ManCity X ManU, 8/01/2011

Après le 1-6 à un milliard d’euros, les bleus reçoivent leurs voisins rouges: Kick Off!

Push-Up…

Côté City, animation asymétrique sur socle dynamique pour assiéger le rival. Au couloir gauche « constructiviste » Kolarov-David Silva servis par Nasri et visité par Aguero répond la « percussion » du duo Richards-Johnson secondé par Milner. Le siège est soutenu par un socle de trois en mode « push up », soit un forcing des centraux (Lescott-Kompany) sur tout adversaire lancé balle au pied tandis que le troisième homme (De Jong) compense. Un tel dispositif permet de jouer haut et garantit une récupération de balle rapide mais ne souffre aucune approximation dans le placement. Ainsi, De Jong trainant sur la même ligne que ses centraux laisse-t-il un béant dont Rooney profite, décalage pour Valencia dont le centre est repris par la divin implanté: 0-1, 9ème.

Efficacité absolue pour des Red Devils à socle de quatre (Ferdiand-Smalling-Carrick-Giggs) agrémenté de paires de couloirs (Evra-Nani et Jones-Valencia) et d’un duo d’attaque Rooney sous Wellbeck. Conscient que le placement de Rooney enraye le socle de trois des citizens, « l’arbitre penche dans la balance » (E. Petit) en expulsant Kompany (tacle des talons sur Nani, 12ème) et contraint Mancini à revoir son mécano.

rUbik…

De Jong en central et Milner en troisième homme obligent David Silva à jouer bas, Johnson à se recentrer et Mancini à se raviser. Richards en central, De Jong en troisième homme et retour à une animation asymétrique avec flanc gauche « constructiviste » (Kolarov-David Silva-Aguero servis par Nasri, 21ème) et couloir droit rendu à la percussion de Milner – passé latéral- sous Johnson (25ème): City fait preuve d’autopoïèse mais « il y a un comble qui est resté quelque part » (E. Petit) dans l’axe, où le couple De Jong sous Nasri n’offre aucune garantie défensive.

Aussi, Mancini recentre-t-il Johnson et David Silva au risque d’ouvrir les couloirs et d’offrir « du pain béni » (E. Petit) aux mancuniens. 29ème, une-deux Evra-Nani sur le flanc gauche, centre détourné repris par un Wellbeck aussi facile que Faustino Asprilla un soir d’été 93 : 0-2 ( http://www.youtube.com/watch?v=93BbKE8VCAg&feature=related .) 38ème, le duo Carrick-Giggs lance Wellbeck qui obtient un penalty: Rooney en deux temps pour un doublé des implants, 0-3. Le socle citizen s’effondre mais, à l’image de Phil Jones, United reste fébrile en témoigne les cartons jaunes de Wellbeck et Nani (34ème, et 36ème.)

Superbia in Proelia…

Seconde période, Mancini revêt la parka du club et en aligne le blason sur la pelouse. David Silva et Johnson sortent pour un central, Savic, et un joueur de couloir, Zabaleta (45ème), et le socle s’exhibe en 3+2 (Savic-Lescott-Richards sous De Jong-Milner.) Bloquer l’axe et sortir par des couloirs que Zabaleta et Kolarov n’hésitent pas à emprunter en soutien du duo Nasri-Aguero. Résolument fragile, United ploie dès la 46ème sur coup-franc concédé par Evra (carton jaune) et converti par Kolarov: 1-3.

Impuissant face au socle renforcé des citizens, Ferguson accélère le back-up de Ginger (Scholes pour Nani, 59ème) dont une perte de balle permet à Zabaleta de servir Aguero: 2-3, indigestion de CREAM pour Fergie, 60ème. Héroïques, le tenant du titre pousse (main dans la surface de Jones, 82ème), espère (coup franc de Kolarov repoussé par Lindegaard, 92ème) jusqu’à l’excès (tête de Pantelimon, 93ème) mais laisse le rival affronter Liverpool au prochain tour…et échanger les coupes en mai.

1 thought on “Notre footballologue analyse City-United

  1. Footballologue : à Paris on a besoin de ton aide ! Le système d’Ancelotti est très difficile à décrypter. Ce serait bien que ton prochain billet soit pour Paris ;)

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