Bordeaux-Strasbourg (2-3): la Scapulaire Académie est séquestrée

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Les supporters girondins piégés par l’amour pour leur club

scapulaire

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Les académiciens ont réfléchi sur le chemin du retour. Ils ont pris conscience de la gravité de la situation. C’est qu’à force de tomber, ils commencent à s’y connaître en pesanteur.

On s’habituerait presque à passer deux semaines sans souffrir devant un match des Girondins. Un peu de répit ne fait jamais de mal. Mais rapidement, la réalité revient nous heurter. Oui, nous subissons des sévices hebdomadaires. Certes, sentir notre cœur se déchirer est une sensation des plus désagréables. Bien sûr, les ecchymoses au fion offrent un inconfort certain lorsque nous voulons nous rassoir, dépités, après que le ballon tapé par Hwang seul et à deux mètres du but soit parti sur le toit du stade.

Nous revenons pourtant devant notre écran, inlassablement. Comme prisonniers. A la fois effrayés à l’idée de ce que peut nous faire endurer notre tortionnaire et attirés par lui et par ce sentiment d’appartenance et de dépendance. Depuis Kiese Thelin, nous pensions être vaccinés contre le syndrome de Stockholm. Il se trouve que nous sommes finalement plus faibles que nous le pensions. Ce qui nous donne un point commun avec les joueurs. Oh, bordel ! Il faut qu’on s’échappe avant que cela ne tourne mal.

La composition :

Costil

Baysse Koscielny (c) Mexer

Sabaly Adli Seri Oudin

Ben Arfa De Préville

Hwang

Magnifique composition de chrysanthèmes.

Le résumé :

Une histoire de saucisses et de culs de bouteille

Le match :

Ils étaient prêts, motivés et puis… (0-3)

La remontée pleine (vaine?) d’espoirs (2-3)

La réaction des supporters

Les notes des 33 :

Costil (1/5):

Ils lui ont retiré le brassard. Puis flingué sa dignité. Et voilà qu’ils lui ont piqué sa détente! Salauds!

Baysse (2/5):

Une tête rageuse pour marquer. Dommage n’ait pas eu la même détermination sur les actions défensives. Enfin… Il y a eu duel, c’est déjà bien (non)!

Ça bosse dur à l’entrainement.

Koscielny (2/5):

Le meilleur attaquant l’équipe.

Mexer (0/5):

Il plombe les finances du club. Si encore, il apportait un plus sur le terrain… Mais non, il plombe aussi l’équipe! Inutile et désagréable. Qu’il change de métier, qu’il fasse dentiste! De toute façon, personne ne les aime non plus.

Remplacé par Basique lors d’un changement tactic. A peu de choses près, on l’écrivait comme cela. Voilà. A peu de choses près, il était footballeur.

Sabaly (2/5):

A moins que ses incursions peu académiques ne dissuadent le directeur des programmes, il risque de finir sur Pink TV à force de se faire prendre dans son dos.

Adli (2/5):

Depuis un an, il a perdu autant de ballons que les EHPAD ont perdu de résidents. On ne peut pas lui reprocher son envie de bien faire, d’autant qu’il est un des rares à vouloir faire de l’animation pour égayer l’ensemble. Et le seul à être dépité par la situation.

Seri (0/5):

En 6, on a eu Celades. Maintenant, c’est la dèche.

Remplacé par un Zerkane qui a perdu sa place de titulaire sans que l’on ne comprenne vraiment pourquoi. Trop de ballon, certainement.

Oudin (0/5):

Seul joueur capable d’avoir une « distance parcourue avec le ballon » négative. Ma main à couper qu’en bagnole, il marque le stop à chaque « cédez le passage ».

Remplacé par Poundjé, le running gag. Il court et s’effondre. Se relève, court et s’effondre.

29. Comme le krach boursier. Coïncidence? Je ne crois pas.

Ben Arfa (0/5):

HBA comme Hatem’s Ball Association.

De Préville (1/5):

Lorsqu’il est titulaire, le front de l’attaque ressemble à un concours de sosies de Monsieur Propre: tout dégarni. Et même si ça astique et qu’il met de l’huile de coude, ça ne brille jamais.

Remplacé par son disciple Traoré.

Hwang (2/5):

Buteur sur penalty malgré une course d’élan qui aurait mérité un échec retentissant. Visible dans la construction mais absent sur les centres. Le bilan est mitigé.

Remplacé par Mara, qui a profité des soucis administratifs de Briand. Et oui, il ne fallait pas essayer de Bé(né)zet Guingamp!

Pour conclure:

C’est admirable de voir avec quelle facilité les Girondins arrivent à passer pour des guignols. Ils sont si risibles qu’ils en seraient presque touchants. Et c’est au moment où l’on se dit que les résultats seraient meilleurs avec l’équipe de bras cassés de Cap-Breton que nos bourreaux ont montré leur vrai visage. Ces sourires affichés alors que la maison s’écroule… Ils ne sont pas dérangés mais tout simplement cons. Ils ne se rendent pas compte qu’ils compromettent leur avenir en même temps qu’ils coulent le club. Aucune notion de folie, de désordre psychologique qui les aurait amenés à nous prendre en otage. Non, simplement une absence de lucidité. Aucun espoir de les amadouer pour trouver une porte de sortie. Nous n’avons pas fini de galérer.

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