Lyon-OM (2-3) : La Canebière Académie se dresse contre l’injustice
Won’t get fooled again
Aïoli les sapiens,
YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH.
Bises massilianales,
Blaah.
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Bon, d’accord.
Quoique cette analyse se suffise à elle-même, nos lecteurs exigeants nous ont d’ores et déjà avertis : après une telle soirée, va falloir leur faire la complète. Développons, donc.
Bien qu’éternellement antipathique, l’Olympique lyonnais a connu ses heures de gloire, bénéficiant du soutien que la bête opinion publique octroie aux vainqueurs malgré une complaisance coupable au fascisme et les accès de bienveillance récurrents de la part des autorités arbitrales. Désormais la bête est nue ; apparaissant enfin telle qu’en elle-même, la voici moquée, vilipendée, vouée au ridicule. Comme tout tyran en disgrâce, la bête sait qu’entrouvrir la porte à la conciliation ne serait perçu que pour une faiblesse, forcément fatale. Pour se maintenir, il lui faut donc plus que jamais donner l’illusion de la force. La haine étant désormais consommée et irrémédiable, il n’est plus aucun besoin de composer une bonne figure. L’humanisme, la morale, ne sont plus que des poids morts, inutiles à la survie. Les plumes du paon sont troquées contre la gueule menaçante et nauséabonde du varan, et les ignominies peuvent, doivent, désormais s’exprimer sans retenue. Vous vous plaigniez des sanctions ? Vous en aurez des plus brutales. Les images prouvent une évidence ? Il faut aller à leur encontre de la manière la plus éhontée, tout doit converger à instiller cette idée dans l’esprit des faibles : nous sommes les plus forts et il n’existe aucune autre alternative.
Dans ce quitte ou double, l’OM a soutenu le regard des méchants. L’OM n’a pas dévié, s’est présenté avec les défauts et les qualités des uns et des autres, et a fait ce que le courage commande en de tels cas : l’OM a dit « ça suffit », puis a lutté. Les seconds couteaux se sont trouvé des ressources improbables, les plus vaillants ont pallié les défaillances de leurs camarades, certains sont tombés au combat, mais au final le monstre a eu la surprise de voir sa victime, unie, rendre enfin les coups. Sur la scène, toute une équipe a encouragé la charge de son hé-rowe, sabre au clair, tranchant enfin sous les vivats la tête du bourreau. En coulisses, le mouton s’est vu pousser des crocs, à l’image du syndicaliste excédé arrachant la chemise de son patron, du patron de centrale oubliant les usages et les véhicules de fonction pour soudain, devant le ministre, refaire honneur à la base en opposant à la violence en col blanc les mots et les gestes d’un voyou authentiquement démocratique. Vous nous volez, vous nous maltraitez, et nous ne nous laisserons plus faire, assène-t-il à l’Autorité, d’une voix d’où la perspective d’une violence physique à court terme n’est pas totalement absente.
Ce soir plus que jamais, il semble que nous ayons à apprendre du football et de l’OM.
Les Longorious Basterds
Rulli
Balerdi (expulsé, 5e) – Kondogbia– Brassier – Murillo
Koné (Garcia, 67e) – Højberg – Harit (Rongier, 11e)
Greenwood (honte à nous, Maupay, 78e) – Wahi (Lirola, 46e) – Luis Henrique (Rowe, 78e)
Notre nouvelle recrue Rabiot n’est pas prête à jouer tout de suite, ce qui ne constitue pas le problème principal de notre équipe au milieu relativement fourni. Derrière en revanche, la blessure de Merlin et la suspension estampillée « 100 % enculerie LFPienne » de Cornelius, conjuguées à un effectif bien déplumé sur les ailes, nous oblige à du rafistolage. De Zerbi procède donc à des choix, que nous ne détaillerons pas davantage vu que toute la composition est partie en couilles dès la cinquième minute de jeu.
Le match
En moins de temps qu’il ne faut pour écrire « Bruno Ratacouilles est une pourriture homophobe qui triche même à Intervilles », Balerdi a déjà désossé un lyonnais, histoire de vérifier si comme on le craignait Benoît Bastien est bien en mission ce soir (il l’est : carton jaune après 17 secondes de jeu).
Dans la foulée, Leo se trouve à la lutte avec Lacazette, qui lui tire franchement le maillot avant de s’écrouler dans ce duel. L’arbitre sort un sopalin pour lui et un second carton jaune pour notre défenseur, expulsé dès la cinquième minute. On est prêts à parier qu’en guise de justification l’homme en jeune s’est borné à répondre ce « j’assume » très à la mode en ce moment, celui qui signifie « j’ai pris une décision honteuse, vous le savez, je le sais, je sais que vous savez que je le sais, et pourtant personne à commencer par vous ne va absolument rien faire parce que l’autorité c’est moi et je vous emmerde ». Balerdi se trouve ici devant le dilemme de la classe moyenne : « le seul moyen de lui faire entendre raison c’est de lui mettre une tête, mais faut pas déconner, j’ai quand même trop à perdre pour le faire. » L’Argentin n’a donc d’autre choix que de rentrer la tête basse au vestiaire, accompagné d’Harit puisque l’analogie footballistico-politique commande qu’en France les Arabes en chient même quand ils n’y sont pour rien. Rongier entre ainsi à la place d’Amine pour occuper le côté droit.
L’OM a le bon goût de ne pas concéder l’ouverture du score dans la foulée, même s’il s’en faut de peu : Orban place un retourné sur la barre, avant d’échouer quelques minutes plus tard face à Rulli. Notre gardien s’emploie ensuite sur un nouveau face-à-face, Rongier finissant le travail pour sauver le tir de Tolisso.
Négué mais toujours à flot, ce qui représente un paradoxe que l’on ne rencontre guère que dans le commentaire sportif, l’OM hasarde même une narine dans le camp adverse, avec un débordement à gauche suivi d’un centre en retrait de Greenwood (honte à nous). Rongier hérite de la balle en position très favorable : pour une fois son tir est cadré et puissant mais, insuffisamment placé, est paré d’une manchette spectaculaire.
Rulli doit s’employer sur de nombreux centres, puis sur un nouveau face-à-face. Cette fois-ci, Lacazette parvient à le contourner mais voit son centre intercepté par Kondogbia. C’est ensuite au tour des lyonnais de sauver de justesse une situation slipométrique, en l’occurrence une reprise de Koné après un corner cafouilleux.
Dans le temps additionnel, une remise de Tolisso est contrée mi-poitrine mi-bras par Rongier. Un hors-jeu de Lacazette au départ de l’action paraît à même de trancher rapidement l’action, mais il suffit d’une ptite ligne de révélateur judicieusement placée et roule ma poule, la VAR offre le pénalty à nos adversaires.
Comme Anton Ego quand il regoûte à la ratatouille des années après, Mehdi Benatia revoit tout ému les joies de son enfance, quand le public insultait les mères des arbitres semaine après semaine sur tous les terrains d’Île-de-France. Son Rosebud. Pendant que notre conseiller sportif part au vestiaire pour se chauffer les cordes vocales et regarder si personne n’aurait par hasard laissé traîner une chaîne de vélo, Rulli, lui, se contente d’arrêter le pénalty de Lacazette : faut croire que le stade inondé de drapeaux bleu-blanc-rouge a rappelé de bons souvenir à notre gardien argentin.
Inespéré à la pause, ce 0-0 n’empêche pas Mehdi Benatia de coller devant caméras le coup de pression qui va bien à l’adresse de Benoît Bastien. On aura beau continuer à déplorer le management parfois toxique de notre conseiller sportif, en revanche nous sommes totalement friands de ces attitudes de voyou qui représentent les seules ressources efficacement mobilisables face à des connards sur-confiants. A l’image des écoliers de Poudlard ne comprenant qu’au septième volume qu’on ne peut pas combattre le mal si on ne commence pas par l’appeler par son nom, Mehdi dit enfin les choses, appelle un chat un chat, Voldemort Voldemort, et une pourriture une pourriture. Et alors ? et l’exemple pour notre jeunesse, me direz-vous ? La jeunesse, elle s’apprête à passer sa scolarité en uniforme, sa vie au travail, et sa retraite sur une planète invivable : si on lui interdit de dire « merde » à de petits Benoît Bastien, faudra pas attendre d’elle qu’elle satellise des décideurs.
Nouvelle réorganisation tactique, Lirola entre à la place de Wahi, permettant à un Ronger en souffrance de réintégrer le milieu. C’est pourtant sur l’aile gauche que l’on retrouve Valentin pour le premier fait marquant de la seconde période, une initiative totalement hasardeuse qui ne lui sert qu’à perdre le ballon. Mata l’en dépossède d’un tacle autoritaire avant de centrer une main dans le slip pour l’un des golgoths restés aux avant-postes après le corner précédent. C’est alors Caleta-Car qui surgit et mange le ballon sur la tête de Brassier (1-0, 53e).
Sonné, l’OM s’en remet à Rulli pour ne pas encaisser d’autre but dans la foulée : notre gardien installe un asado complet dans la tête de Lacazette, qui perd une nouvelle fois son un-contre-un. De Zerbi secoue les troupes par un nouveau changement, avec l’entrée de Garcia à la place de Koné (Murillo glissant en défense centrale).
Pour reprendre ses esprits, l’OM tripote le ballon dans l’une de ses rares séquences de possession. En bout de chaîne, Luis Henrique paraît pousser le ballon à la gacha empega, mais le geste se transforme en ouverture décisive pour Lirola, qui rôdait dans le dos de Tagliafico et de sa caravane. Face au gardien lyonnais, Pol montre à l’inexpérimenté Lacazette comment on doit piquer son ballon dans de pareils cas (1-1, 69e).
Si Nuamah affole le slipomètre peu après, d’un tir au ras du poteau, la manière dont les lyonnais se précipitent à l’attaque comme s’il ne restait que cinq minutes à jouer laisse supposer un certain manque de sang-froid. L’impression est à comparer avec les COUILLES AUSSI GLACEES QUE GIGANTESQUES de Kondogbia qui, tout en sang froid, s’offre une sortie de balle plein axe au milieu des lyonnais qui l’attendaient comme des vélociraptors. La balle est transmise à Rongier qui, tout aussi décontracté du string malgré sa prestation jusqu’ici aux lisières du calamiteux, balance l’ouverture parfaite dans la course de Lirola à droite. Mais alors, que dire du centre sans contrôle en pleine course de Pol ? Lui qui paraissait jouer des matchs avec trois grammes d’alcool par paupière nous sort LE geste qui inclut tout : la lucidité, l’adresse, l’efficacité, bref le football. Esseulé à gauche, Garcia ne se pose pas davantage de question et tente la reprise directe : d’un rebond hasardeux, le ballon décrit une jolie parabole au-dessus du gardien, bonjour, c’est le karma, autant sur l’arbitrage je peux pas grand-chose pour vous, autant avec ce que vous avez accumulé ces dernières années je peux vous octroyer un bon gros coup de chatte, et encore c’est pas ça qui suffira à solder votre compte fidélité (1-2, 81e).
L’improbable a tout lieu d’une parenthèse enchantée, c’est tout juste si l’on ne s’attend pas à voir surgir Gojira et des cantatrices décapitées ou Philippe Katerine à poil parlant de s’insérer un révolver dans l’anu. Corollaire, on s’attend à tout moment à ce qu’une armée de faces de lavement viennent signifier la fin de la bamboche et l’enterrement définitif de nos espoirs. Après un match quasi-complet en infériorité numérique, les dernières minutes se résument logiquement à une attaque-défense, au cours de laquelle Lyon passe près de l’égalisation par deux fois.
C’est finalement un renvoi mouligasse de Murillo qui permet aux lyonnais de récupérer la balle à gauche de notre surface. Brassier et Garcia ne parviennent pas à négocier le dédoublement qui s’ensuit, et qui aboutit à un centre sur lequel Cherki devance Kondogbia. L’arbitre porte sa main à l’oreillette pour vérifier le hors-jeu apparent avant, devant les mines choquées des lyonnais, de rire « oh, c’est bon, je déconne, bien sur qu’on va dire qu’il est bon, ce but » (2-2, 93e).
Et c’est là que.
Le moral sapé par cette contre-offensive des forces de la Réaction, l’OM se prépare à défendre chèrement son point, face aux trois minutes d’enfer promises par des lyonnais rêvant d’anéantir la définitivement contestation. Mais vivre en forteresse, fût-ce pendant trois minutes seulement, serait indigne de l’OM s’insurge un homme. Son Victor Gélu à la main, il harangue, « A périr tout entier que servirait-il de naître, et que servirait-il de combattre si ce n’était pas pour quérir la Victoire ? Droit au but, que diable ! ». Entier, passionné, incorruptible, Jonathan Rowe, ou de son nom complet Jonathan-Maximilien Isidore de Rowe-Bespierre, charge donc seul à l’assaut de la tribune, seul, certes, mais pénétré de l’âme des milliers de sans-slip réveillés à l’idée d’une bataille non seulement possible, mais pourquoi pas victorieuse. Alors que les modérés, les centristes mous, la droite caca savouraient déjà la médiocre perpétuation de leurs combines d’épiciers, voici qu’un fou s’avance vers eux, et de son regard exalté leur annonce que non, pour une fois, ce ne sont pas toujours les mêmes qui vont en chier. Perri lui offre la balle d’un air de défi, de cette forfanterie de celui qui prétend avoir les cartes en main alors que ses braies suintent déjà de peur. Notre meneur est à 35 mètres du but, une muraille de trois défenseurs lui fait face, mais les adversaires ont commis l’erreur de lui laisser le plus précieux : l’initiative.
Que Jonathan accélère, et c’est la clameur du peuple qui l’accompagne. Qu’il efface deux défenseurs pour se recentrer à l’entrée de la surface, et son ballon devient glaive de justice. Au même moment en Provence, l’orage commence à déverser ses seaux purificateurs, lavant à grande eau des décennies d’injustice et de victimisation sans révolte. Partout ce matin des gens se réveillent nimbés d’une foi trop longtemps enfouie : oui, les méchants, on peut leur foutre au cul. Aujourd’hui le formidable outil, demain Nasser, et ensuite la Bastille. L’enroulé de Rowe transperce les cœurs des douze lyonnais présents sur la pelouse, tandis que la foule débordant d’une allégresse trop longtemps brimée peut enfin chanter le temps des parpaings (2-3, 95e).
Les joueurs
Rulli (4+/5) : La performance de notre gardien, c’est Litteul Kevin qui en parle le mieux.
Balerdi (expulsé, 5e – 0/5) : Le peuple était averti depuis des semaines : il ne fallait donner à l’arbitre aucune opportunité de nous spolier. Le peuple vivait dans la crainte. Alors Leo s’est dressé et a dit « Je suis Spartacus ». Leo n’a pas eu peur, Leo a délibérément provoqué le courroux de l’arbitre. Leo s’est sacrifié pour nous. Leo fut le premier pas de l’équipe sur le chemin de la Légende (quant à sa légende personnelle, ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas enrichie d’un aussi bel épisode).
Kondogbia (4/5) : Dans le film, c’est le lâche du début qui revient en pleine bataille aux côtés du héros, lui fait un clin d’œil en lui disant « j’ai beaucoup réfléchi », et qui se met à enculer toute l’armée adverse à lui seul.
Brassier (3-/5) : Pas flambant mais très honorable dans ce contexte particulier. A tout prendre je préfère ça à des joueurs géniaux qui se liquéfient devant l’enjeu.
Murillo (2+/5) : Clairement pas un point fort, mais pas si dégueulasse pour un point faible.
Højberg (3+/5) : Vous appelez ça un match complètement dingue, the Wolf appelle ça une soirée amusante.
Koné (2/5) : Efforts louables mais vains, jusqu’à ce que De Zerbi le libère en lui disant « Merci Ismaël, mais avec eux en fait je crois que je vais plutôt essayer de faire du sale. »
Garcia (67e, 4/5) : « Pablo ? Oué, c’est Mehdi au téléphone, là. Dis, je crois qu’on pourrait rendre à Ulisses sa place de Parking et sa carte de cantine, non ? Et l’autoriser à revenir se changer dans les vestiaires plutôt que dans les chiottes de chantier, ce serait trop tu crois ou on peut se le permettre ? Oui, t’as raison, au pire on le refout dans le loft cet hiver, c’est vrai. »
Harit (non noté) : Bel hommage aux matchs de Dimitri Payet au Parc OL.
Rongier (11e, 2+/5) : Avec un pénalty concédé puis le premier but offert, on pouvait penser que le Rongieur préparait son plan de carrière (loft à l’intersaison puis transfert à Lyon). Quelques sauvetages et surtout la belle ouverture pour Lirola appellent cependant à ne pas l’enterrer trop vite.
Greenwood (honte à nous, 2/5) : Il y avait unepetite opportunité de communication, malheureusement négligée par notre ailier : une bandelette « je chie sur les néo-nazis » brandie devant les Bad Gones aurait été de nature à nous trouver des combats communs, pour une fois.
Maupay (78e) : On savoure totalement son comportement de petite fouine devant les lyonnais, Caleta-Car en tête. C’est mesquin et contraire à nos valeurs, mais merde, ya pas de mal à se faire plaisir de temps en temps.
Luis Henrique (3+/5) : Lui, depuis qu’au printemps dernier il a jonglé des épaules avec le ballon avant son tir au but en lucarne, c’est bien simple, il rate rien. Même un pointu à la zob, ça se transforme en ouverture à la Lionel Messi sans faire exprès. Si ça se trouve jongler des épaules avec le ballon c’était un cheat code, une invocation des forces du football.
Rowe (78e) : T’es là, t’es peinard en deuxième division anglaise, et pis sans transition tu marques un but et t’as tout le monde qui hurle et Fabrizio Ravanelli qui te roule une pelle. « Boh je sais pas, on a juste gagné un match, quoi. – Attends garçon, on va te refaire l’histoire du club sur ces dix dernières années, tu vas mieux comprendre. »
Wahi (1/5) : Tout perdu, on aurait dit un olympien d’avant, ceux de quand on perdait les Lyon-Marseille.
Lirola (46e, 5/5) : Quatre heures du matin, et je me demande quelle est la manière la plus judicieuse de polir le chibre d’un type dont j’avais oublié qu’il jouait encore chez nous. C’est pas une vie, ce club.
L’invité zoologique : Alexandre Lacrevette
En fait si on était des crevettes, nos films d’horreur ce serait à base de plateaux de fruits de mer, quand on y pense. L’équivalent de Saw, chez les crevettes, c’est des types qui décortiquent, qui arrachent la tête voire parfois aspirent le dedans en faisant « schllp ». Y aurait de quoi faire des cauchemars. Moins pire que les cauchemars des lyonnais ce soir, mais des cauchemars quand même.
- Les autres : On note que certains supporters se sont mis en devoir d’enfin extirper leurs bordilles nazifiantes des tribunes, ce pour quoi nous leur souhaitons sincèrement bon courage et bonne réussite. Si l’on ajoute à cela le fait que l’OL se met régulièrement à perdre de la manière la plus ridicule qui soit, ce club nous paraît suivre une évolution satisfaisante à tous points de vue.
- Le classement : Nous dominons le classement en compagnie du PSG et de Monaco. Savourons, mais ne mollissons pas.
- Coming next : Rendez-vous à Strasbourg dimanche prochain. Sans mollir, donc.
- Les réseaux : ton dromadaire blatère surFacebook, Twitter et BlueSky. DJ Soon remporte le concours zoologique.
Bises massilianales,
Blaah.
Bravo pour cette académie de haute volée; à l’image du match d’hier.
J’étais comme un gosse hier dans mon canap !!!!
L’académie est visionnaire:
Lirola (73) : Autant ça va être comme Luis Henrique, baladé de prêt en prêt puis soudain le vilain petit canard devient un grand cygne, majestueux et tout et tout. Non, je sais, on n’est pas à Disneyland ici, mais bon, en même temps on ne serait plus à un miracle près.
Bonjour,
Pourquoi est-ce que vous parlez autant de moi dans le premier paragraphe?
C’est ex-cel-lent. Si maintenant on se met aussi à se bidonner à la lecture d’une à acad post victoire… :-)
Oui, c’est vrai que d’habitude, c’est la défaite qui rend Camélius corrosif et drôle. Mais là, malgré l’incroyable victoire, cette académie est une petite merveille!
La pluie qui lave des années d’injustice!
Une petite voix parlant du plus profond de mes tripes s’est esclamée : c’est beau.
Pour les métaphores et comparaisons politiques, je vais déroger à la règle et m’exprimer su horsjeu (mâtin, quel site) au premier degré: merci de le dire, merci de l’écrire, merci de le partager, merci d’être toi.