Notre Footballologue analyse France-Biélorussie

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Notre Footballologue espère devenir l’adjoint de Brice à Vichy

L’opinion way remonte les Champs Elysées, passe sous l’arc de Triomphe, s’étonne de tomber sur le Père Lachaise : la géographie des Dieux serait faite de raccourcis ? Consubstantielle à la compétition sportive, la prise de stimulants n’émouvait déjà guère Hippocrate. Des jumeaux de Mengele à la clinique de Zazie (ici), du Tonedron de Simspon (ici) aux « dirty tricks » (là…) du docteur Bassong, l’histoire des cobayes incarne le corps médical. Mission faustienne de l’ordre de la production, fabriquer l’objet de consommation ultime : un corps réifié, immortel support d’une âme neuronale.

Le webmaster marie sa roumaine pour se faire expulser, toucher 300 euros et revenir, un gros membre picole l’essence des scooters pour lutter contre le réchauffement climatique, et ce au moment même où l’Editeur en appel à la raison : « comme un symbole… » De son côté, Roland Gland distribue les paroles et compte bien familiariser ses pensionnaires à la magie du chant, les sortir du « fond de l’étang » pour les mener en Pologne, transformer leur vie…et la sienne !

« On veut croire… », CJP exclut les agnostiques de la chorale, prie mais reste modeste car Dieu a d’autres bleus à soigner : « …si possible, ne pas passer par les barrages. » Après l’amicale défaite précédente, sont reconduits les trios Mexès-Rami-M’Vila et Rémy-Waro-Menez. Sortent du bus pour monter dans le train Goloris, Clichy-Sagna-Diaby, et, comme une banane lancée à la face de Ménès et un fion mis sur le doigt de la Ray, Malouda capitaine. La chorale passe les hymnes avec brio puis s’aligne en 442, M’vila sentinelle devant les deux Giants…donc Diaby meneur de jeu, mais pas vraiment puisque Ménez revient dans l’axe, là où Malouda arrive puisque Rémy joue ailier gauche tandis que Clichy prend le couloir…le tout en 8 minutes. Gland tapote de la baguette et rectifie : Malouda et Menez plus bas pour remonter les ballons et désengorger l’axe, mais le romain du banc s’avère mal latéralisé, confondant toutes les directions en une seule… « b-a-l-l-o-n. » Aussi, l’équipe passe en 433 histoire d’assurer un minimum de stéréo, Malouda monte « impact player » gauche « à la guyanaise », Waro fait le Crouch dans l’axe et Henry glisse à droite, de peur de passer l’arme à gauche à forces d’appels en profondeurs mal servis. Derrière, Diaby tente, comme les 20 autres joueurs, d’éviter un Menez en plein « taureau. »  Composée de 9 « Grozdic » et d’une belle paire de Gleb, la Biélorussie propose un 4411 défensif, regroupement dans les 40 mètres, pressing par chaînes de trois joueurs chargés de rabattre le porteur du ballon sur la ligne de touche. A la demi heure, les gens se blessent, ils vont mourir, puis se relèvent, mais Rémy sort, un arbuste entre…la France n’a plus de profondeur et, 8 minutes après, Menez permute avec Malouda.

Mi temps : « Avec Arsène, on va pouvoir parler allemand. »

Zarazu interroge sur l’intérêt du gaullisme dans une société de compétition.

En plus d’être « propre » à 20 ans, M’vila est « intelligent, (…), joue simple, (…), dribble, frappe » (Liza) et ses 15 interceptions de la première mi temps seront « exceptionnelles » si les biélorusses sont aussi maladroits en seconde période. Et si d’après Tatar Sène (51ème),  Kutuzov « avait l’air hors jeu » (mariage arrangé ? éthylisme écolopolitique ? équimoses d’origine bac-iennes ?) il faut bien avouer que tout le match tourne au RSA, Malouda et Menez ayant permuté pour proposer un quasi 451 tant les « impact players » sont bas et axiaux. Gland reste impuissant plus de 8 minutes face aux têtes molles de Malouda (53ème) ou de Waro (59ème) avant de sortir Menez pour Saha, un fils de louve pour une coupe de hyène en 69ème. Sur un malentendu, Valbuena obtient un corner suite à un lob (76ème), Wenger énonce son contractuel « ça va passer » avant qu’un petit merlu ne remplace la hyène et sa jambe en mousse (78ème.) Il reste 10 minutes, Wenger constate « une période plate » et réclame accélération à un Gland auquel il faut de nouveau 8 minutes pour obtenir une tête molle de Malouda sur une centre de l’ardent buisson phocéen (82ème.) De longs ballons de Mexès pour la déviation de Waro vers Gameiro ou Valbuena n’ont aucun effet sur la belle russe qui prend les choses en main, multiplie les échanges entre petite et grande Gleb jusqu’à atteindre son Kyslyak : 0-1, 86ème. Gland prend une « douche froide » en compagnie de CJP, Wenger plaide l’ « impuissance » pour décliner et Liza, s’il monte toujours au combat, fait quand même remarquer qu’« on est 5 sur la même ligne. » Victime d’un manque de finition en dépit d’une absence d’occasions, le petit train du Gland déraille et la route pour la Pologne s’annonce difficile…courage, « arbeit macht frei ! »

La formation des Kazhakes



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8 thoughts on “Notre Footballologue analyse France-Biélorussie

  1. Tres bon article.
    remarques/questions de ma part:
    – Ne pas mettre de casque avant un match ne fait pas mieux jouer au football
    – un selectionneur qui parle aux journalistes ne fait pas plus gagner de match qu’un qui se fout de leurs gueule
    – Chanter la marseillaise ne fait pas mieux jouer au football
    – C’est ca la culture de la gagne de france 98?
    – Le communsymbole du jour: Ca doit quand meme embeter pas mal Finelkraut et compagnie qu’un noir soit capitaine de l’equipe de france sachant que les autres candidats etaient aussi des joueurs pas tres « Le chat machine ». Ca c est le point positif du jour
    – Quel president de club va dire le premier qu’avec un president de federation issu du monde professionel, on aurait gagner le match?
    – Jose a nigo: Comment on devient chef, chef? Jean Claude Dussier: « le flair gamin, le flair »

  2. J’en peux plus de ces latéraux.

    Tu ne sais jamais quand ils montent, ils jouent en passes latérales et ne savent pas centrer.

    On ne pourrait pas remplacer Sagna??

  3. Je m’interroge encore sur le concept de « nouveau type de pénétration » évoqué par Vaine Guerre (16e). Valbuena aurait bien voulu mais on a pas eu de sexe hier soir.

  4. En tout cas c’était bien moche. Comme avant. D’ailleurs CJP ne s’yest pas trompé en remerciant à la fin du match Arsène et Jean Michel. Comme un symbole.

  5. Recherche documentaire du même genre (et quasi du même nom) retraçant la vie de célibataires dans une ville américaine (new york, il me semble.)

    Un des personnages (vague sosie de Chet Baker sur sa faim) présente dans sa salle de bain la brosse à dents, les tampax et autres attentions qu’il conserve au cas où…

    Une idée?

    sinon, « Valbuena fait du bien dans son entrée » Tatar Sene

  6. J’étais au stade, je me permet de remarquer que Diaby est aussi utile qu’un trou du cul au niveau du coude. Where was Cheyrou?

  7. Cheyrou il fait banquette, comme Méxès, Menez, Benzema. Donc il a totalement sa place dans le onze de Blanc. Qui a son numéro?

  8. @JCR

    Moi, je l’ai. C’est le 7.
    Sinon, pardon mais je crois que Cheyrou est à nouveau chargé de passer la tondeuse derrière Lucho (comme l’a signalé Moké l’autre jour).

    Humour de lendemain de fête, JCR, humour.
    On est d’accord à propos de la titularisation en sélection des non-titulaires en club.

    @Ballologue fou

    Je pense à plein de trucs (Tarnation, par exemple) qui n’ont rien à voir mais je vois pas là comme ça. Je vais faire des recherches et je te relance si je trouve…

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