Notre Footballologue analyse Caen-OM (0-3)
Notre sérénité a tout vu sans les lunettes d’Eva Joly.
Trend ou Grande Dépression, le calendrier confère à la coupe de la Ligue une fonction prédicitive.
Trend…?
En coupe de la ligue, Deschamps multiplie les expériences tactiques avec deux titres et une demi finale à la clé. Pour ce quart normand, l’OM repose sur un socle « passeur » avec des centraux en mode « push up » compensant le faible impact défensif du duo Cheyrou-Lucho; un couloir droit « joueur » avec la paire Azpilicueta-Amalfitano au service du duo de « finisseurs » Valbuena-Rémy; un couloir gauche « tacleur » avec Traoré-Morel en glissade (improbable série de trois tacles glissés de suite dans le vide par Morel, 11ème.) Avec quatre joueurs occupant ou ayant occupé le couloir droit, le dispositif alter-clarckiste déboussole Bosmel qui, loin de l’ambidextrie, s’élance main opposée pour contrer le coup-franc de Valbunea: 0-1, 6ème.
La Grande Dépression…
Gardien torsadé, latéraux dans les mains courantes et sentinelle en guise de 10, le professeur Dumas a composé une équipe en « slime » dans laquelle Hamouma fait figure de Giraya. A la suite de Seube, Proment (le temps d’une entorse), Nivet (le temps d’en partir) puis Mbone (le temps du second temps) valsent en « sentinelle » après que le duo funambule Amalfitano-Rémy a embrasé l’arrière garde caennaise (0-2, Rémy, 21ème.) Ainsi, tous les joueurs « expérimentés » se succèdent à ce poste clé sans qu’aucun ne parvient à solidifier l’édifice et, face à ce jeu de chaises cacophoniques, le public normand encaisse (0-3, Valbuena, 51ème), prie (« pour un foot sain et populaire.») et s’inquiète : « They shoot horses, don’t they? »
Notre Footballolgue.
Notre Footballologue n’y est pour rien, toutefois les images sont là.
merci