Bordeaux-Sainté (2-2) : la Scapulaire Académie est dans la merde
Plus les jours passent, plus la merde s’entasse.
Tout au long de cette saison tu nous a montré que tu sentais venir les débâcles, comme nous. Mais contrairement au commun des mortels, tu ne te précipites pas aux chiottes. Tu te salis. Et tu souris, en plus ? Tu es fier de toi ? Tu te sens propre mais il faudrait voir à commencer à l’être réellement. On t’entend, tu sais. Oui, la rumeur est parvenue jusqu’à nos oreilles. Pas celle de ton anus, non. Mais celle que tu ressasses. Chaque week-end, tu parles de cliche-shit. On t’a vu venir, hein. Pour toi, tout ce qui ne te tue pas te fait sentir plus fort. Tu as compris les choses de travers. Ou plutôt, tu n’as pas voulu voir la vérité en face. Nous n’avons plus aucun espoir de te voir changer, c’est trop tard. On t’aime toujours même si ton fumet ne ressemble plus à ce qui nous avait charmé à l’époque. Mais nous sommes là malgré tout. Et la seule chose que l’on te demande maintenant, c’est de prendre une lingette pour t’essuyer le derche… Respecte-toi. Fais-le pour nous.
La décomposition :
Poussincoup
Marge Anel Guilavomi Gastroentersen
Laxatoux Ohlala Ignatenkrotte Mangegras
Diarrhosun
Hémaraïdes Cillit Biang
La Scatolaire Académie vous présente ses meilleurs éléments, une sorte de Hall of infâme. Une équipe excrémement efficace pour se faire dessus. On avait senti venir la saison de merde mais pas à ce point. Ils dépassent toutes les espérances.
Le résumé (de la saison ?)
Quand débute une rencontre des Girondins, on ne sait jamais ce qu’il va se passer. Enfin si : on sera forcément déçu. Avec nos valises pleines ou même notre petit point glané en cas d’alignement des planètes (ne jamais compter sur les défenseurs pour s’aligner). Mais on ne sait jamais COMMENT cela va se passer. Allons-nous avoir deux buts de retard au bout d’un quart d’heure ou arriverons-nous à prendre l’avantage avant de craquer complètement ?
Les Marine et Blanc ont choisi la deuxième option pour affronter Saint-Etienne. Avec deux buts inscrits sur corner par Mara et Onana, ils étaient bien partis dans cette rencontre et nous nous sommes mis à croire en la rédemption de nos garnements. Ou plutôt à l’espérer.
Bien évidemment, ils n’ont toujours rien retenu des fessées précédentes. Bouanga a pu réduire l’écart juste avant la mi-temps. Et dès la reprise, nous avons senti le vent tourner. Bordeaux ne mettait plus un pied devant l’autre. Par peur d’écraser une merde du droit et non du gauche ? Nous savions que les sportifs étaient superstitieux, apparemment les Girondins le sont aussi. La vérité est qu’ils se sont une nouvelle fois chiés dessus et Sainté en a profité pour égaliser. La diarrhée défensive, marque déposée.
Tout indiquait que les Verts allaient parvenir à nous en planter un deuxième et Dupraz a donné à ses joueurs les moyens de le faire, en procédant à ses cinq changements alors que Guion n’en avait encore effectué aucun ! A moins d’aimer patauger dans la boue, difficile de comprendre le choix d’attendre de la part de l’entraîneur bordelais.
Les Girondins ont fini plus fort la rencontre. Ce soubresaut, on ne le connaît que trop bien, malheureusement. Des attaques anarchiques et désespérées. Sans jamais parvenir à grappiller des points. Cette rencontre contre les Verts pourrait-elle finir autrement ? L’entrée de Jimmy Briand, de retour de blessure, nous laisse un espoir. L’histoire serait belle pour lui et pour nous (pas pour les Stéphanois). Sur son premier ballon touché, Jimmy la Trique nous la donne en marquant un joli but à deux minutes de la fin ! Ils l’ont fait ! Bordeaux prend l’avantage, revient à un point de son adversaire au championnat et se relance pour le maintien ! Du moins, c’est ce que nous avons cru. Le stade, alors dans une folie furieuse, une ébullition plus vue depuis un certain temps, s’est tu subitement en voyant « VAR en cours, potentielle enculade à venir ». Et cela n’a pas loupé. Les Qataris, ils n’ont rien inventé avec leur clim dans les stades. Refroidis en une seconde. Rien n’est pire que ce sentiment que tout s’écroule. A part une descente en Ligue 2.
Les notes des 33 :
Poussin (0/5) : Plumé par Nordin et transformé en nuggets sans ménagement par la vindicte populaire. L214 est sur le coup.
Lacoux (1/5) : Joueur de club. C’est en tout cas ce qu’a dit le gérant du Cap Golf, au Ferret.
Ahmedhodzic (3/5) : Anel in the dark.
Guilavogui (3/5) : En 6, mouais. En 5, ouais. Recule encore, juste pour voir.
Gregersen (0/5) : Il ne rattrape personne
en Massey Ferguson.
Mangas (2/5) : Pas trop mal mais battu au moment où il ne fallait pas. Il va bientôt demander à être Premier Sinistre, vous verrez.
Onana (2+/5) : Quel abattage pour la récupération ! Quel abattement quand il perd un duel ! Demi-défensif.
Ignatenko (2+/5) : combatif, apporte énormément au milieu et il sait même tirer les corners ! Parfait pour la L2.
Dilrosun (2/5) : l’eau frémit, on peut mettre les pâtes. Mais je vous préviens, on va bouffer après minuit.
Mara (3/5) : Un beau but, une maîtrise technique en progrès. Il lui reste à prendre du coffre. Avec toutes ces bagnoles au Haillan, ce n’est pas le choix qui manque.
Niang (3/5) : le 9 capable de jouer dos au but, c’est bien lui ! Qu’il tente des talonnades pour marquer alors.
Les entrants :
Kwateng et Oudin : prenez une clope avant d’entrer dans le couloir de la mort.
Adli : Nous transpirons quand il n’est pas transparent.
Klidjé : Son nom, on dirait le diminutif de Clinton Njié. Mais c’est un raccourci qu’on ne prendra pas. Son entrée a illuminé le jeu et nous a fait klidjé des yeux.
Briand : Tout proche de la délivrance. Mais il a fallu ravaler le bébé.
Pour conclure :
Si les joueurs n’ont pas tous le cran nécessaire pour continuer à lutter, nous supporters, ne manquons pas de crins à force de nous faire recoudre le fion. La suture n’étant pas loin de lâcher pour de bon, profitons de notre marge Anel tant que nous pouvons encore l’admirer. C’est presque tout ce qu’il nous reste.
A bientôt.
Ian-Walter Foote et Nausée Savajicl