Sekou, c’est moins fort que toi (et surtout moins rapide que Sonic). Remplacé par Ranem, qui a ranimé la flamme en provoquant l’expulsion adverse.

Yambéré (2+/5): Largué en première, il s’est repris en seconde avec sérieux, affichant un leadership donnant envie de le suivre. Si Manu Ier était entraineur, il le foutrait en tribune lors du prochain match, lui préférant un vieux qui pue la pisse et aux principes de jeu rances.

Trichard (3/5): Largement au-dessus techniquement, on aimerait le voir prendre davantage son couloir. Pas trop, juste ce qu’il faut (rappelons qu’Ekomié est en Ligain).

Louveau (2+/5): Le Benjamin Pavard du pauvre a livré un match sérieux. Néanmoins, il devrait faire attention aux pertes de balles dans son propre camp qui empêchent le jeu vers l’avant. Enfin, peut-être qu’il fait déjà attention. Après tout, qu’est-ce qu’on y connait au niveau amateur, hein ? Comment cela, Depussay ?

Grillot (3/5): Défenseur central de formation, il se révèle au poste de milieu relayeur. Pour couronner le tout, il est mignon avec sa coupe de champignon. Et pourrait rapidement s’installer comme un élément important du système, voire le patron. Sorti en fin de rencontre pour Jérémy, venu mettre son petit Grain de sel.

Prêt à pécho la princesse emprisonnée au rooftop

Diaby (2/5): Soyons indulgents, il a été recruté pour la N3. Pour être titulaire l’année prochaine, donc. C’est beau un club qui bosse bien.

Ramon (2/5): Ne peut pas dormir. Remplacé par Seck, qui a arrosé le gardien adverse.

Bahassa (3/5): Gros contraste entre la première heure et la dernière demie-heure, ce qui a d’ailleurs coïncidé avec la bonne fin de match de l’équipe. Comme quoi, pour le collectif, c’est toujours mieux à gauche.

Carroll (5/5): Deux jolis buts inscrits, une activité intéressante, une envie intacte… Il justifie déjà le prix de son transfert son salaire sa prime ? la future pinte à son nom dans tous les bistros de la ville.

Pour conclure :

Nous avons pris la Scapulaire Académie en Ligain et l’avons emmenée jusqu’en Haine2. Kiki Musampalà n’avait qu’a pas la vendre à n’importe qui. Quoi, ce n’est pas comme cela qu’on dit ?

A bientôt, si pas de liquidation d’ici là.

Nausée Savajicl

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