Notre Footballologue analyse Bordeaux-Marseille

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Notre Footballologue is back, et Chapron, Blanc et l’éditeur s’en prennent pour leur grade.

« Entre ici, j’en moule un ! » clame votre Editeur sous poppers, plagiant la dame pipi du Général. Parce que de risquer l’oraison, nos hérauts nous ont appris la raison…

Améliorer l’équipe en s’offrant un couloir droit là où Valbuena passe son temps dans l’axe et que Bonnart centre comme le gaucher qu’il est, remplacer M’bia parti en défense centrale par une sentinelle de poids et doter l’attaque d’un serial buteur : Azpilicueta, latérailier espagnol ; Diarra, ground 1 ; Luis Fabiano à la finition. Ok pour le premier, non pour le second, deux prénoms et deux D pour remplacer un grand nom. Au final, l’OM aligne une charnière Heinze-Hilton, les équarisseurs habituels soignant quadriceps et hydrocéphalie aiguë, Taïwo et Azpi sur les côtés, Cissé en sentinelle derrière le retour du duo Cheyrou-Lucho, au service de Ayew-Brandao-Rémy. La paire Cheyrou-Lucho évolue sur la même ligne, l’Argentin s’intégrant plus rarement derrière l’avant-centre, et l’ensemble délaisse la verticalité gagnante (cf Une saison en OM) pour retrouver un jeu plus horizontal et redonner de l’importance aux joueurs de couloirs. En effet, Ayew et Rémy ont des profils d’ailiers que Niang et surtout Valbuena ne proposaient pas la saison dernière tandis que Azpi semble capable de prendre le couloir. Avec son cœur gros comme ça, Rémy réduit parfois la pelouse à un parquet NBA, ses appels croisés sur le jeu long de Azpi représentant une nouvelle arme dans la panoplie marseillaise tandis qu’il offre à Lucho une cible dans la profondeur ou un appui dans le jeu court. Toutefois, ce « Niang » du côté droit remet peut-être en question le recrutement de l’ibère. En effet, l’espagnol est présenté comme un joueur offensif capable de prendre un couloir que Valbuena n’emprunte que trop peu (à l’image du duo Trémoulinas-Ben Khalfallah), au contraire de Rémy. Surtout, l’ancien Niçois excelle dans les appels en profondeur, obligeant son latéral à jouer bas et long sur lui (4ème.) La machine à déborder-centrer supposée servir Niang et Brandao s’en trouve réduite à jouer bas et long vers son vis-à-vis et la complémentarité du duo ouvre un chantier pour les mois à venir et annonce un caca nerveux du dwarf.

Membre de Séville 82, Tigana s’amuse du legs de France 98, ruine la saison du PSG dès août, et moque Lions pleurant sa fusée cassée par Wenger et Aulas. Sa charnière Ciani-Savic occupe la largeur du terrain tandis que Trémoulinas-Fernando-Diarra-Chalmé évoluent sur la même ligne derrière un trio Wendel-Plasil-BK au service de Modeste. Comme pour l’OM et la plupart des équipes de la coupe du monde, les centraux couvrent chacun une demi largeur de terrain et se retrouvent souvent au duel avec l’attaquant.

Cette évolution exige des joueurs physiques capables de lire les trajectoires et d’anticiper les déplacements de l’adversaire, profil que Ciani remplit dans les limites de la ligue 1 mais pas encore Savic, souvent dépassé par Brandao et Rémy, tandis qu’aucune sentinelle ne les couvre. Les couloirs dévolus aux latérailiers, Wendel et BK sont réduits à l’état de plots tant l’hyper activité de Plasil, en-fin ! Gourcuff à la place du Gourcuff, vampirise l’espace. Originalité de Tigana, Fernando et Diarra évoluent sur la même ligne, exercent le pressing à tour de rôle, s’intègrent aux avant postes (surtout Fernando) ou frappent de loin (Diarra.) Chacun anime sa largeur en compagnie de son latérailier mais sollicite peu Wendel ou BK. Le début de match illustre les insuffisances de ce schéma et rapidement Wendel-Plasil-BK permutent jusqu’à satisfaction.

Spectateur attentif de Corinne par Touzet (ed. BlueOne), BK connaît tout du fils illégitime de la femme d’honneur et s’entend sur ses débordements pour le servir au mieux ou repiquer dans l’axe. L’horizontalité inhérente au duo Fernando-Diarra tranche dès lors avec la verticalité qu’offre ce duo dans le couloir droit et les girondins deviennent de suite plus dangereux.

Sur une contre-attaque menée côté droit, Rémy sert Brandao qui déborde et centre en une bande de Touzet pour Lucho : 0-1, 12ème , Dugarry bluffé par le sang froid et la lucidité devant le but. Bordeaux balbutiant, l’OM gérant, Chapron s’occupe des journalistes en leur fournissant débats et jeux de mots : Edouard « demande de vous arrêter » mais un peu tard à Plasil, Chapron rouge « pour protéger l’intégrité physique » de la mère-grand tchèque. De l’arbitre à l’arbitraire, il n’y a qu’une facilité que le crâne franchit tous les 15 jours pour le plus grand bonheur des annonceurs.

L’occasion de voir un 441 avec une ligne défensive repliée dans ses 25 mètres, Cheyrou et Lucho dans l’axe en centaures dont les sabots seraient Ayew et Rémy. La jeunesse triomphante assure repli défensif et dépli offensif, Brandao couve le ballon de son popozuda face à de frêles girondins, et Hilton rend hommage à la culture sénégalo-argentine sur Modeste.

Mi temps : « XXX !!! XXXXXXX !!! XXXXXXX !!! XX !!!X !!! »
Gillot éducateur s’adresse à ses joueurs…et a le droit… et vous XXX !!!!

L’entrée de Henrique pour Savic est l’occasion de « rééquilibrez les forces » (Margotton) face à Brambo, Bordeaux s’agite à gauche mais multiplie les mauvais choix dus à un « manque de vécu ensemble »… et on observera dans les prochaines semaines le volume de gel et d’eye liner de BK et Plasil pour savoir si la backroom girondine est rouverte.

Wendel sort pour un Maazou importé de Russie, BK descend au charbon aider Plasil avant que Tigana ne les mette en 442, Trémoulinas-Plasil à gauche, BK-Chalmé à droite, Modeste-Maazou en attaque, le tout sur un socle Ciani-Henrique sous Fernando-Diarra.

Brambo défonce Ciani en duel et centre sur la tête de Rémy, Gordon Carasso arrête un but (60ème) avant que Mandanda ne se montre aérien sur des corners de Plasil systématiquement premier poteau sur la tête de Fernando. Saivet remplace l’argentin à la 72ème, Tigana met quatre attaquants au marquage pour étirer les défenseurs marseillais (transversale de Saivet pour Chalmé, 78ème) tandis que Deschamps place Cheyrou en individuelle sur Plasil et entre Gignac pour Brandao. Rien ne bouge si ce n’est Ayew, un Ben Arfa dans la jambe gauche, son père dans la jambe droite, Rémy contré par Carrasso sur son poteau (77ème) et Gignac, si surpris d’avoir plus de soutien sur une action qu’en 3 saisons en pointe au Block Party FC qu’il en oublie de donner le ballon (84ème.) A la 83ème, Azpi s’est à moitié écroulé de fatigue devant les caméras mais Deschamps n’a pas la TNT et encore moins C+, et sur un centre de Plasil parti s’exiler sur l’aile droite pour fuir Cheyrou, Narayama voyage à dos de Modeste : 1-1, 87ème. Kaboré finit le match sur le flanc droit, Deschamps coupant l’Azpi pour se mettre au repassage…un contrat d’aide à la personne pour Bonnart ? Et quid de Wendel, exilé côté gauche, orphelin des jambes de Touzelinas ?

5 thoughts on “Notre Footballologue analyse Bordeaux-Marseille

  1. Notre Footballologue, tu n’as pas toujours l’audience que tu mérites mais tu es bon.
    Grâce à toi, j’ai vu le match que je n’ai pas eu le temps de suivre. Merci.

  2. peut-être que le footballologue pourrait me renseigner sur le mystère qui m’a préoccupé hier soir.

    comment se fait il que j’ai pu regarder le match sur canal alors que je ne suis pas abonné?
    C’était en clair pour tout les possesseurs de neufbox ou seulement pour moi?

  3. excellente analyse, mais lapin compris la blague sur l’argentin… c’est Fernando? en hommage à Cavenaghi ou bien quoi? parce que « je crois que bon », si on admet que Brandao fut brésilien, ce serait cruel de ne pas en faire au moins de même pour Fernando Menegazzo

  4. bonjour a tout le monde. chers supporters marseillais et parisiens, cessez la guerre ! vive le foot ! campagne par refrapide SARL. SIMPLE IT SARL.

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